Dans la mer, chaque plongée offre une explosion de vie d’une diversité incroyable, pour qui sait regarder. Sur un récif cohabitent des juvéniles et de petits poissons qui se protègent entre les branches des coraux, les feuilles des végétaux ou les anémones – demoiselles, poissons-anges, girelles, poissons-clowns, castagnoles –, mais aussi des plus grands, voire carrément gros, en bancs ou solitaires – poissons-trompettes, lutjans, gaterins, mérous, sars, petits requins de récif. Certains, immobiles sur la roche ou le sable, passent inaperçus – gobies, blennies, carrelets, poissons-crocodiles ; d’autres usent d’un mimétisme qui les fond dans leur environnement – chapons, poissons-grenouilles, poissons-feuilles. Et n’oubliez jamais de regarder dans les trous et sous les pierres à la recherche de murènes, congres ou autres mostelles !
La plongée est une activité à risques, qu’il faut connaître pour les éviter. L’équipement, les gestes, les procédures circonscrivent ces risques. La sécurité, de son binôme et de soi-même, reste la priorité, sans que cela ne gâche le plaisir ! Avoir conscience des problèmes potentiels, maîtriser les réponses à apporter pour les contourner, c’est se sentir en confiance et cela permet de profiter pleinement de l’émerveillement constant que procure la découverte du monde sous-marin.
Sous la surface, tout est chamboulé, sens dessus dessous, et on ne sait plus de quel côté du miroir on se trouve. Les récifs coralliens se reflètent et les poissons paraissent voler sur cette paroi ; les gouttes de pluie la constellent en silence et des bulles d’air s’y écrasent sans que l’on comprenne lesquelles tombent ou s’élèvent. Les vidéos de Julie Gautier qui mettent en scène l’apnéiste Guillaume Néry révèlent de manière onirique tous ces bouleversements.