Le pistage comme manière d'arpenter donne à voir les limites insoupçonnées de nos pratiques familières de randonnée. Par contraste avec la forme d'attention développée par le pistage, le randonneur apparaît parfois comme un personnage insensible aux autres vivants, un voyageur qui ne verrait que lui en traversant pourtant les habitats enchevêtrés des autres, érigés en son terrain de jeu personnel et de ressourcement spirituel.