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Citation de DOGONColas


Le voyage jusqu'à Marseille lui montra le fracas de la peste et le bien qu'elle laissait au monde : des routes désertes, des villages silencieux, des rues et des places délabrées. Les hommes s'évitaient et masquaient leurs visages. Les regards ne portaient que terreur et découragement. Chacun se recroquevillait derrière ses murs. L'horizon s'arrêtait aux barrières des maisons. La société des hommes avait volé en éclats. Marchés, fêtes, cérémonies ne mélangeaient plus les humains. Les cœurs s'étaient fermés. Ne restaient plus que des clans qui défendaient leur famille et leur territoire.

Chapitre 48 – Chassé
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