Et Ivane Dmîtritch ne regardait déjà plus sa femme avec un sourire, mais avec haine. Elle aussi le regarda, et elle aussi avec haine et fureur. Elle avait ses rêves étoilés, ses plans, ses idées. Elle savait très bien à quoi rêvait son mari. Elle savait qui, le premier, allongerait la patte sur son lot. « Il fait bon rêver aux frais d’autrui ! disait son regard. Mais dispense-t’en ! »
(Le Numéro gagnant)