Anne Damour

Paul, enlevé à 4 ans, est retrouvé 11 ans plus tard. Que lui est-il arrivé ? Que s'est-il passé il y a 11 ans ? Paul est-il sauvé ou toujours en danger ? Là sont les questions.

Le suspens est bien présent même s'il n'y a pas de grandes surprises. Livre agréable à lire, j'ai passé un bon moment.

J'ai retrouvé avec plaisir un des personnages récurrent de Julia Glass, Fenno.

Ce n'est pas le personnage principal mais c'est mon préféré.

Le personnage principal est Kit. A l'aube de la quarantaine, Il est en pleine crise existentielle, il a perdu son boulot. Les relations deviennent tendues avec sa femme. Celle-ci l'incite à rechercher son père qu'il n'a jamais connu. Pour cela, il va aller se rendre chez son beau-père qu'il n'a pas vu depuis de nombreuses années. En parallèle de l'histoire de Kit, on va suivre celle de Daphné 40 ans avant et de son premier amour Malachy, qui deviendra le père de Kit.

Les relations familiales sont donc au centre de ce roman qui va s'étendre sur une année entière : on va alterner entre Kit et sa femme Sandra ainsi que leurs jumeaux de 10 ans, l'histoire de la mère, histoire du grand-père Zeke , l'histoire de la grand-mère Lucinda.



Je me suis parfois un peu perdue dans tous ces personnages, mais les 600 pages de cette famille m'ont tout de même fortement intéressée, légèrement moins que jours de juin cependant)



Une autrice que je suis très volontiers pour la finesse de ses analyses.

Un thriller psychologique intéressant. L'idée de poser l'énigme après le retour de l'enfant est très originale. Ce que j'ai beaucoup aimé c'est la description des réactions des parents. Anna, la mère, qui pour survivre a besoin de croire encore et toujours et Thomas, le père, qui lui a perdu espoir et a tout coupé dans sa tête pour se protéger. Et aussi le fait que l'enfant revenu n'est plus celui parti mais un étranger qui ne se souvient pas d'eux et a du mal à repartir à zéro. Et il y a aussi Tracy, la fille, qui s'est sentie accusée de l'enlèvement de son frère. Ce sont ces aspects psychologiques qui m'ont plu, plus que le suspense lui même.

25/01/2024-31/01/2024 Dévoré Un étranger dans la maison de Patricia MacDonald sur liseuse en moins de 6 jours. Une écriture riche, un suspens allant crescendo… Patricia MacDonald nous plonge dans les tourments d’une famille suite à la disparition de leur fils de 4 ans et nous donne à voir les affres de l’attente et du retour. Bien que la raison de la disparition apparaît un peu comme étant sans fondement, et que l’on pouvait espérer beaucoup plus du dénouement, la psychologie des personnages est finement analysée et décrite et l’histoire captivante !

Un recueil de nouvelles.

Un cosy mystery sur fond de politique.

Le couple qui mène les enquêtes et est impliqué dans les enquêtes, est l'ex-président des Etats-Unis et sa nouvelle épouse Sunday.

Il y a en tout quatre nouvelles, assez intéressantes mais tout de même avec des longueurs.

Je ne sais que penser de tout ce roman car je suis assez mitigée.

Les histoires sont rondement menées tout de même, mais pour un titre qui indique que ça se passe à Noël, j'ai été déçue que seule la dernière se passe vraiment pendant la période.

Je vous laisse vous faire une idée par vous-même.

C'est un plaisir de retrouver la plume de Julia Glass. Je l'ai découverte avec Une maison parmi les arbres, puis Refaire le monde.

On peut trouver que l'histoire avance lentement, que la psychologie des personnages est fouillée, que les livres sont denses mais à rebours, on peut penser que ces caractéristiques propres à Julia Glass sont des atouts.

Je suis à chaque fois emportée dans l'histoire sans m'en rendre compte : je commence à faire connaissance avec les personnages (un focus est fait sur l'un d'entre eux à chaque partie), je comprends leurs choix, je VEUX qu'ils arrivent à s'entendre malgré une situation délicate. Julia Glass m'entraîne en douceur et je me laisse faire bien volontiers.



L'intrigue se noue autour de Kit, père de famille, universitaire au chômage, si mal dans sa peau que sa femme l'expédie chez son beau-père, le sommant de régler une bonne fois pour toute le mystère qui entoure ses origines. Vous vous doutez bien que ce ne sera pas simple puisque c'est le fil conducteur du roman.

Les histoires sont trop courtes, et le suspense est presque inexistant. Seule la seconde nouvelle a été palpitante. Au-delà de cela, les récits se laissent lire mais n’ont rien de transcendants.



De plus au vu du titre j’aurais pensé que celle-ci se passent toutes à Noël … Mais finalement il n’en ai rien !!
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De temps en temps, je pioche dans ma PAL un roman de Mary Higgins Clark, gage d'un très bon moment de lecture. Et ce titre ne déroge pas à la règle.



Dans celui-ci, l'autrice surfe sur le mouvement Me Too, dénonçant les accords de confidentialité conclus, pour la plupart, pour une somme exorbitante et qui ont pour dessein d'acheter le silence des victimes de harcèlement sexuel ou d'agression sexuelle pour éviter un scandale et préserver la réputation de ces hommes hauts placés et influents qui abusent de leur pouvoir pour assouvir leurs penchants.



Gina Kane, journaliste d'investigation, reçoit un e-mail dénonçant des pratiques peu honorables, qui seraient monnaie courante au sein d'une célèbre chaîne d'informations, et puis… silence radio ! Gina découvre alors que l'autrice du message a trouvé la mort dans un accident de jet-ski qui, force est de constater, survient fort à propos. S'agit-il d'une coïncidence ou cet accident n'en est-il pas vraiment un ?



➕ Le récit se divise en trois parties : dans la première, le lecteur fait la connaissance de Gina et suit les premiers pas de son enquête ; dans la deuxième, on fait un bond en arrière pour atterrir dans les locaux de ladite chaîne télévisée, et découvrir ainsi toutes les ficelles derrière les transactions menées pour aboutir à des accords soi-disant à l'amiable et les faits qui ont mené à l'envoi dudit e-mail ; dans la troisième, on retrouve Gina, que l'enquête met sur la route de personnes qui ont tout intérêt à ce que son article ne voit jamais le jour.



➖ S'il est vrai que, une fois de plus, Mary Higgins Clark montre tout son talent de conteuse, en dénonçant, à plus de 90 ans, si je ne m'abuse, des pratiques qui, d'une part, ont soulevé des questions éthiques et morales et, d'autre part, ont enflammé les débats politiques, notamment aux USA, suite à l'affaire Harvey Weinstein, ou encore aux accusations portées contre Bill O'Reilly, un ex-animateur vedette de la chaîne Fox, je trouve qu'il y a quelques longueurs, surtout dans la deuxième partie du récit.



Certes, ce titre ne fait pas partie de mon Top 3 mais, une fois de plus, je n'ai pas boudé mon plaisir !...
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Vraiment laborieux....

Je pensais lire une histoire de secrets. Alors oui, il y a des secrets mais derrière j’ai découvert un roman plutôt sombre et dur. La mort y prend une grande place. Les personnages sont réalistes avec des défauts et des qualités, avec des sentiments positifs et négatifs.

J’ai beaucoup aimé la plume de l'auteur et son histoire originale.

Comme toujours, j'apprécie son style, ses personnages et ses intrigues. Simple mais efficace. Lecture très fluide et rapide. Un livre qui se lit très facilement même quand on a un emploi du temps. Je recommande absolument cette auteure. Qui ne connais pas cette auteure aujourd'hui??

L'histoire était encore une fois très d'actualité. Gina Kane va enquêter sur une affaire après avoir reçu un e-mail où une jeune femme dénonce sa terrible expérience sur une chaîne d'info. La journaliste va partir à la recherche de la vérité.

L'écriture toujours aussi fluide de Mary Higgins Clark nous emporte dans ce thriller dont la fin m'a bien surprise.

Ce roman était vraiment angoissant, plein de suspens et de rebondissements.

Je ne pensais pas que ça allait m'emporte à ce point.

Absurde, grotesque, improbable, bref un policier qui ne m'a pas convaincu du tout.

Je lis un livre de cette auteure pour la première fois et je dois dire qu'autant sa plume est agréable, autant l'histoire n'a ni queue ni tête.

Anna et Thomas sont un jeune couple, ils ont un garçon de 4 ans qui se prénomme Paul, une fillette de 2 ans qui se prénomme Tracie et Anna est enceinte de leur troisième enfant, le bonheur parfait, en plus, ils s'aiment et vivent dans une maison magnifique, que demande de plus ?

Un jour, Paul disparaît, il a été enlevé, et là commence une histoire rocambolesque, Anna pense toujours qu'il est vivant et passe son temps à le chercher, Thomas a fait une croix sur son fils et ne comprend pas l'netêtement de sa femme et Tracie est devenue la peste parfaite que l'on a envie de plaquer au mur mais...

11 années se passent et la police vient voir Anna pour la prévenir qu'ils ont retrouvé son fils et là :

- Elle ne pose aucune question, elle savait qu'il allait revenir, c'est suffisant ;

- Il faut attendre une semaine pour le fiston revienne dans sa famille ;

- sa mère nettoie la maison à fond pour l'accueillir, pas question que le fiston voit la moindre poussière sur un meuble ;

- la police dépose le fils à 21 heures et après dîner au dodo car demain on doit se lever ;

- papa est tellement heureux de retrouver son fils, qu'il n'est pas sûr de rentrer à l'heure le soir des retrouvailles et à prévu une partie de golf avec le voisin qu'il déteste le lendemain matin ;

- et la gentille frangine est complètement indifférente à l'arrivée de son frère ;

Rassurez-vous, Je n'ai rien dévoiler tout ceci est raconté au début du livre, mais les absurdités aussi énormes vont continuer bon train tout au long de l'histoire, les personnages sont plats, on ne connait rien de leurs sentiments, quelques bribes par ci par là, mais rien de bien concret et le point déclencheur de cette disparition n'a aucun sens.

Vous l'aurez compris, je n'ai pas du tout adhéré à cette histoire, je pense que je retenterai malgré tout de relire un livre de cette auteure car elle a quand même été très prolifique et je me dis que je ne suis peut-être pas tombée sur la bonne histoire.

Meurtre à cap cod de Mary Higgins Clark



une nouvelle de 110 pages. Pour mon exemplaire il n'y a pas de résumé en 4ème de couverture.



Écriture fluide et simple je l'ai lu en deux jours.



l'histoire commence avec Cynthia qui sort de prison après 12 ans, accusé d'un meurtre qu'elle n'a pas commis. Elle cherche à pouver son innocence, à laver son nom pour redémarer sa vie. Ned avec qui elle a passer la soirée le soir du meutre ment sur leur emploi du temps et elle ne retrouve pas le témoin qui l'a vu près du fastfood le soir du meutre de son beau père.



Les personnages sont attachant, l'acontion est bien détailler. C'est une lecture plutôt agréable. Et rapide entre deux gros livre. On ne tombe pas dans le thriller mais plus dans une enquette dédective façon journaliste.

Comme toujours, cette auteure écrit des polars simples, courts mais très efficaces. Je connais peu cette auteure qui pourtant est mondialement connue et dont la réputation n'est plus à faire. Je vais continuer à lire ces livres au fur et à mesure. Ça fait du bien car ces dernières semaines, les lectures m'ont beaucoup déçues.

Au fil des nouvelles je me suis attachée à ce couple charismatique et plein d'esprit. Au début, j'ai eu un peu de mal à les imaginer en enquêteurs, mais j'ai finalement aimé suivre leur quotidien et leurs réflexions.

Toutes les nouvelles ne m'ont pas autant intéressée. Celle que j'ai préférée est "Ohé du Columbia !". Je m'étais déjà attaché aux personnages et l'intrigue sur fond de pouvoir politique m'a bien entraîné.

Aussi, certains passages sont, je trouve, un peu tiré par les cheveux, mais pas étonnant au vu de l'équipe d'enquêteurs.



➡️ En bref, un bon moment sans prise de tête. Des petites nouvelles qui se lisent facilement. Par contre, si vous recherchez du suspense et de la tension, je pense qu'il y a d'autres romans de Mary H.C.qui s'y prête plus.
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Katie est une jeune procureur. Veuve de fraîche date et surmenée, elle a un accident de la route. Le soir, dans sa chambre d’hôpital, elle voit par sa fenêtre quelque chose qu’elle n’aurait pas dû. Un homme met le corps d’une femme dans le coffre de sa voiture.

Ce qu’elle ne sait pas, c’est que l’homme a vu les rideaux de la chambre bouger. Il sait désormais qu’il doit faire disparaître ce témoin et, pour lui qui est médecin, rien de plus simple que de découvrir qui occupe cette chambre. Le suspens s’accroît quand l’homme découvre que celle qu’il doit désormais faire disparaître est justement celle qu’il doit prochainement opérer.

Une intrigue simple sur le papier, une course contre la montre pour Katie si elle veut sauver sa peau. Un roman très bien construit, au suspens qui monte crescendo. L’autrice maîtrise ici parfaitement son art.

Comme déjà écrit dans une précédente critique, il ne faut pas s'attendre à de la grande littérature avec les romans de Mary HIGGINS CLARK.

Mais ses romans restent toujours une valeur sûre pour une lecture rapide et sans prise de tête.

Résultat garanti à chaque fois.

Avec En Secret, le suspense est encore une fois au rendez-vous.

En pleine période post #metoo, cet opus aborde la thématique du harcèlement sexuel. Le personnage principal, incarné par la journaliste d'investigation free-lance Gina KANE, s'attache à retrouver les victimes du présentateur vedette une grande chaîne d'informations américaine dont les agissements sont protégés par ses supérieurs.

On retrouve tous les ingrédients qui font le sel des livres de MHC :

-une jeune femme pleine d'ambition professionnelle et de bon sens, dont la vie sentimentale est indécise, qui va se retrouver en danger

-un bel appartement

-une galerie de personnages secondaires dont le lecteur va forcément en suspecter quelques-uns au fil de sa lecture



Concernant les personnages secondaires justement : j'ai trouvé qu'ils étaient un peu trop nombreux.

Exemple : y-a-t-il un intérêt à connaître le nom et le prénom de l'employé du bureau des anciens élèves du Boston College ???

Par ailleurs, j'ai trouvé que le récit contenait quelques longueurs, alors que le dénouement de l'intrigue et la fin du récit se déroulent très rapidement. Dommage.



Mais j'aime toujours le style MHG... et j'ai passé (encore une fois 😉) un bon moment de lecture grâce à elle.

Un thriller haletant et plein de rebondissements. Le lecteur est emmené d'un personnage à un autre et j'ai particulièrement apprécié le fait de connaître le nom de l'assassin rapidement et d'avoir son point de vue en parallèle de l'enquêtrice. Le suspens n'en est que plus grand, surtout à la fin.

Un recueil de 10 nouvelles de Mary Higgins Clark de 1956 à 2015, en effet M.H.G en 2015 passe en revue d'anciens dossiers et décide de les terminer ! Ces 10 petits polars donnent un aperçu du talent de l'autrice qui est décédée en 2020. Ils ne sont pas de la même qualité, ni de la même intensité dramatique mais, ils traitent tous de trahisons, de cupidité, de rivalités amoureuses et/ou familiales, de la lâcheté et de la noirceur des êtres humains : un condensé de la société new-yorkaise des années 1970 !

C'est la 4 ° nouvelle qui donne le titre au livre : celle ou un couple Alvirah : femme de ménage et son mari : plombier gagnent le gros lot et, après avoir voyagé, profité de leur fortune, ils vont s'installer à Cap Cod. Alvirah, sollicitée par le rédacteur du Globe décide d'écrire des articles, mais va succomber à sa nouvelle vocation : s'occuper des affaires des autres ! Elle va aider sa voisine : Cynthia à prouver qu'elle est innocente du crime de son beau père ! Dans le n° 8 : un père Fred Rand veut venger la mort accidentelle de son fils Penny en éliminant les 4 personnes qui ont détruit sa vie....

Et, dans la 10 ° plus élaborée : une jeune femme mannequin sera tuée à la place d'une autre du fait de leur ressemblance : il y a tout le monde de la Haute Couture, éblouissant et redoutable que M.H.G a exploré pendant 40 ans à New-York..

Difficile de tous les résumer, mais ils sont ciselés et haletants comme ses grands romans et, ils ne décevront pas les nombreux admirateurs de l'autrice...

L.C thématique du polar de mars 2023 : une autrice..