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Citation de babel95


Augusta Balantyne dévisagea son mari, assis en face d'elle à la table du petit déjeuner.
- Si je vous ai bien compris, Brandon, vous avez engagé une jeune fille d'origine indéterminée et aux ressources limitées pour qu'elle vienne ici vous aider à rédiger...
Elle prit un ton glacial.
.... votre chronique familiale ?
- Non, vous ne m'avez pas bien compris, Augusta. Lady Ashworth qui, me semble-t-il, figure parmi vos amies, m'a recommandé sa soeur, une personne convenable et intelligente qui pourrait mettre de l'ordre dans mes papiers et prendre des notes sous ma dictée. On ne vous demande pas de la recevoir ; d'ailleurs, je ne vois vraiment pas ce qui vous inquiète. Elle ne saurait être plus ordinaire ou plus sotte que certaines de vos connaissances.
- Parfois, Brandon, j'ai l'impression que vous dites ça uniquement pour me provoquer. On ne peut pas choisir ses fréquentations en fonction de leur physique ni, malheureusement, de leur intelligence.
- Moi, je trouve ces critères tout aussi valables que la fortune ou la naissance.
- Ne soyez pas naïf, riposta-t-elle sèchement. Vous savez parfaitement ce qui compte en société, et ce qui ne compte pas. Cette personne ne prendra pas ses repas dans la salle à manger, j'espère ?
Il haussa les sourcils, surpris.
- Je n'avais pas pensé aux repas. Mais maintenant que vous le dites, peut-être la cuisinière pourra-t-elle lui préparer une collation qui lui sera servie dans la bibliothèque, comme à la gouvernante dans le temps.
- La gouvernante mangeait dans la salle de classe.
- Il n'y a que l'appellation qui change.
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