La fin de la guerre n'apporte pas de changement notable à la condition féminine. Par crainte du chômage, elles sont encouragées à revenir dans leur foyer. Le Code civil les déclare toujours incapables juridiquement et les maintient sous l'autorité de leur père puis de leur mari. Les valeurs traditionnelles sont réaffirmées et empêchent notamment la reconnaissance de leurs droits politiques: les femmes n'obtiennent pas le droit de vote et restent donc exclues de la citoyenneté.
Lors du déclenchement du conflit, les ressortissants des puissances ennemies se trouvant sur le sol français sont placés en résidence forcée. On craint, en effet, de laisser circuler de potentiels espions ou de laisser repartir de futurs soldats ennemis.