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Critiques de Arielle Meyer MacLeod (4)
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Tourner la page (avec Balzac)

Merci aux éditions Zoé et à Babelio de m'avoir permis de lire ce livre, que je chronique avec un certain retard...

Le titre, et notamment sa parenthèse, m'intriguait. Dans le titre apparaît déjà la dualité entre les deux genres de ce livre : l'autofiction et la critique littéraire d'une nouvelle de Balzac.

C'est la partie "autofiction" qui m'a le plus intéressée. Ce récit d'une rupture et de la tentative de la narratrice de tourner la page m'a rappelé Annie Ernaux, auteure d'ailleurs citée. Le style est ici très travaillé, et j'ai tout d'abord trouvé le récit trop bien écrit pour me laisser toucher véritablement par l'histoire. Je ressentais une espèce de décalage entre la violence des sentiments et le travail d'orfèvre de l'écriture. Puis, je me suis laissée emporter. Un auteur à découvrir !
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Tourner la page (avec Balzac)

Je tiens a remercier tout d'abord masse critique pour m'avoir permi de recevoir ce roman ! J'ai beaucoup l'écriture, la façon d'amener les choses. L'histoire est très touchante et m'a parfois beaucoup émue, je recommande vraiment ce roman ! Le retour en arrière de son aventure avec son compagnon appelé juste P est vraiment poignante et très émouvante a certains passages ! La narratrice essaie tant bien que mal à comprendre comment l'homme qui fut son mari à pu lui tourner le dos de cette manière pour enfin l'oublier... Nous pouvons vraiment ressentir toute la tristesse ressenti par cette femme lors de cette rupture qui fut si douloureuse pour elle... J'ai vraiment beaucoup aimé.
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Tourner la page (avec Balzac)

Ce livre court est une petite perle rare qui se tient entre critique littéraire, récit intime et enquête sur l’écriture de soi.



Point de départ : une rupture. Autre point de départ : le seuil qui ouvre la voie quasiment royale à la Comédie humaine ; un seuil très modeste pourtant, celui de la boutique quelque peu obscure du marchand drapier monsieur Guillaume, à l’enseigne du Chat-qui-pelote.



Cela fait des années qu’un essai sur ce premier roman de la Comédie humaine dormait au fond d’un fichier d’ordinateur de la narratrice.

Puis c’est à l’occasion de la rupture brutale et douloureuse avec son compagnon P qu’elle retrouve, non sans peine, cet essai.



'Passer à autre chose', 'faire son deuil', 'tourner la page', autant de phrases faciles et banales qu'on vous conseille pour expulser un douloureux passé qui ne se conjugue plus, figé dans le temps. Mais peut-on vraiment l'expulser ?



La narratrice se tourne alors vers le réalisme balzacien et le texte de La Maison du Chat-qui-Pelote. Notamment l'obsession qu'avait le personnage Théodore de Sommervieux avec l'image d'Augustine, la fille du maître drapier. La narratrice donne une analyse magistrale de ces deux personnages qui inaugurent la Comédie humaine de façon si tragique.



Réussit-elle à franchir le seuil avec Balzac, le seuil qui nous dévoile les secrets de son œuvre immense, et le seuil d'une nouvelle vie où P ne la hantera plus, tourner la page avec Balzac ?
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Tourner la page (avec Balzac)

A l'occasion d'une rupture avec P., son compagnon, l'auteur se replonge dans une critique faite de "La maison du Chat-qui-pelote", nouvelle qui précède la longue série de "La comédie humaine" de Balzac.



Dans la nouvelle, un riche aristocrate s'éprend d'une jeune fille de marchands avant de l'abandonner pour de plus fraiches conquêtes. Et dans la vie d'Arielle Meyer MacLeod, car il s'agit bien de l'écrivain, dans cette autofiction, la rupture consommée appuie sur une douleur encore vivace pour celle qui a été quittée.



C'est que la narratrice revit l'histoire d'échouée, réapprend la vie en solitaire et ne parvient pas à comprendre comment celui qui l'avait hier courtisée a pu se détourner d'elle. Sont étalés quelques instantanés de vie, notamment comblés par les enfants, mais aussi ces petites douleurs infimes qui sont toutes personnelles et livrées avec beaucoup de poésie. L'auteur invoque quelques grands noms comme rempart à la réalité : Annie Ernaux, Kleist, Lacan, Paul Ricoeur... de quoi doucement s'affranchir du péril sentimental et de la douleur intérieure.



Ce livre a été lu dans le cadre de l'opération Masse critique menée par Babelio en partenariat avec les éditions Zoé. Merci beaucoup !
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