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Citations de Aurélia Coulaty (25)



L'aube

Certains matins, le ciel semble si gai...
Presque transparent, il rosit de plaisir.
L'aube pointe sur la mer, le jour s'éveille.
Même les mouettes sont heureuses de voir le soleil se lever.
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Les graines de pissenlit

Au-dessus des prairies savoureuses,
Les graines de pissenlit volent au vent.
Petites plumes blanches échappées des fragiles pompons,
Elles égaieront les prés de fleurs jaune printemps.
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Le sentier les a ramenées au bord des falaises.
Le vent souffle si fort qu'il incline les buissons.
Au loin, la mer reste aussi plate qu'un grand miroir gris.
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Résidences. Je pense au voyageur, accueilli dans les sociétés anciennes parce qu’il est un dieu déguisé, testant l’hospitalité des hommes. Zeus et Hermès, dans les Métamorphoses d’Ovide, frappent aux portes sous les traits d’un couple de vieillards errants et noieront dans un déluge ceux qui les ont refusés. Devant Ulysse, dans L’Odyssée d’Homère, Nausicaa annonce : « Puisqu’il nous est venu il doit avoir nos soins : étrangers, mendiants, tous nous viennent de Zeus. » Depuis l’Antiquité grecque, le vagabond appelle les honneurs. Entre lui et ses hôtes vertueux se répète le pacte coutumier : l’accueil est un rite, mais aussi un échange. Bienvenu parce qu’il fait le lien entre l’intérieur et l’ailleurs, celui qui vient offre des nouvelles des territoires et des peuples lointains, colporte les histoires de village en village, offre un regard nouveau et une autre pensée, qui relie. Nos sociétés modernes ont vite rangé le devoir d’hospitalité sur l’étagère des paraboles mythologiques ; les cités sont plus fermées que jamais, les métèques d’affreux bohémiens qu’on chasse en fermant les volets – et Notre-Dame des gitans, à l’église, patiente dans son encadré. Alors, l’artiste faisant étape au village rappelle ces choses-là, revêt cette fonction ancienne du voyageur, dans la trame qui lie le lieu au monde. La résidence, par vase communiquant : un mouvement centrifuge, accueillant, faisant venir. Et dans un même temps, une fenêtre sur le monde.
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Bien sûr, six millions d'euros, ça fait une belle somme ; je suis le premier maire de France à demander autant d'argent à l'État pour les vieux et les étrangers...
Mais il y a dix ans, je gardais des moutons à Hisarak, dans l'est de l'Afghanistan, et aujourd'hui je suis le berger d'une ville de 250.000 habitants.
Il y a dix ans, je traversais neuf pays pour rejoindre Paris. Aujourd'hui, je monte les marches de l'Élysée.
Il y a dix ans, j'allais rejoindre le foyer des mineurs isolés, sans famille ni papiers. Aujourd'hui, je vais serrer la main de Macron et il me fera un chèque.
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Dans ma famille, ça arrive à tout le monde de perdre la tête. Maman quand elle voit passer une Cadillac ou une Mercedes Benz, papa quand ses crampes le reprennent, ma sœur quand elle parle de son amoureux et même mon grand-père parce qu'il devient très vieux.
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(...)

Il y en a un - un rêve.
J’ai six ou sept ans, je dors chez ma grand-mère à Alep avec ma soeur jumelle. Zlokh, 19/10/1989.
Je rêve qu’une voiture passe, sans chauffeur.
Elle roule dans la rue, elle roule vite, et personne derrière le volant.
C’est la nuit, la nuit est noire, les phares vont droit devant. Je regarde par la fenêtre, sur la pointe des pieds, je vois l’espace vide à la place du conducteur.
Soudain dans les phares, Zlokh en pyjama.
Zlokh traverse, Zlokh traverse et disparaît.
Je me réveille en pleurant, je tâtonne son lit.
Elle est là.
Elle dort juste, à côté de moi.
Elle dort, juste à côté de moi.

(...)
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“ANANI TE KEREN” R O MAN I / Ρ Ο Μ Α Ν Ι
Dans les communautés roms autour de Thessalonique, cette berceuse met en scène la bienveillante prière des grands-parents réunis autour du berceau, qui égrènent dans leur veille d’intenses espérances pour l’avenir de l’enfant. Tout est dit, et l’essentiel : vœux d’intelligence et de présence au monde, vœux de force, de vigueur et beauté.
De ces incantations magiques que prononcent les sages, ressort la plus noble des valeurs : la bonté du cœur, qui vient clore ce chant court avant de nouvelles boucles.
Irène l’a recueillie auprès de sa grand-mère, qui a couvert de ces mêmes protections ses onze petits-enfants et cinq arrière-petits enfants. Auguste dame rom d’origine gréco-turque, elle vit encore, entourée des siens, dans le quartier de Dendropotamos, faubourg de Thessalonique, où elle est arrivée à 14 ans.
Plus rythmée, plus rapide que la première berceuse en romani de ce recueil, c’est une solennelle litanie en mode mineur qui s’apparente à une ode. Un appel lancé à l’être en devenir, une déclamation scandée qui descend par paliers, de longs appuis de la voix sur les deux derniers vers... Dans sa structure poétique, dans sa structure mélodique, Anani te keren adopte les codes des chants de héros.
La découverte de cette berceuse inconnue des nouvelles générations a occasionné des débats entre les enfants roms qui, selon l’origine de leur communauté, ont proposé des variantes langagières aussi vastes que les territoires parcourus par leurs familles nomades.
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Je pense à Swetha, j'ai pensé à elle toute la journée.
C'est ma petite soeur, elle a vingt-et-un ans.
Elle habite à Jaffna, elle se marie aujourd'hui et je n'y suis pas.
Alors, lorsque le match commence, je lui dédie mon jeu.
Je lui dédie chaque but de l'équipe.
Je pense à elle, je joue pour elle.
Lorsque l'arbitre siffle la fin, le PSG a gagné.
J'enlève mon t-shirt.
J'ai écrit au marqueur noir sur mon buste les lettres de son prénom :

SWETHA

C'est mon cadeau de mariage pour ma soeur.
Toutes les caméras du monde filment mon amour pour Swetha.
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Aurélia Coulaty
Atelier Bingo – comprised of Maxime Prou and Adèle Favreau – has illustrated a new children’s storybook created and written by Aurélia Coulaty. The book is published by Amaterra and uses Atelier Bingo's signature cut-out style; the images are colourful, expressive and have stolen our imagination. “The book is about the sky from the height of a child”, the studio explains, “we show what they see — the sun, the stars, bees buzzing around flowers, the steam drawings planes make”.

Amaterra is a publishing house based in Lyon, France, “we make a point to create books that will surprise young readers and develop their curiosity, by presenting themes through a different angle”. Dans le Ciel is a book where the illustration mirrors the text in terms of poetic style. “The idea was to create pure, expressive images”, the studio explains, “while including some more figurative elements to make a link with the text and give some landmarks to the readers”. Inspired by nature, the storybook is about capturing a child’s imagination, offering an impression, which they can then enhance in their minds. “We are convinced that children have a strong imagination, and we want to give them an illustration where they can use it”, Maxime and Adèle tell us; “we love the children’s books from the 50s and 60s, where they use fewer colours and shapes, allowing the power of dreams to take shape in the mind of the reader”.

The book is printed in five spot colours: blue, yellow, red, green and black, creating a powerful but simple image that imprints itself clearly on the mind. Atelier Bingo’s creative process begins with “cutting shapes on paper, drawing and experimenting with texture to create a library”. The studio keeps piles of scrap paper in boxes, using them for exploration and play; when the final image is chosen there is that moment of “bingo — when you suddenly get the perfect number line”, the picture is embraced and chosen. The studio want Dans le Ciel to be for both children and adults alike; favouring books “that you can keep in your library all your life”.

Art Revue It's nice that
by Emma Latham Phillips
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Siamo usciti dalle nostre case dopo il lungo isolamento e ci capiterà sempre più spesso di stare all’aria aperta e cosa c’è di meglio che osservare “Il grandioso spettacolo del cielo”?
E’ questo il titolo dell’albo che vi proponiamo oggi e che, grazie a illustrazioni coloratissime realizzate con la tecnica del collage, con ritagli di carte di tutti i colori, gessetti e brevi testi poetici, ci invita ad alzare lo sguardo verso quel meraviglioso palcoscenico che è il cielo... Il sole, il fulmine, l’arcobaleno, e poi le stelle cadenti, gli aquiloni, gli stormi di uccelli.
Aurélia Coulaty è un’autrice e giornalista francese che si occupa di tematiche ambientali. Atelier Bingo è lo studio di Maxime Prou e Adèle Favreau, due illustratori e designer francesi.

Biblioteche di Roma
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Et puis,
Ma tête était ailleurs.
Toi ici et moi loin,
Occupée à penser.
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Atelier Bingo – comprised of Maxime Prou and Adèle Favreau – has illustrated a new children’s storybook created and written by Aurélia Coulaty. The book is published by Amaterra and uses Atelier Bingo's signature cut-out style; the images are colourful, expressive and have stolen our imagination. “The book is about the sky from the height of a child”, the studio explains, “we show what they see — the sun, the stars, bees buzzing around flowers, the steam drawings planes make”.

Amaterra is a publishing house based in Lyon, France, “we make a point to create books that will surprise young readers and develop their curiosity, by presenting themes through a different angle”. Dans le Ciel is a book where the illustration mirrors the text in terms of poetic style. “The idea was to create pure, expressive images”, the studio explains, “while including some more figurative elements to make a link with the text and give some landmarks to the readers”. Inspired by nature, the storybook is about capturing a child’s imagination, offering an impression, which they can then enhance in their minds. “We are convinced that children have a strong imagination, and we want to give them an illustration where they can use it”, Maxime and Adèle tell us; “we love the children’s books from the 50s and 60s, where they use fewer colours and shapes, allowing the power of dreams to take shape in the mind of the reader”.

The book is printed in five spot colours: blue, yellow, red, green and black, creating a powerful but simple image that imprints itself clearly on the mind. Atelier Bingo’s creative process begins with “cutting shapes on paper, drawing and experimenting with texture to create a library”. The studio keeps piles of scrap paper in boxes, using them for exploration and play; when the final image is chosen there is that moment of “bingo — when you suddenly get the perfect number line”, the picture is embraced and chosen. The studio want Dans le Ciel to be for both children and adults alike; favouring books “that you can keep in your library all your life”.

It's nice that, Art review
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LO SPETTACOLO DEL CIELO

Aurélia Coulaty - Atelier Bingo, Il grandioso spettacolo del cielo, Terredimezzo

Il mondo esiste a prescindere dall’uomo o meglio esiste una bellezza perfetta che vive senza necessità di legittimazione: il mondo è innervato di bellezza.
Pensate ad alcuni luoghi remoti: gli animali e i fiori crescono e vivono, mostrando il loro splendore anche se nessun uomo potrà mai contemplarlo. Di notte la vita germoglia e freme anche se nessun occhio umano la registra o la guarda. Le vette più alte accolgono uccelli e vita minuscola senza che questa mai entri in contatto con un uomo.
Ogni volta che ci penso mi coglie una vertigine, ed è la medesima sensazione che ho avuto sfogliando Il grandioso spettacolo del cielodi Aurélia Coulaty e Atelier Bingo.
Il cielo.
l cielo è un palcoscenico. Quante cose accadono nel cielo ci avete mai pensato? Al cielo infatti appartiene una natura particolare fatta di visibile e invisibile, di finito e infinito, di immobilità e movimento. Il cielo per essere visto obbliga ad alzare la testa, o magari più discretamente corre rotolando sulla terra e smuovendo con un soffio i capelli e le chiome di chi sulla terra è ben piantato.
Il gruppo artistico dell’Atelier Bingo mette in scena queste meraviglie secondo uno schema che ricorda molto gli immaginari: grandi quadri- immagini e una didascalia (in questo caso più ampia che la singola parola tipica del genere). Si è investiti dall’energia che si sprigiona dalle immagini: grandi collage imperfetti strappati, colori accesi energetici, piatti ma anche sporcati, dipinti con foga, linee nere imponenti, forti, ostinate, personalissime. Sono qui, guardami, mi vedi?
L’azzurro abdica ai colori realistici delle ombre (nere), del fiammeggiare del crepuscolo, ma anche a gialli, bianchi, neri, arancioni...
Sullo sfondo del cielo c’è molto di più del sole, la luna e le nuvole: c’è la pioggia, c’è la nebbia, il vento che soffia fortissimo, gioca e spintona foglie, semi... C’è poi l’uomo che timidamente cerca di percorrerlo: il fumo, gli aquiloni, le strisce degli aerei, le mongolfiere, le macchine volenti... E c’è spazio anche per l’immaginario umano, come nel caso di «Anime. I desideri e le preghiere salgono verso il cielo, come lo spirito dei morti, si dice».
Non c’è un’esatta ed equilibrata volontà divulgativa è l’urgenza data dall’urto dell’osservazione: troviamo quindi le gru e poi i piccioni viaggiatori, le api sul cui sfondo pulsa l’azzurro nitido di primavera e poi le farfalle i pipistrelli, il tornado, le foglie...
Sguardi vicinissimi dove i dettagli e le cose minute sembrano gigantesche si alternano a sguardi che tentano di comprendere l’orizzonte intero. Lo stile geometrico e spezzato, la forza del gesto artistico danno una certa pastosità alle illustrazioni e una volumetria inaspettata nella bidimensionalità dei disegni. La palette cromatica cangiante, innervata dal nero, pulsa, spinge le immagini fuori dalla pagina
È un tripudio di vita, stupore, meraviglie e quasi si muovono le mani per spostare gli aquiloni che sembrano averci toccato il volto. Sono qui, guardami, mi vedi?
A confronto il testo è molto compìto: didascalie brevi, suggestioni e notizie naturalistiche si intrecciano in figure narrative incisive, più poetiche che scientifiche.
«Se il vento soffia, se soffia forte, allora il cielo si trasforma in un cartone animato. Le nuvole corrono, le chiome degli alberi si scompigliano, e i semi delle piante viaggiano per i continenti».
Un libro dal carattere forte e dal fascino intenso, un libro poetico che si fa guardare e fa guardare il mondo, stupiti di quante meraviglie accadono senza che forse ce ne si accorga. Un libro di contemplazione, dai 4 anni.

Revue Scaffale Basso, Italia
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Finale Petits champions de la lecture à la Comédie française, lu par Rachel, championne de Bretagne
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Aujourd'hui, mes eaux s'assèchent progressivement : l'Australie se désertifie et l'agriculture est trop intensive. Des chercheurs demandent enfin aux peuples nés sur mes berges de transmettre leurs connaissances sur la gestion durable des ressources des cours d'eau et de leur environnement.
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Dans les régions arides du Sud américain, les villes du désert, Las Vegas et Phoenix, en consomment énormément pour leurs industries et leurs cultures. A mon arrivé au Mexique, je suis presque à sec. Les villages de pêcheurs de mon delta sont assoiffés : je n'atteins plus la mer.
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Ici, mes rives sont classées au patrimoine mondial de l'Unesco. De splendides bâtiments s'y élèvent, dont le parlement. Sur le quai d'en face, une sculpture représente 60 paires de chaussures, abandonnées au bord de l'eau. Elle rappelle que, durant la Seconde Guerre mondiale, plus de 20 000 juifs du ghetto durent amenés sur cette rive. Une fois déchaussés, on les a fusillé et jetés dans mon courant.
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A moi seul, j'apporte 1/5è du volume d'eau douce déversé dans les océans du monde. J'ai serpenté pendant 6 600 km à travers l'impénétrable forêt équatoriale. Elle m'accompagne depuis des millions d'années. Si elle venait à disparaître, que deviendrais-je ?
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Avant la conquête du Brésil, huit millions d'Amérindiens vivaient dans la forêt ; aujourd'hui, ils sont 200 000.
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