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3.4/5 (sur 5 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : L'Isle-Jourdain, Gers , le 13/10/1875
Mort(e) à : Perpignan , le 15/01/1944
Biographie :

Armand Praviel est un poète, journaliste, critique littéraire, comédien et romancier français.

Armand Praviel est licencié en droit en 1895 et docteur en 1898 après avoir soutenu une thèse sur la criminalité de l’enfance.

À 24 ans, il adopte une cape noire doublée de velours rouge, qu’il ne quittera plus jamais. En 1895 il écrit ses premiers poèmes, qui sont publiés en octobre 1907. Alors qu’il joue une pièce de théâtre à Montauban, il rencontre Marguerite Duval, qu’il épouse à Reims.

En 1897, il fonde à Toulouse la revue littéraire "l'Âme Latine" dont il sera directeur jusqu'en 1910, quand la revue fut reprise par la Revue des Pyrénées. En 1910, il est élu mainteneur de l'Académie des Jeux floraux, où il est reçu par le Marquis de Panat, châtelain de l'Isle-Jourdain.

Pendant la Première Guerre mondiale, le lieutenant Armand Praviel est fait prisonnier par les Allemands. Il profite de cette inactivité et de son statut d’officier pour lire l’intégralité de l’œuvre de Balzac et pour écrire son premier roman, qui eut un succès considérable.

Sa femme, à la santé précaire, le quitte en 1929. Il meurt à Perpignan, chez son gendre, le 15 janvier 1944, et inhumé, comme son testament le stipulait, dans sa vieille cape noire. Ses cendres sont transférées dans le caveau familial du cimetière de l’Isle-Jourdain en octobre 1945.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Pendant soixante ans, cette nouvelle Ophélie a traîné lamentablement une existence inconsciente dans ce doux pays de Belgique qu'elle n'aurait jamais dû quitter.
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L'archiduc, lui, se consolait de sa disgrâce avec plus de facilité. Il faisait construire Miramar sur un éperon de rocher, il s'avançait hardiement dans la mer, au milieu de touffes de palmiers, d'orangers, de magnolias. Il y abritait ses rêves déçus et les berçait en écrivant des vers.
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Le 24 février 1817, dix heures du matin, la grande chambre du vaisseau-amiral, dans le sinistre port militaire de Rochefort.
En réalité, ce prétendu vaisseau-amiral n'est qu'un ponton, amarré à quai, immobile sur les eaux vertes de la Charente, et au dessus duquel flotte le pavillon du commandant de la marine.
En vertu d'une ordonnance de ses majesté Louis XVIII, roi de France et de Navarre, datée du 7 janvier précédent, un conseil de guerre maritime a été convoqué là par Mr Antoine Germain Bidé de Mourville, contre-amiral, chevalier de l'Ordre-Royal et Militaire de Saint-Louis, major général de la marine, faisant fonction de commandant par intérim, conformément aux dispositions de l'article 39, section 3 du 22 juillet 1806....
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L'idéale Basilique

Or, j'ai rêvé le Ciel comme une Cathédrale,
Avec des voûtes où pendaient des étendards
Et des lustres remplis de cierges en spirale.

Des vitraux flamboyaient ; au milieu des soudards.
Le Roi-Christ y tombait, portant sa Croix divine ;
Sébastien y saignait, percé de mille dards ;

Ulcérée, y priait dans l'angoisse, Lydwine ;
Jérôme, se frappant le cœur de durs cailloux,
Y sanglotait au fond d'une abrupte ravine ;

Tous les crucifiés de l'Amour, tous les fous.
Dont le front maintenant se nimbait de lumières,
Y paraissaient sous les clartés d'un soleil doux.

Des exemples sans fin coloraient les verrières :
Ici, Grégoire avec l'Oiseau divin ; plus loin,
Thomas d'Aquin rythmant les chantantes prières ;

Et, toujours enflammé du céleste Besoin
De fuir le Monde et d'être ignoré, Benoît Labre,
Tout loqueteux, était accroupi dans un coin,

Dan la rosace, en haut, le bon Roy Loys, glabre
Et pâle, d'une main sortant du bleu mantel
Refusait le Koran, et l'Empire, et le Sabre ;

Et les Rois : Ferdinand, défenseur de l'Autel,
Henry, Kanut, Etienne, Edouard d'Angleterre
Et d'autres, entouraient le Monarque immortel.
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Quand même !
A mon ami J. R. de Brousse

Quand même, par delà les voiles d'ici-bas.
Nous ne trouverions point le Paradis céleste ;
Quand même il mentirait, cet immuable geste
Des Clochers, vers un ciel qui n'existerait pas ;

J'aurai du moins vécu, désireux du Trépas.
Travailleur obstiné pour faire œuvre qui reste,
Et, la lutte du siècle étant pour moi funeste.
Loin des sentiers impurs j'aurai porté mes pas !

J'aurai rêvé, près des Autels tout blancs de cierges,
C'es fresques de jadis où vont Martyrs et Vierges,
Dont les tons par l'encens furent atténués ;

Et j'aurai dit des vers aux rimes argentines,
Pieux, — comme ces vols d'Anges asexués
Sur le ciel d'or des mosaïques byzantines...
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Malgré l'inertie des ministres, les temporisations de Maximilien, l'impératrice arrivera à promulger l'abolition des châtiments corporels, une juste limitation des heures de travail ; elle fit garantir aux Indiens le paiement régulier de leurs salaires, et prit diverses mesures pour les arracher à l'odieux engrenage de leurs dettes (...)
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À ma Mère
Si, lisant mon œuvre, on s'arrête
Quelquefois, et l'on dit : « C'est bien ! »
Je m'écrierai, le cœur en fête :
« Mère, à toi l'honneur en revient !

L'Amour du Beau, la sainte Flamme,
La Bonté, le Savoir, la Foi,
C'est toi qui les mis en mon âme...
— Et le Mal ne vient que de moi. »
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Elle gouverna pour celui qui s'abandonne, Elle présidera le conseil des ministres, visitera les hôpitaux, les écoles, les oeuvres philantropiques, recevra solonnellement au palais, coiffera la diadème, accrochera le manteau impérial à ses épaules, traversera sa capitale en grand arroi.
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Les Mexicains, dans un morne silence, regardaient s'égloigner sans comprendre ces soldats d'Europe, qui avaient prétendu si haut tout réorganiser dans leur pays, et s'en allaient maintenant, les laissant retomber dans leur anarchie et leurs dissensions éternelles.
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- On peut tout faire avec des baïonnettes, disait le prince Napoléon, excepté s'asseoir dessus.
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