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Citation de Ledraveur


Il semble inconcevable que les plus indigents aient été les combattants de ce type de guerre, y compris dans une armée comprenant plusieurs catégories de combattants selon la nature de leurs armes. Leur nombre a dû rester limité, même si le comptage des objets donne des milliers d'objets. L'épée de l'Âge du bronze, c'est huit siècles d'histoire au minimum... Ramené au total des épées retrouvées, cela ne donne pas un nombre pléthorique de guerriers par génération. Les derniers travaux avancent des estimations dans le nord de l'Europe où les découvertes sont nombreuses : le Danemark compterait environ 2 000 guerriers par génération pour une population atteignant les 300 000 individus vers 1100 avant notre ère, soit un taux de 0,6 % de l'ensemble, ou 2 % si l'on ne compte que les adultes. Globalement, il faut néanmoins concevoir une augmentation des combattants, toutes catégories confondues. À la fin de l'Âge du bronze, au moins dans certaines régions d'Europe, il faut sans doute également tenir compte des chevaux et des cavaliers aux côtés des fantassins. Le mouvement général est celui d'un accroissement, dans le cadre d'une spécialisation renforcée.
Révolution de combat en 1700 avant notre ère
Sur le terrain du combat, l'épée constitue aussi une rupture dans l'équipement de combat entre 1700 et 1600 avant notre ère. La morphologie de l'arme engage un mode d'affrontement, un face-à-face entre les adversaires que les flèches des époques antérieures permettaient éventuellement d'éviter. Les épées d'Occident sont longues. Elles sont maniées, dans un face-à-face, par des « épéistes ».
p. 219
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