Quand il a choisi de devenir français, il a tourné le dos non seulement à son pays d'origine, mais à ses traditions et à ses souvenirs, s'interdisant ainsi toute nostalgie. Sa vie d'homme à construire l'intéressait beaucoup plus que son passé si riche et romanesque fût-il. Il regardait devant lui, pas derrière. Et il est mort trop jeune pour atteindre l'inévitable moment où l'on ressent le besoin de se retourner sur son passé et peut-être d'en transmettre quelques bribes.