Peter n’avait plus d’espoir.
Son bel amour à peine éclos avait perdu ses pétales sans même qu’un souffle les emportât. Ninon s’éloignait de lui en silence, à petits pas, si discrètement que les autres ne semblaient pas s’en apercevoir.
Une chance, une seule, d’aimer vraiment lui avait été donnée et retirée immédiatement. Désormais les années s’engouffreraient dans les replis de sa vie pour le ramener vers ses anciennes habitudes, rivières d’amertume rendues encore plus âcres avec le temps.
Chapitre 28