Tu vois que j'avais raison de dire que l'aspiration du peuple pour la justice perdue est toujours vivace et qu'il se trouve toujours quelqu'un, le fils d'un homme, qui se lève, reçoit le Mot et part avec la fureur aux entrailles... et quand il a été vaincu, quand il a fini sur la croix, au bout d'un certain temps, il s'en lève un autre, et plus tard encore un autre, et ils se passent le Mot de génération en génération... C'est comme une course éternelle en relais qui a commené dans la nuit des temps, quand le dieu prodigue des villes et de l'agriculture a tué le dieu du désert et des bergers.