L'intégration de ces voix, auparavant réduites au silence, ne peut pas se faire sous la forme d'un simple complément de savoir au corpus théologique traditionnel. II s'agit d'un processus qui bouleverse l'exercice théologique lui-même, ses fondements, ses prétentions et peut-être élargit aussi ses marges de liberté et de créativité. La prise en compte des exclu.e.s bouscule notre définition du religieux comme tradition cumulative largement partagée et normative et nous force à repenser les recoupements entre la croyance du sujet et son support collectif.