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Critiques de Aurélie Godefroy (25)
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Éloge de la douceur

Un bel essai reçu dans le cadre d'une masse critique. L'auteure écrit sur la douceur, ses effets et l'importance de ce trait chez l'humain. Aussi bien dans les religions, chez les philosophes, dans les modes de slow-life, Aurélie Godefroy montre que la douceur est présente dans bien des textes et modes de vie et c'est tant mieux.

L'essai continue sur quelques clés pour acquérir cette douceur sans l'effet moralisateur : lâcher-prise, méditation...

Elle clos ce texte par le portrait de personnalités qui ont combattu leur cause avec douceur.

Un livre qui fait du bien et qui nous apporte de la douceur !
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Guérisseuses, d'hier et d'aujourd'hui : 50 fe..

Ce livre présente des femmes de tous les siècles et origines. Elles ont toutes développé des dons pour guérir ou soigner, qu'elles ont exploitées au prix parfois de leur vie, comme Anna Göldi, brulée en tant que sorcière.



Les biographies sont accompagnées d'illustrations naïves avec des attribut liés à ces femmes. On trouve des portraits répartis en 4 parties, mythologie, sorcières, mystiques et thérapeutes. Dans cette dernière catégorie, il y a des contemporaines en activité. Ces parcours sont fascinants et parfois terribles.



Le panel est ainsi très complet. Une bibliographie termine le livre.
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Développer son féminin sacré

"Je suis femme et je suis sacrée". Ce manuel d'Aurélie Godefroy devrait nous aider chacune à nous en convaincre.

Pour ce faire, l' autrice nous donne des pistes ainsi que des exercices pratiques afin d'exploiter les possibilités que nous donne notre corps et notre esprit

A. Godefroy nous présente toutes les déesses "archétypes du féminin sacré". Toutes connues à mes yeux mais j'ai mieux cerné leur rôle et leur histoire.

Ce que j'ai apprecié dans ce livre c'est que l' autrice nous écrit "noir sur blanc" que tout âge est important, que le printemps et la jeunesse l'est tout autant que l'hiver et la vieillesse, l'âge de la sagesse. Respecter la nature et se respecter soi.



Prendre soin de soi, se recentrer vers soi nous aidera à nous rapprocher des autres.



Évidemment d'aucuns diront que tout cela c'est bien joli et même peut-être ridicule, que marcher pieds nus en forêt ou danser au son du tambour fait un tantinet New age, ce n'est pas mon ressenti mais ceci n'engage que moi.



Travailler sa respiration, écouter son intuition, répéter des mantras doit nous aider à nous écouter.



Ce livre est un guide de bienveillance. Bienveillance vis à vis de Soi.



Merci à Babelio et les éditions Eyrolles pour cette découverte dans le cadre de masse critique.
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Les religions, le sexe et nous

Il y a plusieurs années, j’ai eu le plaisir de rencontrer Aurélie Godefroy. Cette très belle jeune femme lumineuse, s’est révélée être d’une grande bienveillance et gentillesse.



Aurélie a mis plusieurs années pour écrire cet essai : « Les Religions, le sexe et nous ».

Son ouvrage est inédit et comme l’auteure est une personne très scrupuleuse, le livre est comme à son habitude, truffé de références.

Et je mesure, pour avoir fait moi-même des recherches familiales, l’énorme travail de recherches que l’auteure et journaliste a dû fournir, pour réaliser son étude très documentée, très intéressante et instructive.



Le livre d'Aurélie Godefroy est un grand recueil très complet. L’auteure, impartiale, aborde le « grand sujet tabou » de la sexualité du point de vue des quatre principales religions, dont elle s’est limitée.

Elle expose, compare et interroge sur ce que disent leurs livres sacrés et leurs écrits anciens, sur le « sexe » dans la société entière.

Et nous prenons conscience que ces religions; le judaïsme, le christianisme, l'islam et le bouddhisme ont codifié, promulgué et consigné, des lois et des décrets, pour gérer la vie sexuelle entière de leurs ouailles, de leurs croyantes et croyants.



Et tous ces représentants de Dieu, se sont évertués à ne rien oublier. Cela va du désir, au mariage, à la masturbation, à la virginité, à l’adultère, à la prostitution, en passant par l’homosexualité.

Des moments savoureux, comme celui où les religions du Livre, légifèrent sur la masturbation.



Le livre d’Aurélie est pour moi, un énorme coup de cœur !

Par son sujet, il incite à méditer sur l’influence, souvent néfaste, qu’ont eu durant plusieurs millénaires, toutes ces religions sur la société.

Le livre nous interroge aussi, avec une certaine gravité, sur la place qu’occupe la femme dans notre société.

Une place souvent peu confortable, peu enviable, parfois inexistante, que la femme a occupé et occupe aujourd’hui encore à travers le monde, avec ses différentes cultures et ses différentes croyances religieuses.



Un monde, une civilisation bâtie initialement par des hommes pour des hommes, et qui demeure encore très patriarcale.



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Les religions, le sexe et nous

L’ouvrage aborde le désir, le plaisir solitaire, la femme tentation, la virginité, le désir conjugal, la prostitution, déviances et perversions, l’adultère, la douleur, la souffrance rédemptrice, le viol, filles et fils de Sodome.



Le but d’une chronique n’étant pas de développer ces points, je mettrai en exergue quelques prises de position, d’orientation de l’une ou l’autre religion.



Le livre traite du point de vue du catholicisme, protestantisme, judaïsme, islamisme, bouddhisme, orthodoxie chrétienne en matière sexe et religions.



Mon propos sera de répertorier ici et là certaines observations de l’auteur.



Le port du voile : Certaines femmes portant le voile intégral voient en lui non seulement le symbole d’une certaine respectabilité, mais également celui d’une quête identitaire et d’un engagement idéologique.



La virginité autant pour les hommes que les femmes – virginité pour toute la vie – est se consacrer pleinement à Dieu. C’est une caractéristique du catholicisme, ignorée de l’Islam, du protestantisme, judaïsme et de l’orthodoxie.



Dans le judaïsme, le mariage représente le seul espace légitime de la vie sexuelle. Le mariage est considérer comme un devoir, comme un état naturel et souhaitable. Celui qui ne se marie pas est un être incomplet. La sexualité entre époux est considérée comme une bénédiction divine. « Dieu créa l’homme et la femme. Dieu les bénit, et Dieu leurs dit : soyez fécond, multipliez-vous, remplissez la terre ; (Gen 1, 26-28).



Les religions en occident s’accordent à dire que la prostitution n’est pas autorisée à cause de son refus de procréation, du manquement au critère d’amour et réciprocité. La fille de joie gagne sa vie en vendant son corps, or, les pays protestants son enclin à percevoir l’enrichissement comme un signe de bénédiction de Dieu. Lire à ce sujet : L’Ethique protestante et l’esprit du capitalisme – par Max Weber.



Dans le monde islamique, seule la Turquie pays laïc mais de culture musulmane a légalisé la prostitution. Partout ailleurs, elle peut faire encourir des amendes, des peines de prison.



Au Maroc, en Tunisie et en Algérie, la loi impose à la femme violée d’épouser le violeur. Cette loi permet au violeur d’échapper à la prison. Dans le Deutéronome, il est dit : Un violeur qui épouse sa victime change immédiatement de statut.



En s’imposant une action qui le fait souffrir, le sujet est censé favoriser le renoncement à lui-même qui permet de se tourner vers Dieu et les autres. Dans le livre de Bernanos : Sous le soleil de Satan, l’abbé Donissan porte le cilice et s’inflige une souffrance dont finalité pré décrite.



L’homosexualité est réprouvée car considérée comme une révolte contre l’ordre divin. Elle trouble la bipartition féminin et masculin désirée par Dieu.



Dans le bouddhisme l’homosexualité ne pose aucun problème.



Dans la genèse chapitre 19, deux anges entre dans la demeure de Loth. Les hommes de la ville entourent alors la maison. Ils appellent Loth et lui disent : Ces hommes qui sont venus chez toi cette nuit, fais les sortir vers nous pour que nous les connaissions. Le verbe connaître dans le bible est exclusivement sexuel ; Le peuple de Sodome exige de violer les visiteurs. Pris de panique Loth propose ses deux filles à la place, marchandage que les hommes de Sodome refusent. Dieu décide alors de détruire Sodome.



Le thème du livre abordé, j’eu préféré qu’il se limite aux divergences d’interprétations entre les Eglises chrétiennes .N’est-il pas préférable de découvrir son environnement d’abord et ensuite celui du moyen et extrême orient surtout pour un sujet aussi complexe ? La bible est un texte immuable, mais sujet à diverses interprétations.



Le livre se termine par un glossaire et un index des personnes citées.



En lisant ce livre, incontestablement j’ai appris. Il faut dire que les positions des Eglises se sont quelques peu modifiées avec le temps. L’auteur en parle.



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Éloge de la douceur

Pour écrire « Eloge de la douceur », Aurélie Godefroy a pour moi, bénéficié de ses deux principales qualités.

Celle de savoir choisir son sujet pour en avoir la parfaite maîtrise.

Comme pour ses autres livres, j’ai senti encore le gros travail appliqué de l’auteure, son implication aussi, son organisation et les références notées scrupuleusement sur chaque page.

L’autre qualité est celle de la rédaction de ses ouvrages, de son écriture fluide, de ses explications claires, où il n’existe aucun mot plus haut que l’autre, comme je l’avais ressenti avec « Sur les chemins de l’Harmonie ». Il s’en dégage une sagesse, une grande sérénité et une bienveillance.

Et avec ce livre, Aurélie m’a semblé encore être « en harmonie » avec son écriture.

La lecture me fut apaisante et très agréable.

Aurélie nous incite à méditer, par des pistes personnelles, à l’aide de citation de poètes, d’extraits de récits bibliques, de références religieuses, où de paroles de grands hommes et de penseurs, à redéfinir ce qu’est la Douceur, de se l’approprier, parfois de se la « ré-approprier » et surtout de la faire circuler en nous, comme un remède à nos âmes trop souvent malmenées ou torturées.

Une douceur et une tendresse qui commencent dès l’enfance. Pour se montrer des plus doux dans l’éducation de nos propres enfants, enfin de leur donner les meilleures armes pour mener leur future vie des plus sereines et des plus vertueuses.

Une douceur et une harmonie que nous devrions suivre comme un fil de vie, dans tous les actes quotidiens et même dans notre vie sexuelle, que certains appellent avec de très jolis mots, « les Noces de l’âme et du corps » ou « Le mariage intérieur ».

A une époque où toutes les faiblesses sont perçues comme un handicap pour nos vies, l’auteure nous rappelle, que la Douceur peut être une force tranquille et même devenir « un art de vivre. »

Aurélie nous donne des outils pour retrouver cette dite Douceur qui fut parfois perdue dans le vacarme, le bruit, dans la brusquerie et le rythme effréné de notre vie. Elle nous donne aussi des conseils, très avisés, parfois du vécu, sur les différentes manières de chercher cette Douceur, par un cheminement spirituel ou par un mode de vie comme « l’ikigaï » que j’ai découvert grâce à ce livre « Eloge de la douceur ».

L’ikigaï m’a beaucoup interpellé car je pense l’avoir aussi trouvé, dans ma vie professionnelle, par l’amour que j’ai toujours eu de mon métier et dans ma quête personnelle sur mes ancêtres et sur leur histoire, qui prenaient leur origine, pour certaines, en Italie et même à l’île de Malte.

Ce qui m’a permis, peut-être et sûrement de moins maltraiter mon corps et mon esprit et pour vivre aujourd’hui, ma deuxième vie de retraité, doté d’une bonne santé.

Grand merci à vous, chère Aurélie, pour ce beau livre !

Un livre intéressant, instructif, très doux à lire et « décoré» élégamment en tête de chaque chapitre, par de très beaux poèmes de Rainer Maria Rilke !

J’ai reçu votre livre comme une caresse, comme celle que je donnais à ma feuille de dessin, à l’aide de ma mine de crayon.

Je m’en souviens ! C’était l’année dernière, lorsque je transposais, avec la délicatesse nécessaire, vos jolis traits, pour en dessiner votre portrait.
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Les religions, le sexe et nous

Cet ouvrage aborde tous les tabous relevant de la sexualité, du point de vue des religions (sont cités : le christianisme, l'islam, le judaïsme et le bouddhisme). Un livre très complet, qui recense et confronte les opinions religieuses aussi bien sur le mariage, le désir, la virginité, la polygamie, la prostitution, l'homosexualité,... depuis les premiers textes religieux.

Certains propos portent à sourire, semblent parfois à des années lumière de nos conceptions actuelles. On voit combien certains sujets sont interprétés de manière totalement antinomique selon les religions, et combien les textes en eux-mêmes peuvent s'expliquer différemment, en introduisant bon nombre de nuances.

Au final, un livre intéressant, où de nombreux experts ont apporté leur pierre à l'édifice de l'étude d'Aurélie Godefroy. Une façon de voir autrement comment les religions traitent du versant sexuel de leurs sujets.
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Éloge de la douceur

Dans une époque où le stress nous éprouve et où les injonctions de perfection nous assaillent, Aurélie Godefroy nous propose dans Eloge de la douceur de réintroduire cette vertu dans notre quotidien. Pourtant présente dès l’origine, dans la figure maternelle, la douceur semble nous quitter bien vite, si bien que la retrouver nécessite un cheminement. Loin de proposer des solutions miracles, Aurélie Godefroy offre quelques pistes à suivre : lâcher prise, accueillir et cultiver l’instant présent, développer la compassion envers soi-même et autrui, accueillir ses émotions, s’écouter, cultiver la sensualité et méditer. L’auteur suggère que le mieux serait peut-être de s’inspirer des philosophies de vies de pays étranger pour trouver, pas à pas, la douceur : le hygge danois, le lagom sudédois et l’ikigaï japonais. C’est trois styles de vies ont pour point commun de mettre au centre de leur préoccupation la douceur comme moyen le plus sûr d’accéder à l’épanouissement personnel. Chercher la juste mesure, faire une pause dans un chez-soi confortable, trouver un équilibre entre sa vie professionnel, ses amis et sa familles ont autant d’habitudes à cultiver. L’auteur propose une autre voie pour retrouver la douceur : réintroduire la lenteur dans notre quotidien. Cette idée se retrouve aujourd’hui dans de nombreux styles de vie comme la slow food, le slow sex, le slow cosmétique, le slow parenting, etc. Se donner le temps, prendre le temps, voilà ce qui pourrait nous aider à améliorer notre qualité de vie.

Synthèse efficace de tous les styles de vie promus par les ouvrages de développement personnels et les magazines féminins actuels, cet ouvrage vous permettra de prendre conscience du bien fondée de la vertu de douceur. Toutefois, les préceptes un peu flous successivement énumérés aurait mérité un développement pratique dans des situations de tous les jours : sans exemples d’application au quotidien, les quelques pistes décrites par l’auteur nous semblent un peu fumeuses. Pour conclure, Eloge de la douceur est un bon livre pour s’éveiller au principe de douceur, mais ne saurait être un guide éclairant pour la vie de tous les jours.

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Toutes des sorcières

"Toutes des sorcières" est un livre pratique sur la sorcellerie pour débutantes. Ayant déjà lu un livre de rituels il y a quelques années, "Sortilèges : Pour révéler votre féminin puissant", que j'avais trouvé très complet, celui-ci se révèle être bien plus axé sur le développement personnel qu'autre chose.



Il est facilement accessible, avec des rituels davantage centrés sur le bien-être et le développement personnel que sur des "sortilèges" plus avancés. Je m'attendais à plus de conseils sur le concept de vivre comme une sorcière, les éléments à intégrer dans sa vie et les routines.



Les rituels restent faciles à mettre en place avec peu de matériel, les idées sont là et tout de même intéressantes. Je ne pense pas le conserver, car j'ai déjà en ma possession un livre bien plus approfondi sur le sujet.
Lien : https://elodie-liseuse-lifes..
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Développer son féminin sacré

Cela fait plusieurs mois que je vois passer des livres traitant du féminin sacré sans vraiment m'être penché plus que ça sur la question. Aussi lorsque que @babelio a proposé le titre dans sa masse critique du mois de février, je me suis dit que c'était l’occasion de me pencher sur la question et de me reconnecter à moi-même.



Développer son féminin sacré se décompose en trois grandes parties. Avec la première partie, on apprend ainsi les origines du terme et l’importance pour nous, les femmes, de nous reconnecter et de nous reconnecter à nous-même. Dans la seconde partie, on tente, entre autres, de guérir nos blessures, l’autrice nous donne des conseils pour méditer, appréhender les saisons en mettant en place un certain nombre de rituels, bref à mieux vivre notre féminité. La dernière partie, nous permet quant à elle d’ancrer tout ce que nous avons vu jusque là et de vivre en harmonie avec notre corps et nos cycles.



J’ai trouvé que livre était une bonne introduction pour celles qui, comme moi, ont envie d’en savoir plus. J’ai aimé le côté accessible du livre et de l'écriture, les méditations et mantras distillés au fil des pages. A contrario, je regrette que parfois ça n'aille pas un peu plus loin dans les explications.



Ce fut une bonne lecture que je recommande à celles qui s'intéressent au sujet, mais qui n’ont pas encore osé se lancer. Je pense garder le livre dans ma table de nuit et y revenir de manière régulière afin d’y effectuer les méditations et autres pratiques abordées ici.



Je remercie babelio et les éditions Eyrolle pour leur confiance dans cette masse critique.



Et vous ? Pratiquez vous au quotidien les préceptes du féminin sacré ? Est-ce un sujet qui vous intéresse ?

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Développer son féminin sacré

Avant tout, merci à Babelio et aux éditions Eyrolles pour l'envoi de cet ouvrage lors de la précédente masse critique.



Je suis en général une personne assez cartésienne. La science, et les faits sont pour moi une base. Mais avec l'age, en apprenant à me connaitre, j'ai commencé à faire confiance à l'intuition.

Une des mouvances du développement personnel de ces dernières années a été notamment de retrouver une sororité, en se basant sur les anciennes croyances. On parle de sorcières, de wicca, ou encore de l'influence des planètes. Mon esprit cartésien s'est toujours un peu gentiment moqué de tout cela. Mais mon esprit intuitif a commencé à y regarder de plus près.

Chacun peut lire ce livre comme il le souhaite, au pied de la lettre, ou tirer de chaque chapitre un enseignement plus métaphorique. Et c'est comme ça que j'ai dévoré Développer son féminin sacré : parce que j'ai trouvé dans chaque chapitre une inspiration pour me nourrir. Bienveillance envers soi et envers les autres sont au coeur de cet ouvrage, et cela fait du bien.
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Éloge de la douceur

Après avoir défini la douceur, Aurélie Godefroy partage avec nous l’expérience qui, selon elle, révèle le mieux cet état d’être: la maternité et la relation au nourrisson.

Elle nous emmène ensuite dans un voyage à travers le temps et les religions pour l’évoquer. Une fois ancré dans nos origines, nous réfléchissons à comment se manifeste la douceur envers les autres mais aussi l’indispensable élan premier vers soi. Nous partons ensuite en voyage à travers le monde (Japon, Suède, Danemark) et les modèles « slow » pour découvrir qu’elle peut être un mode de vie à par entière. De ces inspirations extérieures, nous pourrons définir notre propre processus d’éveil à la douceur et l’auteure nous propose des outils mais aussi des guides pour nous y aider.

Ce livre m’a nourrie, profondément. La douceur n’a jamais été pour moi une valeur mièvre ou enfantine. J’ai adoré trouver, tout au long de ce livre, des pensées qui soutiennent à quel point elle est vitale. L’ouvrage est extrêmement documenté, mêlant les références religieuses, les poèmes, les pensées philosophiques ou de personnes ayant marqué l’histoire. C’est un livre à mûrir et à relire. C’est cette partie qui m’a d’ailleurs le plus intéressée. J’ai pris de nombreuses notes et déjà relu quelques pages. Je compte continuer sur ce chemin et suivre les recommandations d’approfondissement!
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Toutes des sorcières

Idéal pour se ressourcer, livre plein de jolies croyances
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Des femmes inspirantes

Ce livre court est très intéressant et parle de différentes femmes, de tout horizon, de toutes carrières différentes. La façon dont il est traité est assez nouvelle pour moi : l'autrice a dédié une partie à chaque femme en racontant un peu l'histoire de cette femme et l'accompagnant presque systématiquement de citations, d'une anecdote personnelle quant à sa rencontre avec la personne. Après chaque partie, Christophe Faure a su donné une certaine dimension en donnant des exemples un peu plus concrets quant au témoignage qui vient d'être donné, notamment sur la partie psychologique et comment telle ou telle femme a pu faire et devenir ce qu'elle est aujourd'hui.



En bref, c'est un livre intéressant, que je garderai dans ma bibliothèque pour le feuilleter ou le prêter... Beaucoup de façons de voir et de traiter ses sentiments intérieurs pourront être utiles.
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À nos soeurs, nos mères, nos filles

Cette lecture a été pour moi une véritable bouffée d'aire frais. L'impression d’appartenir à une sororité. Tout au long du livre, nous suivons une conversation sans jugement, avec bienveillance, tout en posant de réels problématique vécu par les autrices. C'est d'ailleurs l'une des raisons qui fait que j'aime ce livre. On a vraiment l'impression d'appartenir à la conversation. D'être entendu et comprise.
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Agir et penser comme Coco Chanel

A travers différents aspects du caractère de Gabrielle Chanel, on en apprend un peu plus sur sa vie, comment est elle devenue ainsi.

À la fin de chaque chapitre (partie), on retrouve des conseils du "coach" en rapporte avec la partie (ex : coco a confiance en elle--> NE PLUS DOUTER) suivi parfois de quelques astuces.

Ce livre "mi biographie - mi développement personnel" nous permets d'apprendre les différents traits de caractère de cette figure de la mode mais également de la prendre comme exemple (si l'on trouve cela pertinent).

Je recommande ce livre pour les personnes voulant en savoir plus sur cette icône (même si je le trouve un peu brouillon dans la chronologie).





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Agir et penser comme Coco Chanel

Si vous ne connaissez pas cette icone française, ce petit livre vous donnera les grandes lignes de sa vie, son caractère, sa liberté de pensée....mais l'auteur étant une journaliste qui traite énormément des sujets sur le bien être. Elle conseille en parallèle comme par exemple : comment cultiver ses amitiés ? comment se valoriser ? Pour ma part, j'ai déjà beaucoup lu et regardé des documentaires sur cette femme d'exception et malheureusement ce petit livre, reste pour moi,....un petit livre qui ne m'apprend rien. Donc, j'avoue être un peu déçue. Mais je recommande quand même sa lecture juste pour les curieux, après tout 150 pages de Coco Chanel. C'est pas du luxe
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Éloge de la douceur

Une qualité de recherche et de rédaction, une écriture fluide, claire et compréhensive… Autant d’ingrédients pour réussir à nous parler de la douceur sous toutes ses formes. Aurélie Godefroy a tout exploré et nous offre un ouvrage complet, intéressant et qualitatif.



Au delà de l’aspect instructif de ce livre, j’ai beaucoup aimé l’invitation lancée par l’auteure pour la méditation, le lâcher prise… Elle nous donne quelques outils clés pour nous permettre d’intégrer la douceur dans notre quotidien avec un ton qui est tout sauf moralisateur.



J’ai été particulièrement touchée par le paragraphe sur l’hypersensibilité puisque personnellement concernée… J’ai apprécié qu’elle appuie sur l’importance de s’entourer de personnes bienveillantes… C’est tellement vrai de manière générale, mais encore plus quand on est hypersensible et donc une proie facile pour les gens malintentionnés…



J’ai aussi beaucoup aimé qu’elle nous parle des figures de douceur et de paix (telles que Gandhi…) car je ne les connaissais pas toutes.



En bref, un bel ouvrage, tout doux… Une jolie lecture!
Lien : https://entredeuxpagesfr.wor..
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Éloge de la douceur

Dans cet essai, Aurélie Godefroy, journaliste et présentatrice de l’émission Sagesses bouddhistes définit la douceur de manière très documentée à travers l’Histoire, la religion, la philosophie et l’art.

Elle évoque la maternité comme premier éveil à la douceur, la spiritualité pour penser la douceur, l’altérité et la douceur tournée vers les autres, l’art de vivre ici et ailleurs du japonisme au hygge danois et donne quelques pistes pour cheminer sereinement, en pleine harmonie avec soi-même et les autres vers la douceur.

Les courts chapitres débutent par de belles envolées poétiques avec Les anges de Rainer Maria Rilke, autant d’invitations à se lover dans la douceur.

Le récit s’appuie sur des références religieuses, des paroles de philosophes, des références aux hommes et femmes qui ont fait de la douceur une vertu spirituelle, une alternative à la violence et à la rancœur dans leurs combats pour un monde meilleur.

Ce petit livre empreint de bienveillance et de sagesse nous rappelle combien il est nécessaire de considérer la douceur comme une force, une force tranquille qui amène à la sagesse et la sérénité.

C’est en même temps un très bel hommage à Anne Dufourmantelle et « son aura éternelle » qui affirmait dans son livre, Puissance de la douceur, « Sans elle, aucune possibilité que la vie s’augmente dans son devenir. Je crois que la métamorphose de la vie elle-même se soutient dans la douceur ».

Une lecture apaisante et tellement réconfortante !

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Méditer : Une médecine des âmes

Huit visions différentes et modernes de la méditation !







J’avais un a-priori, qui s’est vite envolé : « encore un livre sur la méditation, un énième, avec plein de « stars » interviewées à ce sujet ». Effectivement, c’est bien le cas ! Mais en fait, cela fait la richesse du livre. En effet, chaque point de vue donne à voir, à penser et à mettre en pratique la méditation – il faut l’expérimenter. La méditation, quelle que soit sa forme, est un moyen habile menant à la fin des souffrances, au lâcher-prise, au calme, à la paix de l’esprit et du corps.



La valeur ajoutée du recueil d’Aurélie Godefroy, c’est d’offrir au lecteur huit facettes, modernes, adaptées à l’esprit occidental, de la méditation bouddhiste. Non pas que « Méditer, une médecine des âmes » offre huit techniques de méditations : non, c’est ici une « méditation » sur la méditation…



L’important n’est pas la notoriété des personnalités questionnées, mais la pertinence de leurs propos et ce que l’on peut en retirer pour notre bien-être quotidien.

Étonnamment, ce n’est pas ici un livre mainstream ou easy-reading, même si le but est de sensibiliser le grand public à la méditation – ce que les personnes qu’Aurélie Godefroy interroge font déjà très bien; car leur travail fut de « démocratiser » la méditation. Non, au-delà des personnalités racoleuses, on les trouve ici se confiant sur leur intimité envers la pratique méditative, l’exposant avec réserve pour certains, ou libérées de cela pour d’autres.



Huit personnalités donc et autant de spécialistes de la méditation, qui évoquent ainsi le sujet sans détour lors d’entrevues menées par Aurélie Godefroy – journaliste, écrivain et présentatrice de l’émission Sagesses Bouddhistes.

Christophe André, Benoît Billot, Jean-Gérard Bloch, Daniel Chevassut, Thierry Janssen, Frédéric Lenoir, Fabrice Midal, Matthieu Ricard : voici ces huit hommes, tous occidentaux, qui sont interrogés sur le sens et l’origine de la méditation telle qu’ils la conçoivent et l’appliquent au quotidien, dans leur vie comme dans celles de ceux qu’ils rencontrent dans leurs professions respectives.

Comme on le verra, ces huit personnalités contrastent fortement entre elles…

Néanmoins, je pense qu’il aurait été bien que s’y ajoutent Christophe Fauré et Eric Rommeluère, mais cela n’engage que moi.

L’ouvrage est préfacé par le mythique Marc de Smedt des éditions Albin Michel – un autre spécialiste du sujet. Les entretiens sont articulés grâce à des textes d’Aurélie Godefroy qui nous explique comment elle en est venue à rencontrer ces spécialistes – et l’on constate que pour cela, des années ont été nécessaires pour la collecte.



C’est Christophe André qui « ouvre le bal ». Ce Docteur en psychiatrie est une star de la « pleine conscience » qu’il a « reçu » de Jon Kabat-Zinn (JKZ pour les intimes). J’ai trouvé ça rude de commencer par cet entretien, car je n’ai trouvé aucune chaleur dans ses propos, et c’est presque comme s’il s’excusait de parler de cette chose honteuse qu’est la méditation, qu’il a « bien fallu » moderniser, laïciser, médicaliser afin de la rendre digeste et omniprésente désormais chez les soignants. Pour un bouddhiste comme moi, il m’a quelque peu frisé le poil…

Christophe André vend ses produits, MBSM, MBCT et MBI, et même s’il fait cela avec modestie et peut-être de la réserve, on le sent prisonnier de son business.

Le point positif est que l’on apprend quelque chose à le lire et que ces différentes techniques américaines ont une réelle utilité.

Un autre bon point c’est que la méditation, qui est une technique merveilleuse, est désormais infusée, popularisée, « démocratisée ». Merci tout de même à Christophe André !



Puis vient le tour de Jean-Gérard Bloch, médecin rhumatologue sur Strasbourg. Celui-ci est plus directement lié au bouddhisme, car il eut pour maître Tarab Tulkou Rinpoché, qui me rappelle Chögyam Trungpa. Mais il est également lié à JKZ dont il a suivi la formation MBSR.

J-G. Bloch montre un visage plus avenant, sympathique et humain que son prédécesseur. Il nous révèle ses programmes de formation, notamment le Diplôme Universitaire de « médecine, méditation et neurosciences » ainsi qu’un module de vingt-heures de méditation en troisième année de médecine.



Un troisième docteur prend le relais : Daniel Chevassut, praticien hospitalier en homéopathie, de Marseille. Celui-ci est franchement rayonnant, solaire. Il a failli perdre la vie et cela l’a transformé. Il est également relié aux enseignants bouddhistes et il a d’épaisses connaissances bouddhiques. Quelle fraîcheur !

Il est pionnier en France dans le traitement de la souffrance. Sa belle personnalité très colorée égaye la lecture, d’où il ressort que Daniel Chevassut a parfaitement su synthétiser son expérience et ses connaissances. Remarquable !



Matthieu Ricard, l’inévitable docteur en génétique devenu moine, est ensuite questionné et c’est presque malheureux, car il est le seul de l’ouvrage à dire des choses conventionnelles et traditionnelles au sujet de la méditation et du bouddhisme – en même temps, cet exercice du milieu du livre peut être vu comme un repère efficace pour les lecteurs qui ne connaîtraient pas grand chose au bouddhisme. Donc c’est un mal pour un bien ! Merci Matthieu, merci Aurélie !



C’est ensuite au père Benoit Billot, bénédictin au prieuré Saint-Benoit d’Etiolles de prendre la parole pour nous donner sa version de la méditation assise conjuguée à la méditation chrétienne.

Il m’a un peu fait grincer des dents, mais cela est lié à mon passé. Cet enseignant du Zen Sanbo-Kyodan a également fondé la célèbre Maison de Tobie. Son intervention est profondément marquée du sceau chrétien, bien qu’il soit bienveillant dans ses propos. J’ai appris des choses dans son discours très didactique et cela est à porter à son crédit.



Un autre inévitable, Fabrice Midal, prend ensuite le siège tout juste réchauffé. Mais, comment dire ? Fabrice Midal, à l’ego surdimensionné, tire à boulets rouges sur tout ce qui bouge, et n’éclaire rien du tout. Incompréhensible. On ne gagne rien à le lire. Au suivant ! comme disait Brel.



Frédéric Lenoir, autre grande figure contemporaine de la spiritualité, pose ensuite ses valises pour un entretien bien trop court ! En effet, voilà quelqu’un de véritablement humain, d’humble, de réfléchi, de doux, de bienveillant ! Il nous parle ici de ses interventions dans les écoles auprès de jeunes enfants, et de l’apport dans leur quotidien de la méditation et de la philosophie. Totalement passionnant ! Frédéric Lenoir se met à leur niveau – et c’est magique ! Un homme franchement adorable !



Enfin, un inconnu pour moi, Thierry Janssen termine la valse des huit prétendants, et c’est le clou du spectacle : c’est proprement, absolument lumineux. Profondément humain, foncièrement spirituel. Un entretien tellement riche ! Nourri des saloperies que la vie lui a fait connaître et expérimenter, des traversées du désert… La méditation, c’est sa vie, c’est la vie de Thierry Janssen. Il m’a touché. C’est une formidable conclusion.

Justement, Aurélie Godefroy dit la même chose dans les premiers mots de sa conclusion à « Méditer, une médecine des âmes ».

Aurélie Godefroy dans ces dernières pages nous montrent ensuite comme la méditation est aujourd’hui très urbaine, à la mode, connectée, branchée. Elle nous fait entrer dans un « bar à méditation », puis nous montre les applications smartphones qui aident à méditer, les succès de librairie…



Bien que je ne sois pas d’accord avec certains propos des personnages questionnés, ou avec leur attitude, « Méditer, une médecine des âmes » est tout de même un excellent recueil sur le sujet de la méditation.

J’ai été surpris à sa lecture, et j’ai découvert et appris des choses. La méditation est avant tout quelque chose que l’on fait sien. Il existe de nombreuses sortes de méditation, et ensuite, chacun se l’approprie. Dans « Méditer, une médecine des âmes », on découvre son application dans le champ médical, mais aussi dans la pratique religieuse, personnelle, et même éducative.

Je vous le recommande donc chaleureusement, c’est un Coup de Coeur !

…et j’attends la suite !



Bonne lecture !



Zui Ho.
Lien : https://livresbouddhistes.wo..
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Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ? Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ? Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ; Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement Dans la même prison le même mouvement. Accroupis sous les dents d'une machine sombre, Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre, Innocents dans un bagne, anges dans un enfer, Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer. Indice : Esmeralda

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