Andrea Thominot - Prix de Poésie de la Vocation 2023
Voici le premier jour…
Voici le premier jour
Qui recommence enfin
Juste en dessous du ciel
Je laisse les étoiles
Dormir sous mes paupières
Comme d’autres laissent venir les rêves
Je n’ai plus honte
Des forces qui m’animent
Des faiblesses j’ai
Changé de sang changé de souffle
Mon nom sera celui
Que je me suis donné
Ma voix sera le feu
Qui hurle au reste de la meute
’ai quitté mon appartement
Je suis allé rejoindre
Les fous sous le volcan
Qui ne dorment jamais
Que dans le sens du vent
Leurs mots ne sont pas d’ici
Ils regardent trop loin
Je suis allé rejoindre
La mer à la montagne
La montagne à la mer
J’y ai retrouvé les oiseaux
Les constellations le
Silence
Voici le premier jour
Qui recommence enfin
Juste en dessous du ciel
Je laisse les étoiles
Dormir sous mes paupières
Comme d’autres laissent venir les rêves
Je n’ai plus honte
Des forces qui m’animent
Des faiblesses j’ai
Changé de sang changé de souffle
Mon nom sera celui
Que je me suis donné
Ma voix sera le feu
Qui hurle au reste de la meute
J’ai quitté mon appartement…
J’ai quitté mon appartement
Je suis allé rejoindre
Les fous sous le volcan
Qui ne dorment jamais
Que dans le sens du vent
Leurs mots ne sont pas d’ici
Ils regardent trop loin
Je suis allé rejoindre
La mer à la montagne
La montagne à la mer
J’y ai retrouvé les oiseaux
Les constellations le
Silence
…
’ai quitté mon appartement
Je suis allé rejoindre
Les fous sous le volcan
Qui ne dorment jamais
Que dans le sens du vent
Leurs mots ne sont pas d’ici
Ils regardent trop loin
Je suis allé rejoindre
La mer à la montagne
La montagne à la mer
J’y ai retrouvé les oiseaux
Les constellations le
Silence
Voici le premier jour
Qui recommence enfin
Juste en dessous du ciel
Je laisse les étoiles
Dormir sous mes paupières
Comme d’autres laissent venir les rêves
Je n’ai plus honte
Des forces qui m’animent
Des faiblesses j’ai
Changé de sang changé de souffle
Mon nom sera celui
Que je me suis donné
Ma voix sera le feu
Qui hurle au reste de la meute.
J’ai l’humeur des baignoires
J’ai l’humeur des baignoires
D’eau bénite J’ai l’humeur
Des hôtels en bord d’autoroute
Des longs-métrages en noir et blanc
J’ai l’humeur des tableaux
que l’on décroche des murs
On attends l’étincelle
Son tour on attends le moment où l’on va pouvoir être
Un peu plus qu’une habitude
Qu’une manière d’avancer lentement