L’invité entre dans le couloir avec un large sourire. Il s’est invité par téléphone il y a à peine quinze minutes et fait maintenant comme si c’était la chose la plus normale du monde ! Gisela Kowalke sourit d’un air aigre et ferme la porte. Pendant un court instant, elle lui tourne le dos.
L’attaque est rapide et silencieuse, elle est saisie par-derrière, une main lui comprime la bouche et le nez. Prise de panique, elle lève les bras, s’agrippe à l’avant-bras de son agresseur, mais à peine tente-t-elle de se libérer de l’étreinte que ses forces s’amenuisent ; ses membres se relâchent, les contours flous de la porte de l’appartement forment une dernière image que Gisela Kowalke emporte de l’autre côté.
Il est trop tard. Tout est déjà arrivé.