Exilés d'une patrie absente, ils ne pouvaient abandonner cette terre sans drapeau et sans langue à force d'en changer, cette terre de conquête aux frontières si mouvantes qu'elles en disparaissaient, cette terre que l'on violait comme une femme à chaque soubresaut de l'histoire, pour qui l'on se battait comme pour un amour déshonoré. Ils restèrent en Lorraine et moururent.