Ainsi, à force d'enfermement, de renoncement imposé, les malades se font une sorte de vie, plus exactement de sous-vie rétrécie à l'extrême, vide de toute chaleur humaine, de toute liberté physique, où le soleil n'est plus qu'un soleil enfermé, la pluie, une pluie enfermée, la neige, une neige enfermée, le jour, à l'infini, un jour enfermé.