Andrew Feenberg est un philosophe de la technique. Il poursuit la tradition de l’École de Francfort, celle de Herbert Marcuse en particulier, tout en prenant en compte les acquis de la tradition phénoménologique pour examiner l’impact des technologies sur l’évolution des sociétés contemporaines. Après avoir enseigné aux États-Unis ainsi que dans de nombreuses universités à travers le monde, notamment au Brésil et au Japon, il est titulaire de la chaire de philosophie de la technologie à l’université Simon Fraser de Vancouver au Canada et directeur de programme au Collège international de philosophie à Paris.
Avec le déclin des formes classiques des luttes révolutionnaires de la classe ouvrière, ces nouvelles formes d'opposition viseraient de plus en plus le caractère irrationnel du capitalisme, l'absurdité de sa prétention à organiser l'ensemble de la vie sociale par le marché, et les conséquences environnementales catastrophiques de sa recherche frénétique de profit grâce aux possibilités immenses de la technique moderne.
Ce qui définit la philosophie de la praxis, c'est ce principe voulant que les "antinomies" de la philosophie ne puissent se résoudre que dans l'histoire.