– Ah ! monsieur, il en est une précieuse entre toutes : celle du pauvre enfant prisonnier au Temple.
– Vous le plaignez, mademoiselle ?
– Comme toutes les Françaises de cœur. Ah !
s’écria-t-elle joignant les mains et fixant sur Armand ses yeux brillants, si votre valeureux Mouron Rouge pouvait seulement délivrer ce pauvre innocent, je le bénirais dans mon cœur, et si je pouvais lui être utile je l’y aiderais de toutes mes forces.
– Soyez bénie vous-même pour ces généreuses paroles, mademoiselle, dit Armand qui se laissa glisser à ses pieds. Je commençais à perdre confiance dans ma patrie égarée, à juger tous les Français abjects et les Françaises insensibles.