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Critiques de Antonio Parras (15)
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Tu n'es pas le bon dieu petit chinois

Ian Mc Donald n'est ni un flic, ni un confesseur.

En Australie, quatorze fois plus étendue que la France, un corps de médecins, "the flying doctors", a été créé en 1928.

Ian Mc Donald est un des leurs.

C'est d'Alice Spring, au coeur du pays, qu'il se rend par avion chez ses patients isolés dans les immensités.

Ian Mc Donald est un médecin volant.

Pour lui, la vie n'est pas de tout repos !

Ian Mc Donald est un héros de bande-dessinée.

Il est apparu, en 1969, dans les pages du journal "Pilote".

La série est dessinée par Antonio Parras et écrite par Guy Vidal.

C'est une série réaliste, atypique, qui est parfois teintée de politique.

Paru en 1972, "Tu n'es pas le bon dieu petit chinois" est la dernière aventure de Ian Mc Donald.

C'est aussi le seul album d'une série qui est aujourd'hui complètement oubliée.

Et c'est dommage.

Car Ian Mc Donald a vécu, dans le journal d'Astérix et Obélix, quelques belles aventures, sous la forme de longues histoires à suivre :

"Le médecin volant" et "Le domaine interdit" en 1969, "Le grand complot" en 1971 ...

Mais aussi en quelques courts récits de 16 planches dans la version Super Pocket du journal :

- "Rendez-vous à Sly-Grog !", "le carnaval des moutons", "la plus longue nuit", "comme une bête au fond de son trou", "les assassins invisibles" et "une voix dans la nuit" qui, dans le super pocket n°7, n'était décliné qu'en 8 planches ...

Et même, un court récit en deux planches, "épidémie à Hervey Bay" où il fût, en 1970, victime d'un poisson d'avril de mauvais goût !

Lorsque la maison "Dargaud" se lancera dans la parution des reprises intégrales des séries qui ont fait le succès de Pilote,

- Ce jour viendra ! -

ce jour-là, on retrouvera avec plaisir le Doc et l'on découvrira qu'il est mort deux fois ! ...







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Tu n'es pas le bon dieu petit chinois

"Tu n'es pas le bon dieu petit chinois", c'est la phrase que jette Ian Mac Donald à Chong Bi Lynch qu'il a contribué à faire élire maire de Hervey Bay

Je ne connaissais de cette bande dessinée parue dans Pilote au début des années 70, que la fin qui me plongeais -par intermittence- dans une longue interrogation.

Et samedi dernier, jour de trouvaille chez Emmaüs, je trouve Tu n'es pas le bon dieu petit chinois... Et c'est le seul récit des aventures de Ian Mac Donald qui ait fait l'objet d'une reprise en un album dix ans après sa parution dans Pilote. Ouah! La chance.

Pilote, dans ces années d'après-68, proposait des histoires plus noires, plus politiques, plus adultes... Diantrement malignes, aussi. Et Vidal de proposer, à travers cette aventure d'un "médecin volant" australien, un récit éminemment transposable en France...

Et, plus étrange et perturbant, transposable dans notre pays en cette deuxième décennie du vingt-et-unième siècle.

Vidal et Parras mettent donc en scène les élections municipales dans une ville australienne. Ian Mac Donald a retiré sa candidature, au profit du chinois du titre (vous savez, celui que Ian dit "ne pas être le bon dieu")... Chong Bi Lynch qui se trouve la victime des ragots et basses manoeuvres de son adversaire...

Le lecteur retrouve, dans cet avant élection, les thèmes de la peur de "l'envahissement" (cela ne vous rappelle-t-il rien?) par les étrangers - chinois en l'occurrence - ; la sécurité des braves gens et les promesses à tout le monde.

Le chinois est finalement élu grâce à l'aide déterminante de Ian Mac Donald qui démontera la machination du camp adverse.

Et Chong Bi Lynch va entreprendre le nettoyage musclé de la ville avec milice et actions coup de poing, emplis de bons et sains principes.

Peut-être que Ian Mac Donald ne va pas trop apprécier.

Le remède de cheval apporté par le nouveau maire, ne va-t-il pas s'avérer pire que le mal?

Il serait bon et profitable à tous, que ce récit de Vidal et Paras ainsi que les aventures de Ian Mac Donald qui l'ont précédé, fasse l'objet d'une intégrale.

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Ivanhoé

1194 - L'Angleterre est sans maître, son roi, Richard Cœur de Lion, a été fait prisonnier en Autriche, au retour de la croisade....et ce soir là, Quelques cavaliers normands traversent l'immense forêt anglaise qui s'étend entre Doncaster et Sheffield.

Ils sont menés par Aymer, prieur de Jorvaulx et par le chevalier Brian de Guilbert, commandeur de l'ordre des templiers.

Ils se rendent, par la route de Rotherwood, au château de Cédric le saxon.

Ils sont importuns mais nul ne se voit refuser l'accueil à Rotherwood.

Les arrivants sont introduits dans la grande salle.

Lady Rowena brûle d'avoir des nouvelles de Palestine où son frère, renié par son père pour avoir désobéi, est parti se battre.

Au même moment, un étranger sollicite l'hospitalité.

Il se nomme Ysaac d'York. Il est israélite....

Durant le repas, pour un bracelet en or offert par Cédric le saxon, il évoque les noms des chevaliers, premiers en honneur et en courage, qui soutinrent dignement durant la croisade la gloire de l'Angleterre.

Le premier était Richard d'Angleterre, le second le comte de Leicester, le troisième sir Thomas Multon de Guilsland, le quatrième sir Edwin Turneham et le cinquième était un chevalier de moindre réputation....le chevalier Ivanhoé.

Un tournoi est annoncé pour le lendemain à Ashby.

Le templier Brian de Bois Guilbert lance un défi à cet Ivanhoé, pourtant absent, que le mystérieux pèlerin israélite relève.....

Sous-titrée "le chevalier à l'armure noire" dans le 25ème numéro du journal "Pilote" où sont publiées, en avril 1960, les deux premières planches, cette flamboyante et superbe aventure est annoncée comme "une adaptation fidèle du roman le plus fameux de Sir Walter Scott, tirée du texte original et réalisée d'après d’authentiques documents d'époque".

Les dessins sont d'Antonio Parras.

Le texte est de Franck Murray, alias Bernard Leroy, plus connu sous le pseudonyme de Fronval et dont le vrai nom est Jacques Garnier.

De facture et de style très classique, cette magnifique BD réalisée avec talent par deux grands noms du neuvième art, est passionnante.

Elle résonne comme un vieux film de Richard Thorpe, présenté dans une "dernière séance", comme un pur moment de plaisir, presque oublié, revenu du début des années 60 juste pour notre plus grande joie.
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Le méridien des brumes, tome 1 : Aubes pourpres

Londres, mais un Londres qui n’existe pas, puisqu’il est uchronique et steampunk. Malgré tout, les codes sont bien là, pas de doute, nous sommes à Londres. Et nous avons déjà un type pendu par tous les membres de son corps (assassiné sans aucun doute).



L’Équarrisseur a encore frappé. Il demande une rançon pour s’arrêter. Dans le but de le traquer, on fait appel à un chasseur anglais, expatrié en Afrique.



Les dessins d’Antonio Parras ont un petit air de famille avec ceux de Jean Giraud, pour peu, je me serais crue dans une sorte de planche de Blueberry ! Même si certains personnages ont des sales gueules…



Et le steampunk, dans tout cela ? Je vais le signaler pour les allergiques au genre ou pour les débutant(e)s qui auraient peur que ce genre ne leur saute à la figure, sans prévenir. Normal, on parle de machines à vapeur et d’un monde où ce n’est pas la fée électricité qui fait la loi.



Pas de stress, hormis quelques machines (comme dans des grandes cases montrant la ville de Londres), un superbe dirigeable, des fiacres à vapeur, bref, rien de rébarbatif pour un/une novice/allergique en la matière. Le genre permet de s’exonérer d’une partie de ce qui était l’époque victorienne, sans faire d’anachronisme.



John Cole, le chasseur, est aussi un bon enquêteur, à la Sherlock Holmes, faisant des déductions, d’après une chaussure (et son pied dedans), montant des pièges.



Cette bédé ne va pas révolutionner le genre, mais elle possède quelques mystères non encore résolus après ce premier tome, des fausses-pistes, du suspense, de l’action et un duo qui marche bien entre John Cole et la jolie aliéniste, miss Harriet Butten, puisqu’ils enquêtent à deux et que la dame n’est pas une imbécile.



Cette bédé n’est pas une mauvaise découverte et j’ai hâte d’aller lire la suite afin de comprendre les tenants et aboutissants de tous ces meurtres.


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Le méridien des brumes, tome 2 : Saba

Le second et dernier tome commence avec une planche en Afrique, face au massacre de tous les habitants d’un petit village et nous retrouvons Idriss, le copain de notre John Coleridge.



Le tome 1 s’était terminé sur la mise hors d’état de nuire de l’équarrisseur. Je me doutais que ce n’était pas fini puisque ma lecture m’avait appris un truc que je ne dirai pas ici (sauf si on me paie, bien entendu, alors je dirai tout).



Les dessins, je les ai trouvés moins bons que dans le premier tome. Ici, certains visages semblaient difformes et leur teint était des plus horribles (chez un médecin, on ne vous laisse plus sortir, si vous vous présentez avec une aussi vilaine teinte de peau, limite momie).



Le côté steampunk est toujours bien présent, sans que cela choque, puisqu'il s’intègre bien dans ce Londres Victorien.



Comme l’époque s’y prête, à partir du moment où le collègue de John Coleridge, Idriss, africain de son état, va arriver à Londres, le racisme et les préjugés vont être de sortie.



Quand on ne demande pas à John si son domestique comprend notre langue, c’est un aubergiste qui dit que la clientèle a peur de leur cannibale, qu’il en a vu à une exposition, mais que ces derniers étaient en cage… Ne hurlez pas, il n’y a pas si longtemps de ça, en France, en 1994, il y avait encore un zoo humain.



Au moins, Idriss pour utiliser les préjugés des gens pour arriver à ses fins, ce qui est intelligent.



Il restait plusieurs mystères à éclaircir dans cet album et notre aliéniste, miss Harriet Butten, va nous les résumer : comment l’équarrisseur a-t-il pu établir un lien entre John et Mary (une victime, ancienne fiancée de John) ; qu’est-ce que cette pauvre fille a pu raconter sous la torture pour que le tueur modifie ses exigences et pourquoi provoquer un duel avec John au travers de la personne qu’était l’équarrisseur ??



Et j’oubliais : pourquoi l’époux de Mary a-t-il caché que son épouse avait été torturée d’une aussi horrible manière ?



L’album possède quelques belles réparties, un peu en décalage, notamment lorsque John parle à Miss Harriet et que Mr Drury, le conseiller de la reine, une sorte de punk, se fait agresser et se défait des types assez facilement, sans que les deux autres s’en aperçoivent.



Par contre, ce tome m’a semblé un peu foutraque, avec trop d’événements qui se passaient et le tout m’a semblé brouillon, suite à ce trop plein d’informations.



À la moitié du récit, on a une sacrée révélation qui nous est faite (que je n’avais pas vu venir) et ensuite, on nous parle d’un gigantesque trésor en Afrique et là, on comprend pourquoi on a tenté de faire revenir Coleridge du continent africain.



Si le premier tome laissait présager du bon, le second ne confirmera pas cette impression, que du contraire, il donnera l’impression de se vautrer par terre tant le scénario est parti dans tous les sens.



Au moins, une fois lu le second tome, on comprend les assassinats qui se sont passés en Angleterre, en Afrique, pourquoi on tuait les vieux sages des tribus, mémoires orales de l’Histoire et pourquoi il fallait que Coleridge revienne en Angleterre.



Un second tome bien en deçà du premier.


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Le Lièvre de Mars, tome 1

Un grand plaisir pour moi de redécouvrir cette BD, déjà lue il y a 27 ans... L'histoire est intacte et fonctionne toujours très bien. Peut-être même encore mieux dans le contexte mondial actuel et son lot quotidien de théories du complot.

Le dessin est parfois brouillon, mais c'est un style assumé, et il sert bien l'ambiance générale.

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Le Lièvre de Mars, tome 9

J'avais mis 4 étoiles aux tomes 1 à 8, une histoire que j'ai beaucoup aimée, et qui semblait loin d'être terminée. Par contre, avec ce tome 9, il y a un gros problème : plus de la moitié de la BD sert à raconter ce qui se passe dans le tome 1, sans rien apporter de plus ! On est à la limite de l'escroquerie ! Je ne saurais pas dire si les dessins sont identiques, ou s'ils ont été refait (je n'ai plus le tome 1), mais l'artifice est un peu grossier. J'aurais accepté une ou deux pages, mais là... 25 !!

D'après ce que je constate, il n'y a pas d'autre tome après ce tome 9, l'histoire s'arrête net, sans raison. Que s'est-il passé en 2003 ? Mystère.
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Le Lièvre de Mars, tome 8

Un grand plaisir pour moi de redécouvrir cette BD, déjà lue il y a 27 ans... L'histoire est intacte et fonctionne toujours très bien. Peut-être même encore mieux dans le contexte mondial actuel et son lot quotidien de théories du complot.

Le dessin est parfois brouillon, mais c'est un style assumé, et il sert bien l'ambiance générale.
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Le Lièvre de Mars, tome 7

Un grand plaisir pour moi de redécouvrir cette BD, déjà lue il y a 27 ans... L'histoire est intacte et fonctionne toujours très bien. Peut-être même encore mieux dans le contexte mondial actuel et son lot quotidien de théories du complot.

Le dessin est parfois brouillon, mais c'est un style assumé, et il sert bien l'ambiance générale.

A noter le changement de dessinateur.
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Le Lièvre de Mars, tome 5

Un grand plaisir pour moi de redécouvrir cette BD, déjà lue il y a 27 ans... L'histoire est intacte et fonctionne toujours très bien. Peut-être même encore mieux dans le contexte mondial actuel et son lot quotidien de théories du complot.

Le dessin est parfois brouillon, mais c'est un style assumé, et il sert bien l'ambiance générale.
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Le Lièvre de Mars, tome 6

Un grand plaisir pour moi de redécouvrir cette BD, déjà lue il y a 27 ans... L'histoire est intacte et fonctionne toujours très bien. Peut-être même encore mieux dans le contexte mondial actuel et son lot quotidien de théories du complot.

Le dessin est parfois brouillon, mais c'est un style assumé, et il sert bien l'ambiance générale.
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Le Lièvre de Mars, tome 4

Un grand plaisir pour moi de redécouvrir cette BD, déjà lue il y a 27 ans... L'histoire est intacte et fonctionne toujours très bien. Peut-être même encore mieux dans le contexte mondial actuel et son lot quotidien de théories du complot.

Le dessin est parfois brouillon, mais c'est un style assumé, et il sert bien l'ambiance générale.
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Le Lièvre de Mars, tome 3

Un grand plaisir pour moi de redécouvrir cette BD, déjà lue il y a 27 ans... L'histoire est intacte et fonctionne toujours très bien. Peut-être même encore mieux dans le contexte mondial actuel et son lot quotidien de théories du complot.

Le dessin est parfois brouillon, mais c'est un style assumé, et il sert bien l'ambiance générale.
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Le Lièvre de Mars, tome 2

Un grand plaisir pour moi de redécouvrir cette BD, déjà lue il y a 27 ans... L'histoire est intacte et fonctionne toujours très bien. Peut-être même encore mieux dans le contexte mondial actuel et son lot quotidien de théories du complot.

Le dessin est parfois brouillon, mais c'est un style assumé, et il sert bien l'ambiance générale.
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Le Lièvre de Mars, tome 8

Rapide résumé des 9 albums composant cette série. Au départ un scénario qui met l'eau à la bouche (Prix du meilleur scénario Angoulême 1995). Cela commence par 4 albums d'une extrême violence où tous ceux qui ont côtoyé notre Lièvre se font massacrés par des forces occultes. Puis 4 autres albums d'une bouffonnerie et un humour qui dénotent par rapport aux albums précédents. Et pour finir un dernier album complètement inutile qui fait un résumé des albums précédents. Entre temps on a perdu le dessinateur (Parras) dont le dessin très particulier était une sorte de signature graphique réussie de cette série

La fin reste ouverte. Mais fort heureusement l'histoire s'arrête là car je pense que, passée l'idée lumineuse de départ, Cothias n'avait aucune idée de la façon dont il allait embarquer ses lecteurs.
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