Chansons qui parlaient de trafics et de morts, de rafales de balles, de chargements de coke, d'avions Cessna et de camionnettes aménagées, de fédéraux, de guachos, de trafiquants et d'enterrements.
De même qu'en d'autres temps il y avait eu les corridos de la révolution, les corridos de la drogue étaient maintenant les nouveaux poèmes épiques, la légende moderne d'un Mexique qui en était arrivé là et n'avait plus l'intention de changer, entre autres parce qu'une partie de l'économie nationale en dépendait.
Un monde marginal et dur, armes, corruption et drogue, où l’unique loi qui n'était pas violée était celle de l’offre et de la demande.