- En réalité, c'est toi que je voulais voir.
Je m'arrêtai et me tournai vers lui
- Pourquoi ?
Je m'étais si bien habituée à la solitude que je ne pouvais envisager l'intérêt de l'autre à mon égard que comme une menace. Une sensation pareille à l'inquiétude qu'éprouve un animal sauvage en face d'un être humain. J'avais peur qu'on ne réveillât le cadavre que je portais en moi.