Citations de Benjamin Stevenson (41)
- Moi je trouve ça amusant, ai-je déclaré, et Katherine a réchauffé mon repas avec un autre de ses regards foudroyants.
- Merci, Ern », a commencé à dire Andy avant qu’Audrey l’interrompe en toussant bruyamment. Il s’est tourné vers elle. « Quoi ? On va tous faire comme s’il n’était pas là ? a-t-il demandé, en faisant comme si je n’étais pas là.
- Andrew…, l’a averti Katherine.
- Non mais c’est vrai. Quand est-ce que vous vous êtes tous vus pour la dernière fois ? »
Grossière erreur, Andy. Nous connaissions tous la réponse à cette question.
C’est ma mère qui l’a prononcée à voix haute.
« Au procès. »
Michael était là-bas depuis un certain temps à présent. Quelque chose clochait. Nous sommes à la page 27.
Finalement, Michael s’est levé et m’a rejoint.
« C’est bon, on peut l’enterrer. »
Non. Ce n’était pas ce qu’il était censé dire. Non, non, non. Ça n’allait pas du tout. J’ai titubé en arrière et je suis tombé à la renverse. Des fils collants se sont enroulés tels des serpents autour de mes bras.
« Que s’est-il passé ?
- Il a arrêté de respirer.
- Il a arrêté de respirer ?
- Oui.
- Il est mort ?
- Oui.
- Tu es sûr ?
- Oui.
- Comment ?
- Il a juste arrêté de respirer. Va m’attendre dans la voiture. »
Bien sûr, ceci n’est pas un roman. Tous les événements relatés dans ce livre me sont réellement arrivés. Il n’empêche que je me retrouve avec un mystère à élucider. Plusieurs, même. Mais je vais plus vite que la musique.
Le fait est que je lis beaucoup de romans policiers. Et je sais que, de nos jours, une bonne partie de ces livres ont recours à ce qu’on appelle un « narrateur non fiable », qui vous raconte une histoire truffée de mensonges. Je sais aussi qu’en lisant les événements qui vont suivre, vous risquez de me mettre dans le même panier. Je vais donc vous faire une promesse : je serai l’exact opposé. Considérez-moi comme un narrateur fiable. Tout ce que je vous dirai sera la vérité, ou, du moins, la vérité telle que je la connaissais au moment où je pensais la connaître. Vous pouvez me croire sur parole.
[pour les révélations finales]
[...] Si nous sortons d’ici assez vivants pour vendre notre histoire à Hollywood, ils risquent d’être contrariés si nous n’utilisons pas la bibliothèque, tu ne crois pas ?
[...] Enfin, nous étions tous des tueurs, comme vous le savez déjà. Mais un seul d'entre nous venait de récidiver.
[...] Je réunis pratiquement tous les ingrédients d’un roman policier réussi.
[...] Ai-je moi-même tué quelqu’un ? Affirmatif. Qui était-ce ?
Assez discuté, commençons.
[...] J’ai été réveillé par une série de violents coups à la porte. Évidemment. Vous avez déjà lu ce genre de livres.
Je me suis assoupi, en songeant avec un certain manque de clairvoyance que tout se passerait pour le mieux demain.
Je n'ai eu que trois petits déjeuners non rébarbatifs au cours de ma vie. Il y en a déjà deux dont vous connaissez l'existence. Le troisième implique mon sperme : aussi devons-nous apprendre à nous connaître un peu mieux pour que je vous en dise davantage.
Un jour, tu comprendras que la vraie famille, ce n'est pas celle dont le sang coule dans tes veines, mais celle pour laquelle tu es prêt à le verser.
Croisons les doigts pour qu’il n’y ait pas de vrais meurtriers ici, où nos vies seront entre les mains d’un écrivain. Je suppose qu’on pourrait le tabasser avec l’un de vos bouquins.
- Ils n’existent qu’en version numérique , ai-je bafouillé avant d’ajouter , d’une voix qui tenait plus du couinement : Je suis autoédité.
Vous écrivez des livres sur la manière d’écrire des livres que vous n’avez vous-même jamais écrits , achetés par des gens qui n’en n’écriront pas davantage.
Une famille n’est pas une carte de crédit.
Aujourd’hui , on se focalise davantage sur les astuces que l’écrivain est capable de l’écrivain est capable de déployer : les cartes qu’il cache dans sa manche plutôt que celles qu’il a en main.
Avant que je relate ma conversation avec mon frère, il y a plusieurs choses que vous devez savoir ausujet de mon autre frère, le plus jeune. La première est qu'il s'appelle Jeremy. La deuxième, c'est que je ne suis pas sûr à cent pour cent de mon usage des temps dans cette phrase : je pourrais aussi dire qu'il s'appelait Jeremy. Je suppose que les deux sont corrects. Je vous en prie, ne prenez pas mon manque d'aptitude grammaticale pour de la malhonnêteté. La troisième, c'est que quand il est mort, j'étais assis à côté de lui.
Un jour, tu comprendras que la vraie famille, ce n’est pas celle dont le sang coule sans tes veines, mais celle pour laquelle tu es prêt à le verser.
Je fais de mon mieux pour avoir l'air de le croire, mais ce n'est pas sans raison que ma carrière d'acteur se résume à des rôles muets dans des pièces scolaires : animaux de la ferme; victimes de meurtre; buissons.
"Tous les membres de ma famille ont déjà tué quelqu'un. Certains d'entre nous, les plus ambitieux, ont tué plus d'une fois.
Nous sommes à 75 pages du prochain décès.