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3.71/5 (sur 17 notes)

Nationalité : Ukraine
Né(e) à : Kolomyia, Ukraine , le 02/12/1981
Biographie :


Né en 1981, Artem Chapeye, de son vrai nom Anton Vassyliovytch Vodiany, est un écrivain, journaliste et traducteur ukrainien.

Il a séjourné, travaillé et voyagé aux États-Unis et en Amérique centrale.

Plusieurs de ses récits ont été traduits en anglais, en polonais, en tchèque et en slovène.

Reporter pendant la guerre du Donbass, il a été deux fois finaliste du prix journalistique Honneur de la profession et quatre fois finaliste du prix BBC Livre de l’année en Ukraine avec le roman Loin d’ici, près de nulle part, Editions Bleu&Jaune 2015,




Source : Editions Bleu&jaune
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Je sais en revanche qu'en Ukraine ceux qui sont allés défendre leur pays après l'invasion des Ténèbres parlent bien moins de " patriotisme " que les leaders d'opinion à l'arrière-front.
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Je suis écrivain de profession et je me suis surpris à m'inquiéter bêtement : je ne trouvais pas de mots.
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Imaginons. Les années 1940. La françe sous l' occupation nazie. Question : que dois-je faire dans cette situation, moi, personnellement ? Rester avec ma mère qui a tant besoin de moi, son fils, ou bien rejoindre la résistance ? La réponse est simple: je ne connais pas le choix tant que je ne t'ai pas fait. Je deviendrais ce que je serais après avoir fait mon choix existentiel. L'existence précède l'essence.
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L’épouvantail avait été confectionné par Coco junior et ses gamins, auxquels Bily avait interdit de venir à l’action en raison de leur jeune âge. Ce dernier avait décidé de mener une action publique : l’action directe doit être complétée par une influence sur l’opinion. Bily était un intellectuel. Il était en train de raconter à plusieurs journalistes de la presse locale que l’épouvantail représentait un kebabier. Les patriotes de la ville et du pays étaient révoltés par la propagation de l’infection étrangère à Bily Sad et dans tout le pays. Rien que l’année dernière, quatre nouveaux kebabs avaient ouvert à Bily Sad.

– Mais c’est bon, ça, pouffa un photographe corpulent.

Bily ignora cette remarque avec placidité.

– Savez-vous qui a saccagé les kiosques ouzbeks ? l’interrogea une journaliste rousse de Bily Sad TV.

Oleksander Bileïtchouk répondit :

– Question suivante.

Serhïï observait Bily. Il faudrait aussi que j’apprenne ce flegme qui est propre à Bily.

Saccager les kiosques la nuit était devenu le passe-temps de Coco. Ce n’était pas tous les soirs qu’on pouvait choper un étranger qui s’était installé ici. En revanche, il y avait toujours des kiosques à proximité. Bily encourageait Coco, il lui fournissait des listes avec les adresses de kiosques qui appartenaient à des tchourkas non slaves. Coco emmenait son frangin et ses gamins à l’action. L’action directe par-dessus tout ! Et puis, en s’entraînant sur les kiosques, les gamins se préparaient à des actes plus sérieux. Mais la violence simple et bête commençait à gaver Serhïï. Les actions publiques que Bily organisait étaient mieux.

Avec son flegme bien à lui, Bily expliquait aux crétins de journaleux que les participants à l’action n’étaient pas xénophobes, mais patriotes. Ils pensent à la santé de la nation, car on ignore de quoi est fait ce kebab et depuis combien de temps il est là.
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Ce n'est peut-être pas pour rien que, pendant la Seconde Guerre mondiale, Saint-Exupéry a écrit Le Petit Prince, et camus L'étranger, où la guerre n'est pas vraiment présente. Peut-être s'agit-il de l'unique façon acceptable d'écrire en temps de guerre.
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Ils l'avaient malgré tout renvoyée. Dans le service, il y avait trois candidates au licenciement : Olia, Bileïtchoutchka et Vira Kotchoubeï. C'est le comité syndical qui décidait qui licencier. Ils préparaient l'entreprise publique Télécom à la privatisation. Tout le monde savait déjà que c'était leur oligarque Ihor Nahovitsyn qui la rachetait. Avant la privatisation, ils devaient optimiser Télécom. Mais qui optimiser, ça, ils le décidaient entre eux. On ignorait seulement s'ils renverraient une ou deux personnes de leur service. Une seule, c'était évident : Virka Kotchoubeï, car elle avait moins d'années d'expérience et n'avait pas d'enfants. Mais deux ?
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Jusqu'au dernier jour de la paix, nous ne croyons pas que cela pourrait se produire.
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Tout le monde sait que la guerre est horrible mais cela n'arrête pas les guerres.
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Nous sommes obligés d'épuiser la dictature par nos propres souffrances.
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En 2023, en Pologne, dans le centre d'aide aux enfants ukrainien évacués suite aux bombardements, il y avait une annonce de six mots :" Rigoureusement interdit d'apporter des ballons. "
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