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Citations de Anton Pann (4)


Anton Pann
Avant que je t’aime

Avant que je t’aime,
Mon amour, mon amour,
N’importe où je dormais
Mon amour, mon amour

À présent que je t’aime,
Mon amour, mon amour,
Me reposer je ne puis plus
Mon amour, mon amour,

Vaincu, je me meure d’amour
Mon amour, mon amour,
Sans aucune défense
Mon amour, mon amour

Je brûle, je me consume à grand feu
Mon amour, mon amour
Je ne tiens plus en un lieu
Mon amour, mon amour

Ah, mais ne te dresse pas contre moi !
Mon amour, mon amour,
Je t’en supplie aies pitié de moi.
Mon amour, mon amour.

Ah, mais ne te dresse pas contre moi !
Mon amour, mon amour,
Je t’en supplie aies pitié de moi.
Mon amour, mon amour.

(1852)
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Anton Pann
Un parfait nigaud, dans les temps anciens,
Prit femme et voulut donner un festin.
Il fit provisions qui pouvaient suffire,
Mais ne songea point qu'il faudrait les cuire.
Son beau-père, oyant qu'on manquait de bois,
S'en fut à la ronde où dansaient les gars,
Criant :–Le plus fort d'entre vous, j'espère
Courra bien au bois me tirer d'affaire !
Son gendre aussitôt saute dans son char :
–Oui, j'y vais ! Il prend sa cognée, et part.
Arrivé, il vise un énorme chêne :
« L'emporter entier, ma foi, quelle aubaine !
Je les vois d'ici dire à qui mieux mieux :
V'là un marié comme on en voit peu ! »
Mais le soulever sur sa seule échine ?
Une idée lui vient : il mettra, pardine,
Son char près du tronc, qui va y tomber,
Et il n'aura plus qu'à le leur porter.
À l'œuvre aussitôt, il abat, halète :
Le chêne en tombant met le char en miettes.
Que faire à présent ? Se frotter les yeux,
Siffloter, perplexe et rêver un peu…
Entre-temps les boeufs sont partis ; il flâne,
La cognée au dos et le vide au crâne,
Croit les bœufs perdus, puis, s'en consolant,
Voit–tiens !–des canards filer sur l'étang.
Sans plus réfléchir, alléché, il jette
À l'un des nageurs sa hache à la tête
Et rate. Canards s'envolent très haut
Et l'outil fait plouf ! au milieu de l'eau.
V'là mon innocent qui se déshabille
Et plonge aussitôt parmi les lentilles ;
Et pendant qu'il nage en tâtant le fond,
Cherchant sa cognée au plus profond,
Un quidam s'en vient, qui les lieux explore,
Prend tous ses habits, file–et court encore.
Lors mon gars, tout nu et tout démuni,
Voyant alentour un champ bien fleuri,
Y cueille un bouquet, se disant, candide :
« Je ne serai pas rentré les mains vides ! »
Et, sans bois, revient parmi les rieurs,
Nu comme une anguille et portant des fleurs.

(« De la sottise, encore », extrait de « L'histoire du Verbe », dans la traduction d'Annie Bentoiu)
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Unul, întâlnind pe Hogea, s-a oprit a-l întreba
De s-a platit datoria. Iar el îi raspunse: Ba!
-Dar ce umbli fara grija, când te stii ca esti dator ?
- Grija – zise el – s-o poarte cel ce este creditor.
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Nastratin Hogea odată fiind la nuntă chemat,
Se duse în haine simple, ca sărac biet îmbrăcat;
Nuntașii astfel văzându-l nici în seamă nu-l băga,
Ci pe cei cu haine scumpe să trateze alerga;
Și după ce așezară la masă pe toți frumos,
Îl puseră și pe dânsul în colțul mesii de jos.
Nastratin văzând aceasta, se sculă-n grab alergă,
Și la un al său prieten să-i dea hainele-l rugă;
Dându-i hainele acela, se-mbrăcă galant pe loc,
Puse și-o blană asupră-și, cu postav roșu de foc,
Și așa mergând el iarăși la nunta ce-a fost chemat,
Cum îl văzură nuntașii, cu cinste l-a-ntâmpinat:
- Poftim, poftim, Hogea - efendi, către dânsul toți zicând,
L-a pus tocma-n fruntea mesii, fiecare loc făcând.
El dacă șezu la masă ș-a-ntins mâneca în vas,
Zicând: - Poftim, poftim, blană, mănâncă ce e mai gras !
Îl întrebară nuntașii: - Hogea-efendi ! zicând,
Pentru ce o faci aceasta, ș-întingi mâneca mâncând ?
- Pentru că, el le răspunse, eu întâi când am venit,
Cu hainele cele proaste, nimenea nu m-a cinstit,
Și când v-am dat bună ziua, abia mi-a zis: "Mulțămim!",
Iar cum venii cu acestea, toți mi-au zis: "Poftim, poftim !"
De aceea și eu blana să mănânce o poftesc,
Căci văz toți privesc la haine, iar persoana n-o cinstesc.


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