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Citations de Astrid Causse (12)


- Evidemment! Murmurais-je. Je suis dans la ville du fantastique c'est pour cela que tout me paraît disproportionné.
De Sergueï Eisenstein (Ivan le terrible) à John Ford (les raisins de la colère) en passant par Victor Fleming (Autant en emporte le vent) et sans oublier Alfred Hitchcock (Soupçons), ils étaient tous là, mes réalisateurs préférés, ces films que j'avais vu et revu pour le plaisir. Tout y était. Que de merveilles s'offraient à mes yeux. Je ne savais plus où donner de la tête. Les étagères étaient immenses et s'étendaient à perte de vue. En m'approchant de plus prés, je vis que tout était en mouvement. Je ne sais pas si je m'exprime bien mais les objets étaient comme animés d'une magie mystique venue d'un autre monde. Mon esprit n'arrivait pas à y croire. J'avais l'impression d'être dans un rêve éveillé où chaque chose est irréelle. Je m'apprêtais à saisir un livre nommé « Vingt mille lieues sous les mers » quand tout à coup :
- Tu as besoin d'aide? Dit une voix grave derrière moi.
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Le vent tumultueux laissa place à une véritable tempête de neige mêlée à une pluie fine et pénétrante. Eleanor se réfugia sous sa couverture qu’elle avait elle-même tricotée. La température intérieure approchait les dix degrés et elle ne voulait pas prendre froid alors que son rêve allait bientôt se réaliser. En effet, Malard avait mis un point final à son histoire et le lendemain, elle devait la présenter à la seigneurie du village. Sylvain de Vaneim, le duc d’Indar avait organisé un tournoi centré sur les récits légendaires. Mais elle craignait que les conditions climatiques ne ruinent tous ses efforts. L’orage gronda au loin qui la fit frissonner. Elle détestait au plus haut point le terrible bruit que produisait la rencontre de ces nuages qu’elle imaginait être quelques esprits malins. Elle n’allait – cependant – pas laisser de simples flocons et un peu de vent mettre à néant tant de mois d’acharnement.
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J'étais terrorisé à l'idée de devoir affronter cette créature maléfique.
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Je ne suis pas morte comme cela Paul, coupa Annabelle. Je vais te le dire. C'est un fantôme sanguinaire, avide de cruauté et dépourvu d'âme qui m'a tuée.
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Laura regarda son pouce et constata qu'il ne restait plus que quelques gouttes qui perlaient.
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La pierre qui était brisée près de sa tête de lit se reconstitua d'elle-même et un souffle glacial se propagea dans toute la pièce.
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« – Espèce de salaud, dis-je en me tournant pour faire face à Jared.
– Jette ton arme.
– Non.
Il me donna une gifle qui me fit tomber à la renverse et m'arracha l'arme des mains. L'homme à la cicatrice et son collègue se mirent à rire. Leur sourire était immonde. J'avais envie de hurler, de m'enfuir mais Jared pointait toujours son arme sur moi. Je n'osais pas le regarder. Avec ma main gauche, je me massai la joue où une forte douleur se réveilla dans ma mâchoire. La soirée, où Mortensen avait essayé d'abuser de moi, me revint à l'esprit. Et je repensai à Jensen.
– Oh Jared, tu es un méchant garçon, dit l'homme à la cicatrice sans cesser de rire.
Je me mis à regarder Jared avec attention. Sentant mon insistance, il me fixa à son tour :
– Espèce d'enfoiré, dis-je en sanglotant.
Un coup de feu sortit du pistolet de Jared et l'homme à la cicatrice tomba inerte sur le sol. Le deuxième avait cessé de rire et essaya de s'enfuir mais Jared lui tira dans le dos. Il s'approcha de moi et me tendit sa main pour me relever. Ami…
– Allez viens, me dit-il.
J'étais tétanisée. Je regardais Jared. Je ne comprenais plus rien.
– Je t'expliquerai après. Dépêche-toi.
Ne sachant plus quoi faire, j'avais suivi Jared sans conviction. Nous sommes remontés dans la voiture et avons repris la route.
– Désolé pour la gifle, je devais être convaincant.
– Tu es avec eux ? Demandai-je les yeux rivés sur la route. »
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Evrard le regarda avec gratitude, mais ne prononça aucun mot. Il essayait déjà de faire le deuil de sa fille qu’il ne reverrait jamais dans cette vie. Les heures qui suivirent furent très dures. Evrard prépara des vivres qu’il plaça dans un baluchon. Il y en avait tout juste assez pour deux semaines. Il faudrait par la suite qu’ils trouvent de la nourriture par eux-mêmes dans les contrées reculées. Cela ne serait pas chose facile, mais Trinks savait qu’il serait capable de chasser, de pêcher pour que la duchesse et sa servante survivent le plus longtemps possible. Ils allaient affronter des heures sombres, il faudrait sans nul doute se battre contre des forces obscures, des forces qui seraient hostiles. Le jeune homme savait l’existence de l’Outre-Terre et les créatures qui étaient présentes sur les Terres d’Hauteroche. Il avait prévu cela, ce n’était pas la première fois qu’il allait s’aventurer dans ces contrées reculées.
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La forêt obscure se situait sur la bordure extérieure du territoire d’Indar et présentait toutes les caractéristiques d’une immense étendue cauchemardesque. Elle faisait pâlir d’effroi la majorité des habitants de la plaine. En effet, les arbres étaient d’un noir ébène et possédaient des branches crochues qui semblaient prêtes à attraper le premier venu qui aurait par mégarde franchi la lisière de cette lugubre contrée. Plus la petite compagnie s’enfonçait dans les méandres de l’étroit sentier forestier, plus la tension et la peur d’Eleanor s’accentuaient. Le jour commençait à décliner et elle redoutait qu’il faille établir le campement sous ces branches d’arbres centenaires prêtes à lui sauter au cou à la moindre occasion.
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La forêt obscure se situait sur la bordure extérieure du territoire d'Indar et présentait toutes les caractéristiques d'une immense étendue cauchemardesque. Elle faisait pâlir d'effroi la majorité des habitants de la plaine. En effet, les arbres étaient d'un noir ébène et possédaient des branches crochues qui semblaient prêtes à attraper le premier venu qui aurait par mégarde franchi la lisière de cette maudite contrée. Plus la petite compagnie s'enfonçait dans les méandres de l'étroit sentier forestier, plus la tension et la peur d'Eléanor s'accentuaient. Le jour commençait à décliner et elle redoutait qu'il faille établir le campement sous ces branches d'arbre centenaires prêtes à lui sauter au cou à la moindre occasion. Ils avaient dû déjà essuyer l'attaque des goules, que leur réserverait, cette fois-ci, cette étendue noirâtre?
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J'ouvris les yeux rapidement. Jensen me regardait attentivement comme si j’allais m’enfuir en courant. Il passa sa main dans mes cheveux et commença à me caresser. J’étais trempée de sueur et mon
visage était maculé de larmes. Mes yeux étaient rougis. Il s’inquiétait, je le savais. Mais la vision d’horreur et la souffrance que j’avais ressenties étaient malheureusement bien réelles. Ma respiration s’était
accélérée. J’avais l’impression d’avoir couru un marathon.
– Amy ?
J’eus peur d’affronter son regard.
– Ça va… dis-je en essayant de m’en convaincre moi-même.
– Non !!! Ça ne va pas du tout !! Pourquoi me caches-tu des choses ? Je croyais que tu avais confiance
en moi. Tu te confies à lui et pas à moi…
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– Tu sais crocheter une serrure ?
Jensen le saisit et me fit un clin d’œil. Il entra la lame dans la vieille serrure massive. Après quelques secondes, la porte s'ouvrit dans un petit grincement. Je remis le canif dans la poche intérieure gauche de ma veste. Jensen arrivait à mieux se déplacer. Il n'avait plus besoin de moi pour s'appuyer. Nous refermâmes la porte avec précaution et nous commençâmes à arpenter les couloirs de la grande demeure.
Nous n'avions aucune arme. Si nous étions repérés, nous serions probablement tuer sans sommation. J'essayais de ne pas y penser. Chaque pas que nous faisions, nous rapprochait un peu plus du danger. Au bout du couloir, se trouvait une porte. Jensen l'ouvrit et tomba nez à nez avec le bout d'un pistolet.
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