Un étranger dans la maison a été le premier livre de Patricia MacDonald que j'ai eu entre mes petites mains.
A l'époque, je commençais à me lasser des romans de Mary Higgins Clark, et je recherchais d'autres auteurs susceptibles de me plaire.
Cette histoire de petit garçon enlevé à quatre ans et retrouvé et rendu à sa famille à quinze ans m'avait bien plus à l'époque.
L'histoire était agréable à lire, et même si ce n'était pas extraordinaire, je me rappelle avoir passé un bon moment de lecture.
Par la suite, je reconnais avoir lu pendant quelques années les romans de cette auteure, puis je suis passée à autre chose, sans renier évidemment mes lectures passées.
Ma note reflète ce que j'ai éprouvé lors de la lecture de ce livre à l'époque. Je pense que si je me risquai maintenant à une relecture, elle ( la note ) serait surement nettement plus basse...
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Absurde, grotesque, improbable, bref un policier qui ne m'a pas convaincu du tout.
Je lis un livre de cette auteure pour la première fois et je dois dire qu'autant sa plume est agréable, autant l'histoire n'a ni queue ni tête.
Anna et Thomas sont un jeune couple, ils ont un garçon de 4 ans qui se prénomme Paul, une fillette de 2 ans qui se prénomme Tracie et Anna est enceinte de leur troisième enfant, le bonheur parfait, en plus, ils s'aiment et vivent dans une maison magnifique, que demande de plus ?
Un jour, Paul disparaît, il a été enlevé, et là commence une histoire rocambolesque, Anna pense toujours qu'il est vivant et passe son temps à le chercher, Thomas a fait une croix sur son fils et ne comprend pas l'netêtement de sa femme et Tracie est devenue la peste parfaite que l'on a envie de plaquer au mur mais...
11 années se passent et la police vient voir Anna pour la prévenir qu'ils ont retrouvé son fils et là :
- Elle ne pose aucune question, elle savait qu'il allait revenir, c'est suffisant ;
- Il faut attendre une semaine pour le fiston revienne dans sa famille ;
- sa mère nettoie la maison à fond pour l'accueillir, pas question que le fiston voit la moindre poussière sur un meuble ;
- la police dépose le fils à 21 heures et après dîner au dodo car demain on doit se lever ;
- papa est tellement heureux de retrouver son fils, qu'il n'est pas sûr de rentrer à l'heure le soir des retrouvailles et à prévu une partie de golf avec le voisin qu'il déteste le lendemain matin ;
- et la gentille frangine est complètement indifférente à l'arrivée de son frère ;
Rassurez-vous, Je n'ai rien dévoiler tout ceci est raconté au début du livre, mais les absurdités aussi énormes vont continuer bon train tout au long de l'histoire, les personnages sont plats, on ne connait rien de leurs sentiments, quelques bribes par ci par là, mais rien de bien concret et le point déclencheur de cette disparition n'a aucun sens.
Vous l'aurez compris, je n'ai pas du tout adhéré à cette histoire, je pense que je retenterai malgré tout de relire un livre de cette auteure car elle a quand même été très prolifique et je me dis que je ne suis peut-être pas tombée sur la bonne histoire.
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Paul, enlevé à 4 ans, est retrouvé 11 ans plus tard. Que lui est-il arrivé ? Que s'est-il passé il y a 11 ans ? Paul est-il sauvé ou toujours en danger ? Là sont les questions.
Le suspens est bien présent même s'il n'y a pas de grandes surprises. Livre agréable à lire, j'ai passé un bon moment.
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Un sanglot lui échappa devant cette terrible perspective, puis il se souvint soudain de la façon dont Anna, la mère, avait décidé d'aller trouver Rambo avec de l'argent, dans le seul but d'en apprendre d'avantage sur son fils. Son geste pouvait paraître stupide, à première vue. Pourtant Paul se sentit le coeur moins lourd à cette pensée. Pendant un instant, le gouffre de la solitude lui sembla un peu moins lourd.
s'il travaillait plus que personne, c'était uniquement pour elle et les enfants. Elle savait qu'à ses yeux la réussite était moins une question d'orgueil personnel que le moyen de subvenir à leurs besoins, de les protéger.
Pendant toutes les années de sa croissance, elle avait perdu son enfant. Il était parti. Elle ne le reverrai jamais. Elle avait perdu son bébé pour toujours. Une douleur soudaine lui transperça le coeur. Disparu. Comme tout le monde le lui avait prédit. A sa place, il y avait cet adolescent, cet étranger, assis à sa table.
Anna resta un moment dans l'obscurité, songeant à la façon de réparer ce gâchis. Elle contempla la forme immobile de Tracy, pelotonnée dans son lit. Je me réconcilierai avec toi, se promit-elle.Mais elle ne savait pas encore comment.
Au début, il avait cru qu'un bras vengeur s'abattait sur lui, que le jour tant redouté était arrivé.
Sexisme dans les romans de cet auteur