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Citation de Livretoi


* Je me dis parfois que, la veille de ma rencontre avec Constance, j’ai dû vivre mes toutes dernières heures de liberté personnelle sans m’en apercevoir, sans les apprécier à leur juste valeur.

* Je suis sûre que si elle s’est embêtée à avoir tous ces gosses, c’est avant tout pour empêcher ton père de la toucher.

* Je crois même qu’elle a failli l’assommer avec le lampadaire en fer forgé le soir où il m’a dit que je pouvais parfaitement continuer à faire mes gammes au piano, mais qu’il fallait absolument que j’arrête d’appuyer| sur les touches !

* Je ne serais pas surpris d’apprendre que, si notre avocat s’est installé dans un bureau plu grand, c’est qu’il n’avait plus assez de place pour ranger tout le courrier quelle lui envoie.

* Elle a à la fois les réactions stéréotypées du féminisme le plus féroce et l’effroyable mentalité totalitaire de la jeunesse.

* Toucher par hasard les pieds d’Oliver sous les couvertures au milieu de la nuit, ça fait le même effet que de poser ses orteils bien chauds sur des filets de poisson surgelés. À tous les coups, ça vous réveille en sursaut. C’est certainement pour ça que maintenant, je dors roulée en boule tournée vers le mur.

* Résultat : aujourd’hui, après quatorze ans ou presque d’anxiété calculée, elle ne voit plus le monde normalement. Elle a des visions. Il faut vraiment de la patience avec elle. Là où vous et moi voyons une jolie rivière et un coin rêvé pour pique-niquer, elle voit une noyade ou, au mieux, des pieds nus sur des tessons de bouteille. Là où je vois un magnifique panorama du haut d’une tour, elle voit les espaces entre les barreaux et la chute fatale.

* Constance était à la fenêtre en train de bichonner son pelargonium.
« Il n’a pas très bonne mine, vous ne trouveras pas, Ally ? Je suis sûr que vous lui avez trop parlé. »

* Le pauvre garçon est toujours derrière à se prosterner sur le sol foulé par Constance. Comme si un lys poussait sous chacun de ses pas. Il fallait que sa première femme fût vraiment le mal en personne pour que, après avoir été enchaîné à elle, la vie avec Constance lui paraisse aussi rose, aussi ensoleillée.

* Je ne veux pas que mes filles deviennent comme Oliver. Quand je regarde un philosophe, je vois quelqu’un qui s’est enfoncé la tête tellement profond dans un sac qu’il ne voit plus la lumière du jour. Je ne crois pas que ce soit un hasard si ce sont presque tous des hommes. Les femmes ont trop de bon sens pour s’y tenir.
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