Le cheval, comme chacun sait, est la part la plus importante du chevalier.
Quelle impudence ! Il se permettait même de le tutoyer. « Tous les chevaliers se ressemblent-ils ? — Non, mais aucun d’entre eux ne te ressemble. Tu n’as même pas de ceinture. Qui a jamais vu un chevalier dont l’épée pend à une corde ? — Du moment que cette corde tient mon fourreau, je ne lui en demande pas plus. Maintenant, occupe-toi des chevaux. Tu auras une pièce si tu fais du bon travail, sinon, je te talocherai l’oreille. Il n’attendit pas la réaction du gamin et se dirigea vers l’auberge.
La chevalerie exigeait plus que de la galanterie et des compétences. Elle demandait un cheval, une épée ainsi qu'une armure. Tout cela coutait cher.
J'ai dû modifier mon blason, de peur qu'on me confonde avec mon ignoble cousin. Je ne suis peut-être pas mûr... Mais mieux vaut être vert que véreux, n'est-ce pas ?
Personne n’imaginera jamais qu’un homme vouté avec un escargot sur son écu pourrait vous renverser. D’ailleurs il vous faut d’autres armoiries. Quelque chose de plus menaçant. Une tête d’ours? Un crâne. Ou mieux trois crânes.
J’ai perdu mon armure, pas mon honneur. Vous aurez tonnerre et mes armes. C’est tout.
Il m'avait sauvé une fois par l'épée et une fois par ses paroles, et ça lui avait coûté la vie. Lorsqu'un grand prince mourait pour qu'un chevalier errant puisse vivre, plus rien n'avait de sens.
Raymun de la maison Fossevoie, au nom du guerrier, je t'ordonne d'être brave. Au nom du père, je t'ordonne d'être juste. Au nom de la mère, je t'ordonne de défendre les jeunes et les innocents.
Tous les hommes sont des fous et tous les hommes sont des chevaliers.
Chêne et fer, gardez-moi de l'enfer.
Dunk l'idiot, aussi bouché qu'un rempart de château et aussi lent qu'un aurochs.