Et viens vite. Livrés à nous-mêmes et à la vie seule, même si le vent se lève et éprouve notre équilibre, peu importe les turbulences, peu importe l’incertitude, tout peut bien s’agiter et être calme aussi, dans l’anonymat d’une chambre, caressons-nous enfin. À tant d’air alentour, on ne résiste plus. À tant d’audace non plus.
Viens, mon si curieux, si multiple et si premier amour, élançons-nous sans hâte puisque de tous et de nous deux, nous ne craignons plus rien, pas même l’abandon.