Angela Nanetti

Belle histoire d'amour et de vie, Mistral reste avant tout un roman d'apprentissage extrêmement bien écrit, mature et parlant de manière intelligente à un lectorat adolescent.

A l'image d'un bon film Art et Essai, il y a des livres qui tout en traitant d'un sujet classique, donne le sentiment de relever le niveau : et ce roman "mistral" par sa finesse et sa construction donne vraiment cette clé complémentaire.
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Adalbert rentre à l'école publique pour suivre un copain. A l'inquiétude des parents, l'enfant répond par le plaisir de trouver des amis, de jouer au foot ou encore de découvrir les filles. Quel va être le bilan de cette année différente?



A la manière du "Petit Nicolas", l'auteur nous amène à la découverte de l'amitié, des conflits familiaux et des soucis scolaires. C'est un récit d'initiation qui pousse Adalbert vers l'autonomie. Entre humour et poésie, nostalgie et rire, Angela Naneti réussit à capter les petites moments uniques de l'enfance


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Comme le vent dont il porte le nom, la vie de Mistral est imprévisible. L'enfance sur une île dont on lui a affirmé qu'il en était le roi. L'adolescence qui érode les illusions et l'innocence. Le ressenti des émotions sans décodeur, l'amour qui rime avec mais ne veut pas dire toujours.



L'écriture fine, ciselée, réussit à nous faire sentir l'iode et le sel sur la langue. Les mots sont maniés avec poésie et la mer, calme, dangereuse, passionnée, rythme par ses vagues le récit.



Un roman dont le fond est sublimé par la forme, une collection de qualité à suivre, une auteure à découvrir.



Prix Pippi en 2010 à la Foire Internationale de Bologne
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Très beau roman, d'une grande finesse et très poétique. On s'attache à Mistral, enfant puis adolescent. On le suit dans sa quête, notamment celle de l'amour. C'est en quelque sorte un roman initiatique, un roman de passage, passage vers le monde des adultes et sa folie.

Adalbert va pour la première fois entrer à l'école publique. Jusque là, il a fait toute sa scolarité chez les bonnes sœurs mais cette fois, il a convaincu sa famille de le laisser entrer au collège public, parce que c'est là qu'est Manu, son meilleur (et seul) copain. Mais un jour, un incident lors de la visite médicale plonge Adalbert dans une suite d'"aventures" très embarrassantes...



Un tout petit roman qui se lit d'une traite sur le passage de l'enfance à l'adolescence. J'ai trouvé le personnage d'Adalbert très amusant, avec ses idées très arrêtées sur la vie et l'école publique (dans sa bouche, on dirait un nouveau continent encore inexploré!), encore hésitant entre l'enfance et l'adolescence, couvé par les mammas de sa famille mais cherchant à devenir un homme, un vrai, de manière très maladroite. Le style de l'auteure, très enfantin, direct et simple vient encore accentuer cette impression de maladresse. Malgré cela, je dois dire que je suis un peu embarrassée par l'histoire du magazine porno. Je sais bien que la sexualité est au cœur des préoccupations des ados en pleine mue mais là, ça tombe un peu comme un cheveu sur la soupe, un peu "brut de décoffrage" et même si ça m'a fait rire, j'espère que ça ne plongera pas nos jeunes lecteurs dans un embarras plus grand que le mien...

Décidément, j'ai toujours un peu de mal à accrocher à la littérature jeunesse italienne.

Dommage, parce que l’Italie est le pays de mes origines, j'aime la langue, le pays et la culture. Mais pour ce qui est du plaisir de lecture, rien à voir avec un album ou un bon roman anglais ou français.



D'Angela Nanetti, j'avais lu il y a dix ans le très beau "Mon grand -père était un cerisier" dont les qualités évidentes nous avaient amené à le proposer au Prix Mélusine (CM) une jolie chronique qui n'avait pas été un coup de coeur cependant.



Ici, j'ai apprécié de découvrir un livre dans le monde animal. Il y avait longtemps que je n'avais plus eu l'occasion de voir un peuple animal, sans humain.

Les péripéties sont intéressantes, l'entraide des animaux importante. Mais quelle tristesse.

Ces petits animaux que l'on suit avec sympathie se font dévorer, aplatir ...

Puis le gros crapaud venimeux, même si c'est le méchant de l’histoire, meurt peu à peu en s'enfonçant dans la boue, je trouve ça assez atroce.



Je suis très partagée, c'est cependant un joli texte, une ode à l'amitié, à l'entraide. C'est parfois amusant, il y a pas mal d’aventures.

Mais outre la tristesse déjà évoquée, ce n'est toujours pas un coup de coeur.



Ça ne m'empêche pas de vous conseiller de le découvrir ; c'est un beau roman et j’aimerais bien votre avis !
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L’homme qui cultivait des comètes est un court roman très étrange qu’offre Angela Nanetti à la langue et l’univers poétique. Des personnages que la vie n’a pas épargnés mais qui continuent de garder espoir en vivant selon leurs croyances et instincts. Une parenthèse à notre vie aseptisée trop bien organisée.
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Une belle histoire racontant le sauvetage d'un cerisier menacé. Les personnages sont intéressants et l'histoire est très bien racontée.

Un vrai régal que ce nouveau roman signé Angela Nanetti !
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Fadfoud

Une belle histoire d'amour entre un petit garçon et ses grand-parents racontée simplement mais avec beaucoup de sensibilité. C'est aussi un roman qui aborde les grandes questions que sont la vieillesse, la mort et le deuil. Mais la tristesse ne l'emporte pas car c'est finalement sur une belle leçon de vie que s'achève ce récit touchant et plein d' humour.

Une histoire habilement contée par Angela Nanetti et que l'on ne peut s'empêcher de dévorer !
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Etrange roman à la belle langue envoûtante, à l'histoire perceptible qui défend un côté doucement fantastique, aux personnages écorchés vifs vivant selon leurs instincts..
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La maturité se dégageant de l'écriture et de l'évocation des sentiments place bel et bien ce récit pour des adolescents d'un niveau lycéen. Un nouveau texte d'une grande qualité de la collection « Encrage » de la Joie de Lire.
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