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Citation de gombishort


Le problème revient ici à déterminer ce que l'écologie fait à l'évolution.
Il faut transformer en profondeur notre compréhension philosophique du vecteur évolutif, grâce à l'écologie scientifique, pour passer de l'idée de survie du plus apte pensée en termes de performance, à l'idée de survie du mieux relaté.
Qui a la meilleure fitness ? Nous avançons ici que ce serait le variant qui est constitué des meilleures relations, des meilleures transactions, celui qui est le mieux intégré dans le réseau de relations écologiques complexes (mutualismes, commensalismes, facilita-tions, prédations soutenables). C'est celui qui a le rapport le plus harmonieux à la pérennité de ses proies, la meilleure entente avec ses rivaux, le rapport le plus généreux avec ses mutualistes, le moins toxique avec ses parasites, le moins destructeur pour ses hôtes, le plus respectueux avec ses facilitateurs; voilà qui «survit », c'est-à-dire dispose, à terme, de la meilleure reproduction différentielle. Il faut un concept élargi de salubrité de la relation, qui vise, par comparaison dans chaque type d'interaction écologique, la plus mutuellement profitable, dès lors que l'exclusion compétitive ou l'extinction de ses proies ou de ses parasites n'est pas la meilleure option pour une population. Un variant cerf qui dominerait tout loup détruirait par Pullulation la forêt qui le nourrit, et donc sa descendance : un variant loup qui surclasserait systématiquement les cerfs lors de la chasse éteindrait ses proies, et donc sa descendance.
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