Citations de Anna North (29)
« Je pensais qu'en réalisant des films, je ressemblerais plus aux autres... Mais parfois, j'ai l'impression que ça me fait ressembler encore plus à ce que je suis. »
"Je pensais qu’en réalisant des films, je ressemblerais plus aux autres… Mais parfois, j’ai l’impression que ça me fait ressembler encore plus à ce que je suis."
J'étais dans ce curieux état d'esprit qui survient parfois en pleine nuit, comme si le monde n'était pas réel et tout ce que vous faisiez n'avait pas d’importance.
C'est difficile pour moi de parler de l'amour. Je pense que je le fais à travers mes films
« Elle était emmitouflée dans une couverture afghane prise sur le canapé dans la maison, et cela lui donnait un peu une allure de folle, comme quelqu’un qui ne savait pas s’habiller.
Elle avait la voix enrouée, entrecoupée de hoquets à force de pleurer , et je me sentais trahi, comme si je m’étais préparé pour rien , mais je n’allais pas me battre avec elle maintenant »...
Il est facile de croire que tout ce qu'il y a de mieux en matière d'art a déjà été fait. C'est encore plus facile de penser cela si vous avez toujours voulu devenir écrivain mais que, quand vous commencez enfin à le devenir, l'écriture est désormais si peu considérée que vous êtes censé céder votre travail gratuitement. Puis vous assistez au même phénomène avec la musique, et vous comprenez que le cinéma est sans doute le prochain sur la liste, jusqu'à ce que les seules choses auxquelles on attribue encore un peu de valeur soient les plus merdiques, les plus nulles, celles qui ne valaient justement rien. Si vous avez assisté à tout cela, il est difficile de comprendre pourquoi des gens intelligents continueraient à essayer de faire du bon travail, pourquoi ils ne brûlent pas leurs ordinateurs, leurs guitares et leurs caméras pour partir vivre en Antarctique ou ailleurs.
J'avais déjà vu ce regard perdu, traqué, sur le visage d'Arnie Phelps qui avait finalement été admis en sixième parce qu'il était devenu trop grand pour les chaises de l'école primaire.
Le savoir peut être une chose très précieuse, mais seulement si les gens le désirent. Sinon, ça peut être pire qu’inutile.
(p. 43, Chapitre 2).
Le savoir peut être une chose très précieuse, mais seulement si les gens le désirent. Sinon, ça peut être pire qu’inutile.
Le savoir peut être une chose très précieuse, mais seulement si les gens le désirent. Sinon, çà peut être qu'inutile.
Sophie comprenait beaucoup mieux les gens, et la façon de les manipuler, qu'elle le laissait paraître. Au moment où j'ai ouvert la porte, elle a su qu'elle pouvait faire de moi ce qu'elle voulait.
Je pensais qu'en réalisant des films, je ressemblerais plus aux autres... Mais parfois, j'ai l'impression que ça me fait ressembler encore plus à ce que je suis.
En l'an de grâce 1894, je deviens une hors-la-loi. Comme beaucoup de choses cela ne se fit pas du jour au lendemain.
Tout d'abord, il fallait que je me marie. En ouvrant le bal le jour de mes noces, je m'estime chanceuse. À 17 ans je n'étais la première fille de ma classe qui se marier, mais je faisais partie des premières, et mon époux était un beau garçon issu d'une bonne famille, il avait trois frères et sœurs, comme moi et sa mère en avait eu six.
« On pénétra dans la forêt de cette façon. J’avais oublié combien l’odeur était forte. Le lac sentait le froid, le propre , l’âpreté , un parfum qui vous purifiait à l’intérieur .
Mais la forêt sentait la pourriture , l’humidité et toutes ces choses qui poussaient en secret .
Des groupes de champignons jaunes jaillissaient des broussailles , d’autres s’accrochaient aux arbres comme de petites étagères. La lumière devint d’un vert profond . »
Pour quelqu'un qui disait ne pas comprendre les gens, elle était plutôt douée pour mettre le doigt là où ça faisait mal. En même temps, j'avais envie de lui répondre...
Certaines personnes tournent le dos quand quelqu'un leur manque de respect. Elles ne lui accordent pas une seconde chance. Moi, j'ai toujours été du genre à rester pour essayer de montrer à ce quelqu'un qu'il se trompait. Ce qui m'a valu pas mal d'ennuis.
C'était peut-être la meilleure façon de vivre, finalement : laisser les choses arriver, sans se demander si c'était ce qu'on désirait réellement.
...je voulais que ma sœur ait une belle vie. Même si elle me faisait honte à l'école, j'étais fier d'elle, d'une certaine façon. Pour moi, c'était un génie, et je pensais que nul ne s'en était encore aperçu. Je voulais que les gens le sachent.
La nuit avait atteint son point le plus sombre, ce moment avant l'aube où le souvenir du soleil est le plus flou.
"Et lorsque les gens me demandent pourquoi je l’ai épousée en ce mois de septembre, alors que je la connaissais depuis seulement trois mois et savais que ça ne durerait pas, je leurs réponds qu’une vie est un lourd fardeau, imaginez que quelqu’un puisse le porter à votre place pendant quelques temps, qu’il le ramasse, tout simplement, et le porte."