Benjamin Tejero

Ce très bel ouvrage, illustré magnifiquement par Benjamin Trejero, contient 12 poèmes de Réjane Niogret et Christian Poslaniec, accompagnés de 32 berceuses et comptines traditionnelles en provenance de 26 pays. Les auteurs n'en sont pas à leur coup d'essai et se spécialisent dans la publication de textes pour enfants issus de toutes les cultures, dans une réécriture adaptée à la langue française. Leurs poèmes racontent tous les moments magiques et si fugaces de la première année de vie d'un enfant, Oria. Les textes sont doux et plein de tendresse. Les comptines du monde sont très belles et montrent combien l'amour et l'enfance sont identiques quelle que soit la culture ou le pays d'origine. Cet album est destiné aux tout petits et à ceux qui les accompagnent dans leurs premiers pas. A offrir et partager sans modération...

Merci à Babelio et aux éditions du Jasmin pour ce livre, reçu dans le cadre de la masse critique.

Un merveilleux recueil de poèmes écrits par Mamiré, la grand mère , envers sa petite fille Oria.

Ces petits poèmes sont doux, apaisants et tellement bercés d’amour tendre.

On peut imaginer les mimer ou les chanter.....

Les chansons et comptines des différents pays sont tout simplement magnifiques. Elles m’ont fait pensé à toutes ces mamans emigrees que je rencontre dans mon quotidien professionnel. Je les imagine déjà avec leurs bébés.

L’illustration est belle, colorée, douce et très parlante.

On ne dira jamais assez que les bébés ont besoin de lait et d’amour, mais aussi de poésie. Les paroles bienveillantes sont indispensables.

Alors, ce livre est à mettre dans toutes les mains des mamans, des mamies, des tatas, des maîtresses et de toutes les professionnelles de la petite enfance qui parlent à l’oreilles des tous petits.

Merci à Babelio et aux éditions du Jasmin pour ce très joli livre, reçu dans le cadre de la masse critique.

Le titre en est déjà tout en poème : Merveilles éphémères, comme tous ces petits moments que l'on partage avec un tout petit, qui vous inondent de bonheur mais qui disparaissent, remplacés par d'autres, au fur et à mesure que l'enfant grandit. Ce sont tous ces moments de grâce fugaces que nous racontent les poèmes de Réjane Niogret et Christian Poslaniec, de la première rencontre avec le nouveau né à son premier anniversaire. Gazouillis, jeux avec les mains, les pieds, berceuses, premier livre, on sent toute la tendresse d'une grand-mère dans ces poèmes qui rythment la vie d'Oria, mis en valeur par la douceur des illustrations de Benjamin Tejero.

Un florilège de comptines du monde entier les accompagnent, nous rappelant que quelles que soient les langues et les cultures, tous les bébés aiment qu'on leur chante des chansons en jouant avec eux ou en les berçant et que, partout et en tous temps, on a inventé pour eux ces petites chansonnettes.

Le site des éditions du Jasmin propose d'ailleurs de les écouter pour se les approprier plus facilement. Dommage qu'un QR-code ne figure pas à côté de l'URL, un peu longue. J'ai regretté aussi que les liens nous renvoient le plus souvent vers des vidéos sur Youtube, avec fréquemment de la publicité en amont. Malgré tout j'ai ainsi eu la surprise de découvrir que la comptine chinoise "Liang zhi lao hu" se chantait sur l'air de "Frère Jacques" ! J'ai beaucoup aimé l'interprétation de "Hoedje van papier". La vidéo de celle de "Trois minois ont perdu leur mitaine" n'est plus disponible, dommage.

Un petit conte, court mais dense. Les thèmes évoqués sont très nombreux : le rapport au corps, au monde, à la nature, la place de l'être-humain dans l'immense enchevêtrement d'êtres-vivants existants.



Dans une ambiance onirique, dérangeante, où les symboles sont nombreux, le narrateur interroge l'être que nous sommes. L'ensemble prend la forme d'une espèce de promenade au cours de laquelle le narrateur fait des rencontres. Aucune réponse n'est strictement livrée, en revanche plein de fils sont tirés, de fils qui font s'interroger sur notre être. L'auteur opère des renversements de point de vue très intéressants pour amener ces réflexions.



Il se dégage de cet écrit une forme de ... nihilisme ? Mais pas de nihilisme désespéré, plutôt un nihilisme qui constate la petitesse humaine en tentant de réfléchir à la place que l'on tient. Il y a au contraire quelque chose qui m'a paru tenir de la sérénité, dans ce texte, celle de prendre conscience de ce que l'on est et d'y trouver une forme d'apaisement.



Il me paraît important d'évoquer la préface qui accompagne le Mycélium, car elle fait autant de pages que le texte, élément qui m'a poussé à faire une exception dans le fait que je ne lis jamais les préfaces. Si j'ai une chose à conseiller, c'est plutôt de la lire en dernier. Elle est difficile d'accès à travers les principes qu'elle évoque, contrairement au texte en lui-même, dans lequel je suis entrée sans encombre. Je regrette un peu de m'être plongée dans le décorticage des thèmes avant de les avoir fréquentés sous la plume de Youri Johnson. L'éclairage apporté par Romain Noël est néanmoins très intéressant et s'en servir pour compléter le compte est réellement une plus-value.



Grand merci aux éditions Le Murmure de m'avoir mise en contact avec ce petit livre carrément atypique, qui vient se ranger sans aucun doute au rang des ovnis littéraires que je relirai avec grand plaisir.

le titre était prometteur, le terme "apocalyptique" aussi... mais je n'ai pas réussi à entrer dans le conte. Les paragraphes se suivent, parfois se ressemblent, parfois sautent du coq à l'âne.

Il y a probablement beaucoup de choses cachées que je n'ai pas captées parce qu'incompréhensibles pour moi et d'autres pas assez approfondies qui auraient pourtant pu l'être.

Ce petit conte apocalyptique est une découverte fort agréable..

Plutôt un récit de réflexion qui se compose autour du mycélium comme "agent" de réflexion.

Réflexion réaliste, érotique, sociétale, rêvée, délirante peut être, c'est un enchevêtrement multiple et complexe, mais qui se suit très simplement.

Le propos de l'auteur est difficile à saisir derrière la rétorque employée, mais ce petit récit touche au but en nous permettant de réfléchir.. et ce sur de nombreux sujets actuels et sans doute essentiels.

Il m'a permit de découvrir un auteur, son écriture et me donne envie d'en lire plus après avoir éveillé un intérêt intellectuel important.