D’abord journaliste à l’Agence France Presse, en poste à Rome, Londres et Rio de Janeiro, puis avocat criminaliste, Antoine Duport s’installe au Brésil après son départ anticipé à la retraite. Il se consacre alors aux sports nautiques et à l’écriture. Souvent critique acerbe de la Justice, de l’Eglise, de l’Armée et de la Médecine, l’auteur dépeint dans nombre de ses romans les charmes de l'Amazonie brésilienne ou colombienne (L’ironie du sort, Requiem, Chemins de mémoire, Le toboggan, Le fils de l'ombre) et manifeste son goût pour le surréalisme et le symbolisme à travers Drôles de rêves et L’ île aux rats.
L’ensemble de son œuvre, encore inachevée, illustre, dit-on, la personnalité à la fois contestataire et tendre d’un homme de son temps.
Un soir, dans les couloirs de l’Assemblée Constituante naissante, il murmurera à un ami ces paroles lourdes de sens : « Il n’y peut y avoir de fatalité de l’injustice ! ».