Une nuit, bourrée de Percodan, de Phénergan et d’autres opiacés pour me calmer et me faire dormir, pour que je cesse de poser des questions stupides – la maison était-elle bien fermée, ne risquait-elle rien ? Où était passé l’esquisse de Karl représentant saint Sébastien ? -, il m’est venu à l’esprit que la malédiction de la mémoire, c’est ceci : tout est éternellement présent.