J'ai tant scruté ton corps que l'ai volé des yeux,
et j'ai tant bu ta voix que j'ai ravi tes mots.
Seule ton ombre meut encore des plis soyeux
Et tout ce que tu dis n'est plus qu'un faible écho.
p. 149
(première strophe de "J'ai tant scruté ton corps", de Ion Pillat)