En l'an de grâce 1894, je deviens une hors-la-loi. Comme beaucoup de choses cela ne se fit pas du jour au lendemain.
Tout d'abord, il fallait que je me marie. En ouvrant le bal le jour de mes noces, je m'estime chanceuse. À 17 ans je n'étais la première fille de ma classe qui se marier, mais je faisais partie des premières, et mon époux était un beau garçon issu d'une bonne famille, il avait trois frères et sœurs, comme moi et sa mère en avait eu six.