Parfois nous sommes impuissants, car certaines choses ne dépendent pas de nous.
Cela nous pousse à apprendre le "lâcher-prise", à ne pas vouloir tout contrôler, à grandir dans la confiance, dans le détachement, dans l'humilité, dans la sérénité, dans l'amour.
Malheureux l'homme qui ne sait pas qu'il possède deux grands trésors à l'intérieur de lui-même: la clarté de l'esprit, qui peut le rendre libre, et la bonté du coeur, qui peut le rendre heureux;
Malheureux l'homme qui mène une existence semblable à celle des bêtes, enchaîné à ses instincts et seulement préoccupé des soucis matériels de la vie;
"Sans le pardon, nous resterions prisonniers de nos actes et de leurs conséquences",affirmait Hanna Arendt.
Le pardon n'est ni rationnel ni juste, mais il nous procure joie et sérénité et il est la condition nécessaire à l'extinction de la violence. Pardonner, ce n'est pas oublier. C'est réussir à apaiser la blessure suscitée par autrui, dans un contexte, un environnement donnés, et à tout mettre en œuvre pour que la situation source de la blessure ne se produise plus.
C'est toujours un choix profond, personnel, un acte de cœur, un acte spirituel, parfois inexplicable, et non dénué d'une certaine dimension mystique.
Un sage prit la parole et dit: "Combien d'êtres humains passent l'essentiel de leur vieà se soucier de choses matérielles ou futiles et oublient de prendre le temps de vivre les expériences les plus essentielles, l'amour, l'amitié, l'activité créatrice, la contemplation de la beauté du monde?
Le superflu est onéreux mais l'essentiel est offert."
Le bonheur, c'est de continuer à désirer ce qu'on possède.
Saint Augustin
Ne mentez pas car le mensonge est un des principaux poisons de l'äme. Il détruit le sens du vrai, il fausse toute relation et vous empêche de progresser.
Une phrase de l'abbé Pierre m'a profondément marqué:"On ne peut être heureux sans les autres."
On ne peut en effet être heureux sans une relation aimante à d'autres êtres humains. Mais plus profondément, le fondateur d'Emmaüs voulait dire qu'on ne peut être pleinement heureux en sachant que tant d'êtres sont dans le malheur sans rien faire pour les aider. Bien sûr, aucun humain ne peut porter toute la souffrance du monde sur ses épaules, mais le fait d'être attentif à ceux qui souffrent et que le destin met sur notre route, d'accomplir ce qu'on peut à notre niveau pour participer au recul de la souffrance et à l'avènement d'un monde meilleur ouvre notre cœur et ne cesse de l'agrandir.
L'être humain a peur de la vie et il est surtout en quête de la sécurité de l'existence. Il cherche, tout compte fait, davantage à survivre qu'à vivre. Or survivre, c'est exister sans vivre... et c'est déjà mourir.
Le sage regarda ses interlocuteurs avec un grand sourire. Puis il poursuivit:
- Passer de la survie à la vie, c'est une des choses les plus difficiles qui soient!
La sagesse permet de mieux résister aux aléas de la vie. Elle nous aide à savourer pleinement les moments heureux et à ne jamais désespérer dans les moments douloureux.
Il y a deux choses dont on a fondamentalement besoin dans l’existence. La première, la plus importante, est la communion, la relation aux autres, c'est-à-dire l’amour au sens large – non la seule relation amoureuse. L’être humain a un besoin vital d’être relié. La seconde chose nécessaire pour s’épanouir, c’est la liberté, au sens profond de pouvoir être soi-même, de ne pas être entravé dans l’expression de sa sensibilité. Lorsque l’on parvient à équilibrer ces deux pôles de l’existence, on est vraiment dans la joie.
[Le Monde des religions n°70, 2015]