Les musiciens laissent les notes voler librement, elles s’unissent, s’accouplent au hasard et laissent dans le ciel des trainées lumineuses qui à leur tour allient lumière et matière pour peindre et sculpter, fasciner et anéantir, tendre jusqu’à l’implosion les corps qui refusent de s’abandonner.
La musique
n’est pas faite pour tomber dans l’âme des mortels
Mais pour faire jouir les dieux inventés. p 36