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Critiques de Benoît Domis (182)
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Une cosmologie de monstres

Une Cosmologie de monstres est un roman fantastique qui explore les enjeux de la folie au sein d’une famille marquée par les maladies mentales et autres pathologies psychiatriques. Dans la famille Turner, je demande le père Harry, fan de littérature fantastique et de Lovecraft en particulier. Atteint d’une maladie neuronale dégénérescente, il lègue à ses enfants un patrimoine bien lourd. Sa femme, Margaret, est une femme effacée qui développent des hallucinations. Les filles Sidney et Eunice, sont respectivement rebelle et géniale; et enfin Noah le petit dernier va développer une amitié pour un Ami très étrange. Ajoutez à tout cela une attraction de maison hantée et vous obtenez un roman étrange mais diablement prenant!



J’ai tout aimé dans ce bouquin: la construction fine des personnages. Folie? Hallucination? Réalité? A travers les problèmes et les souffrances psychologiques voire psychiatriques de ses personnages, l’auteur explore une Amérique hallucinée et hallucinante. Tout y est juste. La détresse d’un père et d’une mère, l’angoisse d’une fille, la solitude d’un petit garçon. Les incursions du fantastique émaillent le récit mais l’auteur laisse toujours planer le doute. S’agit-il vraiment d’élément fantastiques ou s’agit-il tout simplement d’une métaphore de la maladie psychiatrique? Impossible de trancher.



J’ai totalement adhéré à l’ambiance de ce livre qui fait souvent référence au monde de Lovecraft. J’ai été saisie par les hallucinations de Noah. J’ai été tentée de noter à plusieurs reprises le titre des romans de fantastique qui sont cités et qui émaillent le texte. Une Cosmologie de monstres n’est pas un roman d’horreur. Le surnaturel envahit le quotidien des personnages sans que l’on sache vraiment si c’est le fait de leur imagination ou si c’est bel et bien la réalité. C’est en cela que Shaun Hamill répond en tout point aux critères du fantastique et il le fait avec brio.



Que dire de la relation entre Noah et « son Ami », très étrange et gênante à bien des égards? J’ai vraiment aimé cet état de flottement où finalement le lecteur ne sait pas. Il doit accepter certaines choses qui paraissent inexplicables.



Avec Une Cosmologie de monstres, Shaun Hamill signe un roman fantastique passionnant aux accents lovecraftiens. Un auteur à suivre assurément!
Lien : https://carolivre.wordpress...
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Une cosmologie de monstres

Est-ce que votre ami imaginaire vient tous les soirs gratter à votre fenêtre ?

Enfin, un ami pas si imaginaire que ça.

Un grand méchant loup.



Je ne m'attendais pas à ce récit intimiste, qui tourne essentiellement autour du noyau familial, de ces liens qui se nouent et se déchirent sur des décennies en traversant des hauts et des bas.

Mais l'auteur arrive très bien à retranscrire ces relations qui se jouent, entre complicité, secrets et malheurs, avec une certaine justesse très touchante.



L'écriture est efficace et prenante mais sans vraies fulgurances pour sublimer le style. Les pages se dévorent tout de même.



L'auteur multiplie les références à Lovecraft, non pas avec des Grands Anciens ou des monstres tentaculaires comme pourrait le suggérer la couverture, mais plutôt avec cette Cité cyclopéenne aux reliefs changeants, des visions à la folie sous-jacente ; références qu'on retrouve jusque dans le titre des chapitres.



L'ambiance et l'esthétique installées m'ont aussi fait penser aux vieux films de monstres de la Hammer, au charme un peu suranné.

On devine le maquillage ou le masque qui griment, le bois et le carton qui soutiennent le décor, on croit apercevoir les ficelles et les coulisses au fond.

Mais une fois plongé.e dans l'obscurité d'une maison hantée, l'auteur arrive à vous prendre par surprise et vous faire lâcher un cri tandis que le monstre vous entraîne dans son labyrinthe.



La fin précipitée (tout est expédié en une vingtaine de pages) m'a surpris et dérouté, même si j'ai aimé la noirceur de la résolution.



Une excellente lecture de saison, à lire une nuit baignée de brumes.
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Une cosmologie de monstres

Ce livre se lit d'une traite. C'est bien écrit, passionnant, le travail des personnages fait la réussite de ce roman. Nous sommes entraînés par toutes les émotions de la famille Turner, la joie, la peine, la maladie, la folie, et L'Amour. Ce fut un très bon récit, mais je m'attendais à quelque chose de plus horrifique.
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Une cosmologie de monstres

Bonjour cher lecteur et bienvenue chez les Turner !



La famille Turner c'est tout d'abord la rencontre avec Margareth, jeune étudiante issue d'une famille chrétienne pompeuse puis de Harry, jeune homme fan d'un petit écrivain peu connu appelé : HP Lovecraft. Une histoire d'amour fortement désapprouvée par les parents de la jeune fille surtout qu'en plus d'être sans le sou Harry a une ère qui souffre de schizophrénie. Mais les deux jeunes gens passent outre les réticences familiales et nous les retrouvons mariés avec deux enfants et une maison : exemple parfait de la classe moyenne américaine. Mais le vernis de bonheur commence à se craqueler devant un quotidien parfois écrasant et c'est à ce moment là qu'Harry décidé d'embringuer sa famille dans un défi un peu fou : créer une maison hantée dans leur jardin pour le prochain Halloween. A partir de là, la vie de la famille Turner qui était légèrement bizarre va basculer dans le carrément étrange et le lecteur va y être entrainé avec eux.





Pour son premier roman Shaun Hamill signe avec Une cosmologie de monstres un page turner fantastique aussi passionnant que déroutant. Je commence à avoir lu pas mal de livres inspirés plus ou moins des écrits de Lovecraft mais avec ce roman je dois dire que Shaun Hamill arrive à proposer un récit inédit sans créatures à tentacules mais avec cette peur sous-jacente et une ambiance qui scotch le lecteur page après page.

Ce récit écrit comme un témoignage de la part de Noah, le petit dernier de la fratrie Turner est composé de sept parties entrecoupées de séquences chacune consacrée à un des membres de la famille. A chaque partie un saut dans le temps pour retrouver la famille Turner dans une autre phase de leurs vies. Un découpage assez déroutant mais qui contribue au coté addictif du roman tout en installant une atmosphère de malaise au fur et à mesure que l'on découvre la famille Turner, ces travers et ses dysfonctionnement. Les rapports enfants/parents m'ont particulièrement marqué et ont contribué à cette atmosphère de gène que l'auteur entretient dans son récit en plus d'y ajouter une part de fantastique horrifique. Shaun Hamill joue énormément sur nos peurs d'enfants, dans une cosmologie de monstres il y a bel et bien un monstre sous votre lit mais au-delà il y a un monde de peur et d'incompréhension qui déborde sur le monde des adultes.J'ai encore du mal à identifier exactement comment mais Shaun Hamill arrive à nous proposer un récit qui installe chez le lecteur un sentiment de malaise au fur et à mesure de la lecture tout en rendant son histoire particulièrement addictive, du genre à vous faire passer des nuits blanches. Pour autant, on est loin d'un récit linéaire : beaucoup de questions, peu de réponses (très lovecraftien ça) et un sentiment grandissant que le monde est plus que ce que l'on veut bien nous montrer. Un récit très habile dans la même veine qu'American Elsewhere de Robert Jackson Bennett ou des livres de Stephen King. Un récit accessible aussi, peut être plus qu'American Elsewhere qui pourra satisfaire aussi bien les amateurs de thrillers fantastiques que les lecteurs de SFFF.





Au final, c'est un très bon roman, parmi mes meilleures lectures de l'année même si je me dis qu'une seconde lecture ne serait pas de trop pour comprendre tous les recoins de cette histoire en connaissant la fin. Un premier roman qui claque franchement, très maitrisé et qui atteint son but : faire vivre le récit au lecteur entre peur, malaise et questionnement.



Un page turner fantastique détonnant qui sait ébranler son lecteur, comme dirait Nath Aely : "J'en rêve encore" !
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Une cosmologie de monstres

Je ne suis pas à la base amatrice ou connaisseuse de Lovecraft, du coup, je n'ai pu, contrairement à Anne-Laure (Blog Chuut maman lit !) ma co-lectrice de LC voir dans ce roman d'influence ou d'hommage. De même, ce genre particulier ne fait pas partie de ceux habituellement représentés dans ma bibliothèque. C'est donc quasiment un défi de lecture que je me suis lancé là.



Nous allons suivre l'histoire d'une famille. Celle des Turner. Le narrateur en est le dernier enfant, arrivé sur le tard.



L'auteur nous emporte ainsi dans une sorte de saga familiale au cœur des années 70/80 avec pour trame de fond la passion du père de famille pour Lovecraft et Ctulhuh.



L'écriture en est fluide et facile à lire même si parfois je me suis demandé vers quelle destination j'allais. Des éléments perturbateurs et même perturbants apparaissent parfois dans le contexte habituel du récit. La vie suit son cours et pourtant ces éléments influent alors sur le comportement des membres de la famille.



Le lecteur se sent alors non pas oppressé mais tendu comme dans l'expectative de ce qui pourrait arriver. Cela donne une ambiance qui monte doucement et subrepticement en puissance vers un événement important et totalement flippant.



Je dois dire que je vais avoir du mal à vous exprimer un avis tranché sur ce récit. Je suis assez perdue la dernière page tournée.. Pourtant cela se lit bien, vite et facilement. C'est sombre, complexe et déconcertant. Certaines parties appelées « séquences » par l'auteur me paraissent même totalement perchées. Genre écrites sous acide Oo.

Pourtant j'ai eu du mal à le lâcher même s'il m'a fait passer des nuits bizarres. Je ne sais pas si j'en ai rêvé mais en tout cas au réveil je sais que ma nuit n'était pas si calme et sereine que ça.

Alors ... lol 😂 tentés ??

En bref, j'ai comme une saveur insolite sur la langue. Comme de goûter un plat exotique en cherchant l'ingrédient mystère qui trouble le palais et reste en arrière-plan. Un plat appétissant et cependant douceâtre sur la langue, que l'on apprécie manger tout en anticipant avec inquiétude l'effet final sur nos papilles.

L'ambiance de ce roman est ainsi. Elle reste dans votre tête même après avoir fermé le livre.
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Une cosmologie de monstres

En ce moment j'ai envie d'explorer de nouveaux genres littéraires, ce livre a pas mal fait parler de lui et semblait être aux confins de plusieurs genre, science fiction, horreur, fantastique je me suis donc dit bingo.



De plus la quatrième de couverture évoquant des forces surnaturelles, il ne m'en fallait pas plus pour me lancer dans cette lecture.



Malheureusement j'ai rapidement déchanté et ce pour plusieurs raisons, l'une d'entre elle étant sûrement que je ne suis pas une lectrice assez adepte de ce genre, ne connaissant pas par exemple les écrits de Lovecraft ce qui m'a un peu gêné dans ma lecture.



Je n'ai pas non plus tout compris au récit, cela me donnant l'impression que celui-ci était souvent tiré par les cheveux passant constamment du coq à l'âne à mes yeux.



J'ai d'ailleurs mis quasiment mis 10 jours à venir à bout de celle-ci, un record pour moi et cela m'a plombé dans mon rythme habituel de lecture, depuis heureusement tout est rentré dans l'ordre.



On ne peut malheureusement pas tout aimer et à chaque fois faire bonne pioche.
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Une cosmologie de monstres

Quelle belle lecture ! Évidemment, le résumé et la couverture m’avait bien attiré mais je peux vous affirmer que l’histoire est vraiment à la hauteur de l’objet livre. Une cosmologie de monstres est le premier roman de l’auteur et c’est vraiment très prometteur ! Pas étonnant que Stephen King ai dévoré ce livre !



L’histoire nous est narrée par Noah, le petit dernier de la famille Turner. Il commence le récit en nous parlant de la rencontre de ses parents bien avant sa naissance dans les années 60. Si l’histoire de cette famille semble assez ordinaire, rien ne pouvait préparer ses membres à devenir le centre de manifestations pour le moins surnaturelles. Mais il n’est pas ici question de fantômes ou de démons. C’est bien plus compliqué et c’est pour cela que l’on suit cette histoire sur plusieurs générations.



J’ai adoré ce roman ! C’est une histoire qui se savoure et qui fait énormément référence à Lovecraft (ce qui n’est pas pour me déplaire du tout). Les parents du héro se sont d’ailleurs rencontrés grâce à un recueil de Lovecraft ! On y retrouve donc beaucoup de références. J’ai aussi trouvé ce roman très poétique. L’écriture est belle, tout en métaphores et le destin tragique des personnages les rend d’autant plus attachants.



Ce roman est un véritable OVNI et il est difficile d’en dire plus sans spoiler l’intrigue ! Au final c’est une histoire étonnante et pas prévisible du tout! L’ambiance et les personnages sont vraiment les points forts. L’aspect fantastique est déroutant et hyper bien amené. Il y a un petit côté conte de fées malsain dans ce roman. On y retrouve beaucoup de magie et de rêve mais qui malheureusement amènent souvent aux cauchemars…



En bref : Excellente lecture que ce premier roman prometteur qui me donne envie de suivre les écrits de cet auteur avec attention. Si vous aimez Stephen King et surtout Lovecraft, jetez-vous dessus ! Une jolie découverte et un coup de cœur !
Lien : https://repairedeslivres.wor..
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Une cosmologie de monstres

Un énorme coup de cœur pour ce bouquin, qui vous fait vibrer de la première à la dernière page!!!

C'est l'histoire d'une famille, les Turner, qu'on va suivre sur un demi-siècle. Le narrateur, Noah, nous raconte d'abord la rencontre entre ses parents, Harry, passionné par H.P.Lovecraft, et Margaret, qui s'attirera les foudres de sa famille pour ne pas avoir choisi un meilleur parti. Ils auront trois enfants, Sydney, actrice née, Eunice, enfant précoce et sensible et Noah, donc, un gamin effacé qui, à l'âge de six ans commencera à fréquenter en cachette un monstre bienveillant mais ambigu, qui v lui rend des visites nocturnes. Leur vie familiale tourne autour de l'attraction créée par leurs soins, suite à une idée d'Harry pour la fête d'Halloween, "La Tombe ", un parcours dans une maison hantée construite dans leur jardin, où chacun tient un rôle.

L'attraction se développera ensuite pour devenir "Promenade dans les ténèbres ".

Mais un soir, un drame survient. La vie ne sera plus jamais la même pour les Turner.



L'auteur pose à merveille une ambiance angoissante quand il le faut, allégée par des remarques humoristiques , à l'image de Stephen King, dont il est fan.

C'est dense, mais dans un style fluide, avec des passages oniriques riches de l'ambiance lovecraftienne.

Rien n'est attendu, il y a des moments touchants, des personnages subtils, tout en failles et espoirs. On côtoie des monstres de cauchemars, tout en fourrure, griffes et yeux oranges, et des monstres du quotidien, comme la maladie, les rapts d'enfants, le suicide et la solitude.

Chaque rebondissement est imprévisible, Shaun Hamill nous mène de main de maître dans les méandres d'un monde où la frontière entre la vie ordinaire et le surnaturel oscille sans cesse. Et c'est un premier roman, je lui souhaite une longue et prolifique carrière !



Merci à Babélio pour l'envoi de ce roman, qui m'a enchantée !


Lien : https://instagram.com/danygi..
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Une cosmologie de monstres

Un avis de Stephen King en personne et une future adaptation en série télévisée annoncée alors que le livre n’est pas encore sorti, on pourrait difficilement rêver mieux pour un premier roman. C’est ce qui arrive à Shaun Hamill avec Une cosmologie de monstres. Et c’est amplement mérité, le roman étant une vraie réussite.

Une cosmologie de monstres est avant tout l’histoire d’une famille américaine ordinaire de 1968 à nos jours. Elle est racontée par le fils, Noah, qui relate les événements à partir de la rencontre de ses parents, bien des années avant sa naissance. Tout commence par la rencontre entre Margaret, étudiante obligée de travailler dans une librairie pour financer ses études, et Harry, fan de Lovecraft. Margaret choisit d’épouser Harry au grand dam de sa famille. Elle choisit l’amour plutôt que la sécurité financière. Les années passent, les enfants naissent, trois : deux filles, Sidney et Eunice, puis un garçon, Noah. En apparence, les Turner sont une famille banale avec ses hauts et ses bas comme toute famille. Cependant, Harry aime tout ce qui a trait au surnaturel, à l’horreur. Un beau jour, il décide de construire une maison hantée pour ses filles. Une passion qui va peu à peu toucher toute la famille et qui prendra une grande importance dans la vie de la famille.

Une cosmologie de monstres est ainsi un roman intelligent, rythmé, très immersif. L’auteur mélange l’histoire d’une famille ordinaire sur une longue période et surnaturel. Il pointe du doigt dès le départ les défauts de l’œuvre de Lovecraft, les corrige et transforme le tout pour nous offrir sa vision, sa cosmologie de monstres. Lovecraft était un créateur d’univers, de monstres, fourmillant d’idées. Shaun Hamill est un raconteur d’histoires, un créateur de personnages. Un vrai coup de maitre!

Chronique beaucoup plus complète sur le blog
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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Ténèbres

Un très diversifiant recueil de nouvelles fantastiques et horreur. Des nouvelles très différentes mais avec en commun l’horreur et le fantastique. Elles ne sont pas de qualités égales mais j’ai passé un bon moment de lecture qui m’a permis de faire connaissance avec de nouveaux auteurs que je n’aurais probablement pas connu autrement.



Il y en a pour tout les goûts et c’est plutôt bien écrit. Je n’en dirais pas plus par soucis de ne pas dévoiler les différentes histoires.



VERDICT



Un bon moment de lecture et j’encourage tout les amateurs de frissons et de sensations fortes à le lire afin de découvrir de nouveaux auteurs.
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Une cosmologie de monstres

Immense hommage à Lovecraft, ce roman fantastique est plein de surprises.



J'ai adoré les personnages, qui auraient très bien pu apparaître dans un roman du King.

Le portrait de cette famille au bord de la folie et en prise avec des événements surnaturels m'a fasciné.

Le style est épuré et la narration très efficace, le livre est un vrai page turner.

Les descriptions horrifiques sont assez glaçantes, l'ambiance instaurée singulièrement attachante ( le business de maisons hantées est un sujet qui m'a passionné !).



Un premier roman qui fait entrer son auteur dans la cour des grands auteurs du fantastique.
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Une cosmologie de monstres

Comment vous expliquez avec des mots justes à quel point ce livre m’a captivé et dérangé.

L’auteur nous emmène dans un univers angoissant où l’on sympathise avec les monstres.

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La famille Turner est malgré elle, et depuis quelques générations, dans le viseur de la Cité et ses monstres.

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Noah, le cadet de la famille, liera une relation dérangeante avec un de ses monstres pendant plusieurs années, avant de se rendre compte de l’horreur dans laquelle il vivait.

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J’ai été complètement embarqué par l’auteur dans cette famille d’apparence “banale” et qui nous plonge petit à petit dans un climat totalement angoissant mais dont on ne lâchera pas le fil avant le point final.

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La lecture est fluide, intense et captivante.

Ces monstres surnaturels, évidemment, sont tellement bien amenés et décrits qu’ils en sont ancrés dans une réalité dérangeante.

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Ce fut vraiment un coup de coeur, une lecture adorée et que je recommande vivement !
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Une cosmologie de monstres

Des monstres, une ambiance cosmique Lovecraftienne et des personnages fouillés à la Stephen King, il n'en faut pas beaucoup plus pour avoir envie de se plonger dans cette dernière parution des éditions Albin Michel avec leur très prometteuse collection Imaginaire qui en a déjà séduit beaucoup. Premier roman de l'auteur, première tentative pour moi dans cette collection, et beaucoup de promesses pour cet ouvrage plein d'hommages aux grands noms de l'horreur. Le constat est sans appel, un beau coup de cœur, un livre à dévorer goulûment et un pari remporté.



Noah nous raconte l'histoire de sa famille, les Turner, originaires du Texas et famille pas comme les autres. On suit leur quotidien, banal et en même temps ponctué d'étrangeté, de la rencontre dans les années 60 entre son père Harry, fan d'horreur et sa mère Margaret, forcée d'abandonner ses études, jusqu'au fondement de leur famille avec la naissance de leurs filles Eunice et Sydney, puis du jeune Noah. Avant que Harry ne tombe malade et décède, créant un gouffre de solitude au sein de la famille, il avait construit une maison hantée dans leur jardin pour Halloween. Le point de départ d'un enchainement d'évènements fantastiques et troublants qui se poursuivront pendant des années jusqu'en 2013.

Une construction du récit menée d'une main de maître



Soyons honnête, des auteurs qui savent construire un récit de façon aussi précise et intelligente, à part Stephen King, il n'y en a pas beaucoup, surtout pour leur premier roman comme c'est le cas ici avec Shaun Hamill. Le moins qu'on puisse dire c'est qu'il prend son temps pour poser l'histoire et ses personnages, il ne faudra pas s'attendre à beaucoup d'action, mais c'est ce point qui m'a le plus plu. Étant donné la très longue période (60 ans) dans laquelle se déroule le récit, l'auteur a dû ruser pour nous maintenir éveillés, et nous faire comprendre toute l'histoire de cette famille en un minimum de pages tout en réalisant des ellipses. Et il a parfaitement réussi son coup ! Shaun Hamill nous peint la famille Turner et toute son évolution : la rencontre entre Margaret et Harry, la naissance de leurs deux filles, leur vie quotidienne teintée d'horreur grandissante et s'insinuant au fil des pages, La Tombe, leur première maison hantée, puis leur second projet Promenade au cœur des ténèbres. À la manière de Stephen King, chaque personnage a son évolution et sa propre histoire bien fournie, ce qui facilite l'immersion et l'attachement qu'on leur porte. Les deux maisons hantées sont d'ailleurs presque traitées comme des personnages à part entière et ont leur évolution propre tout en faisant partie de la famille. Au fur et à mesure de la lecture, on sent la tension monter crescendo et on s’attend au pire pour cette famille qui semble rongée au fil des pages. Lorsque enfin arrivent les dernières pages du roman, tout s'emboite à la perfection et nous révèle le talent de l'auteur. On pourrait décortiquer de livre pendant des heures et toujours trouver de nouveaux angles de réflexions, mais ce serait presque dommage de lui enlever sa part de mystère si séduisante et addictive.

L'inquiétante étrangeté et la figure du monstre revisitée



Si l'histoire nous est vendue comme un récit d'horreur, il ne faut pas s'attendre à frissonner d'angoisse malgré les références au maitre de l'horreur H.P Lovecraft ou encore à des films cultes comme Rosemary's Baby et autre Famille Adams. Malgré cela, une ombre glaçante plane sur nos personnages. Margaret a des hallucinations, elle voit des yeux oranges à plusieurs reprises au cours de sa vie. Puis c'est au tour de Noah de voir le monstre et de nouer une relation étrange et dérangeante avec cette créature lupine et mystérieuse. La figure du monstre est ici bien repensée et propose quelque chose de différent. À la manière de Guillermo Del Toro, l'auteur ne livre pas une vision clivante avec d'un côté des monstres méchants et de l'autre des personnages gentils, mais brouille les frontières pour nous perdre. Toujours dans l'optique de s'inspirer de l'ancien pour faire du neuf, on note une jolie influence d'E.T. de Steven Spielberg dans ce monstre aux yeux oranges, qui devient l'AMI de Noah. Si les deux personnages viennent de mondes différents et ne se comprennent pas toujours, ils nouent tout de même une relation et des liens d'amitié très forts que rien ne viendra perturber. Malgré cela, un gouffre les sépare et on sent l'hommage à Lovecraft dans ces entités anciennes qui nous dépassent et qu'on a autant de mal à appréhender que l'infini. L'aspect cosmique cher à Lovecraft est bel et bien présent et l'auteur arrive à nous procurer cette sensation de gigantisme et de mystère si plaisante à lire et en même temps si effrayante. Et c'est là que se situe toute l'horreur, quelque part merveilleuse, du roman.



Shaun Hamill signe donc ici un roman addictif qu'on a du mal à lâcher et qui a dores et déjà fait l'unanimité dans la blogosphère. Impossible de ne pas être complètement envouté par l'univers inquiétant de Shaun Hamill qui a su créer ses propres monstres tout en rendant un bel hommage aux maîtres de l'horreur. Le récit est incroyablement bien ficelé et si l'auteur nous donne des informations au compte goutte, tout s'imbrique parfaitement à la fin et on a qu'une envie : relire le livre pour s'immerger à nouveau et avoir une deuxième lecture. À noter que les droits d'adaptations du roman ont déjà étés achetés et qu'une série verra donc le jour, une série que le Pugoscope se fera évidemment une joie de visionner et de vous en reparler. Le Pugoscope remercie par ailleurs Babelio et Albin Michel pour l'envoi de cette très belle découverte qui va certainement nous pousser à découvrir d'autres livres de cette collection.
Lien : http://pugoscope.fr/4393-une..
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Une cosmologie de monstres

Porté par une rumeur dithyrambique et - avant tout - par une critique / déclaration d'amour du maître Stephen King - au point que l'éditeur l'a utilisé comme quasi unique présentation sur la 4ème de couverture - le premier roman de Shaun Hamill avait tout pour se casser la gueule; car, comme vous le savez, rien de plus dangereux que l'éloge excessive !



Pourtant, 400 pages de lecture plus loin, je dois bien admettre que le jeune auteur mérite toute notre attention (permettez-moi de parler au nom de la communauté des amateurs de romans fantastiques...).



Pourtant, le roman n'a franchement pas grand chose avec l'oeuvre et l'univers de H.P. Lovecraft, même s'il y est fait référence (à coup de citations) tout au long du livre.



En fait, il mérite mieux que cette analogie : Shaun Hamill possède un style bien à lui et il crée, tout au long des 400 pages du récit, une ambiance dont le fantastique diffus, presque impalpable, va infuser peu à peu pour marquer l'esprit du lecteur, tel les effluves récurrentes d'un mauvais rêve (un cauchemar ?) au réveil.



Premier roman, certes, mais déjà quelle maîtrise !



Sous des dehors apparemment simples (résultat d'un style fluide et d'une technique de narration accomplie), Une cosmologie de monstre possède en fait une construction complexe, habile, intellectuellement très stimulante.



La famille Turner, de A à Z, de sa construction jusqu'à... je ne vous dirais pas quoi (pas de spoil !) : ce sont des dizaines d'années de la trajectoire de nombreux personnages que Shaun Hamill balaye dans un sens, dans l'autre, prenant l’histoire par un bout, la retroussant pour en examiner l'envers...



Et toujours, tout au long du roman, Noah, le récitant, enfant, adolescent, adulte, et son double de l'autre monde, cette créature qui depuis des années plane sur sa famille pour... à vous de découvrir !



Les peurs de l'enfance, les fantasmes sexués de l'imagination d'un adolescent, le monstre qui est en chacun de nous : bien que l'auteur donne tous les clés pour comprendre son roman, rien ne vous empêche d'en imaginer d'autres.



Car ce roman - un vrai Tourne Page, au sein duquel on pénètre progressivement - résonnera en vous selon votre propre sensibilité et vos propres expériences.



Pour ma part, l'histoire m'a particulièrement touché car, comme Noah, alors que j'étais enfant, j'avais appris à voler dans le ciel nocturne, tandis que le reste de ma famille dormait...
Lien : https://www.letournepage.com..
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Une cosmologie de monstres

Je ne vais pas vous le cacher, mais l’écriture de cette chronique va vraiment être difficile. J’ai pourtant laissé du temps pour réussir à poser mes mots, à mettre mes impressions noir sur blanc, mais Une Cosmologie de monstres n’est pas si simple à aborder. Le roman de Shaun Hamill est le genre d’oeuvre qui te fait dire que “ça y’est, je tiens le meilleur livre de l’année. Celui qui me correspond vraiment. Celui qui arrive à me parler”. Alors, oui, c’est bien gentil de ressentir cela, mais faut-il encore réussir à vous dire tout ce que j’ai pu ressentir. Crier au monde, enfin non, écrire au monde entier à quel point ce récit est merveilleux.

Par contre, je préfère l’écrire ici, mais Une Cosmologie de monstres va diviser les lecteurs. J’en mets ma main à couper. Vous allez me dire, pourquoi cela ? Tout simplement parce que le premier roman de Shaun Hamill connaît un buzz retentissant outre Manche. Déjà, il y a Stephen King qui en dit ceci : “Shaun Hamill allie brillamment les univers angoissants de H.P. Lovecraft avec l’histoire contemporaine d’une famille menacée de destruction par des forces surnaturelles. Il réussit son coup, parce que ces braves gens pourraient être nos voisins. L’horreur ne fonctionne que lorsque nous nous attachons aux personnes concernées ; nous nous attachons aux Turner et leurs cauchemars deviennent les nôtres. La prose de Hamill est sobre, tout simplement belle. Voilà à quoi ressemblerait un roman d’horreur signé John Irving. J’ai adoré ce livre, et je pense qu’il vous plaira aussi.” et il y a également cette sublime couverture qui nous est offerte par Aurélien Police. Si vous ne voulez pas être déçu, ne vous fiez pas à la couverture, puisque vous n’allez pas retrouver le côté tentaculaire et grand ancien de H.P. Lovecraft…



Par contre, ne me faite pas dire ce que je n’ai pas dit, parce que Shaun Hamill fait tout de même du Lovecraft, mais il faudra fouiller un peu plus loin que le mythe de Cthulhu. Je reviendrai sur ce point juste après.

Shaun Hamill nous offre un premier roman d’une qualité incroyable, que ce soit au niveau de l’histoire ou avec sa plume. Une Cosmologie de monstres est le genre de livre qu’on ne lâche pas si facilement, enfin à condition d’adhérer aux propos de cette histoire, mais en tout cas il a eu ce pouvoir sur moi. J’avais toujours envie d’en savoir plus, tant Shaun Hamill distille les informations qu’au compte goutte. La plume de l’auteur est simple, fluide et d’une rythmique implacable. Une Cosmologie de monstres n’est pas LE roman d’horreur qui va te faire vivre des cauchemars exceptionnelles, bien au contraire.Le romancier offre une première oeuvre délicate, intelligente et dramatique. Il a cette capacité de faire entrer le paranormal dans notre monde réel avec une facilité déconcertante, puisqu’il arrivera toujours à le justifier avec quelque chose de cartésien. Une Cosmologie de monstres est le genre de roman qui te fait vivre des expériences visuelles incroyables et qui sont par moment difficiles à retranscrire, tant la grandeur de l’oeuvre de H.P. Lovecraft se fait ressentir. On a parfois l’impression de se faire engloutir par quelque chose de plus fort et de plus grand que nous. Il y a dans Une Cosmologie de monstres une véritable ambiance qui se met en place petit à petit et qui se dégage dans ce roman. Il y a un véritable amour pour le genre du fantastique, de l’horreur et de la littérature. L’auteur montre et clame haut et fort que le fantastique est le genre le plus intéressant et le plus complet qui soit pour comprendre l’âme humaine.



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Shaun Hamill se pose en anti-Lovecraft, tout en citant Lovecraft de façon intelligente dans ce roman et ce, dès le début. L’histoire sera conté par Noah Turner à la première personne du singulier et il va nous faire le récit de l’histoire de sa famille de 1968 à 2013. Une Cosmologie de monstres se divise en sept parties et chacune portera le nom d’un texte de H.P. Lovecraft. On comprend très vite que l’auteur décide de mettre l’humain au centre de son intrigue et non le contraire. C’est avec ses thématiques qui peuvent parler à tout le monde et surtout avec ses personnages que l’auteur réussit ce tour de force. Stephen King ne s’est pas trompé, on va s’attacher aux personnages, parce que Shaun Hamill nous offre des personnes vivantes, fouillées et extrêmement intelligentes. Il n’y a pas un seul personnage qui est mis de côté dans cette histoire et c’est cela qui nous fait plonger dans leurs cauchemars. C’est une véritable épopée familiale que nous offre de suivre Shaun Hamill. Une épopée dramatique, cauchemardesque et très intimiste, où le poids de la vie se fait ressentir à chacune des pages. L’auteur évoque la solitude, la maladie, la dépression, la perte d’un proche, l’amitié, l’amour, la maladresse et l’évasion… Une Cosmologie de monstres est une métaphore de tout cela. C’est un chef d’œuvre de l’horreur dramatique, comme on en fait que très rarement. Il y a quelque chose qui se dégage de ce roman, quelque chose d’envoûtant, qui ne nous lâche plus et qui nous emmène loin pour nous bouleverser, mais aussi pour nous faire vivre un final d’une virtuosité incroyable.



Bon… Je ne sais pas si j’ai réussi à en parler comme il le fallait, si j’ai réussi à vous donner envie ou si j’ai réussi à vous faire ressentir tous les bouleversements que cette Cosmologie de monstres m’a fait subir… Je n’ai qu’une chose à vous dire et c’est d’aller très vite le commander à votre libraire, parce que j’ai envie de voir ce roman vraiment partout. Je souhaite que Shaun Hamill revienne avec un deuxième roman aussi fort. Je l’attends de pied ferme. En attendant, rendez-vous le 02 octobre pour le retrouver chez vos libraires !
Lien : https://tomabooks.wordpress...
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Une cosmologie de monstres

De manière globale, je dirai que j’ai beaucoup apprécié cette lecture qui ne manque vraiment pas de qualité, surtout pour un premier roman. L’écriture de Shaun Hamill est assez fluide et son intrigue a un petit côté envoûtant non négligeable. J’ai particulièrement apprécié le début du roman, où le doute est permanent sur la possible intervention d’éléments surnaturels, mais où aussi le frisson est réel car empreint de nombreux doutes. C’est ce qui, dans le registre horrifique , fonctionne le mieux pour moi, quand on ne sait jamais si on doit accuser la maladie mentale ou la fatigue ou si la menace est réelle. Et le final est [...]



Pour lire la suite de cette critique, rendez-vous sur yuyine.be!
Lien : https://yuyine.be/review/boo..
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Une cosmologie de monstres

Livre acheté à sa sortie après avoir vu des critiques plus qu'élogieuses. J'ai mis un bon moment avant de le commencer et heureusement, la déception est un peu moins difficile à avaler, un peu moins cuisante.

Je ne comprends pas trop les avis dithyrambiques ni les cascades d'attributs flatteurs, je me suis ennuyée.

C'est mou, c'est long, c'est plat, rien de vraiment remarquable, une trame qui aurait pu être originale mais j'ai eu l'impression que les bonnes idées n'ont pas été assez creusées.

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Le cimeterre et l'épée

Le cimeterre et l épée est ce que l on peut appeler un bon livre d aventure historique . Rien d exceptionnel mais bien écrit.

Au quel, pour la partie historique, et bien que je suis loin d être un expert de cette période (ni d aucune d ailleurs), on peut croire et se laisser porter. Les personnages sont dans l ensemble crédibles et l on peut facilement entrer dans l histoire.

Bon, ça c est la bonne partie.

Pour le reste, baaah ! C est cousu de fil blanc, on a aucun doute ni suspens, dès la page 100 (c est un exemple je suis pas vraiment certain de la page) on a tout compris et on a rien à attendre du dénouement.

Oui je sais c est un peut ch...

Mais bon, ça se laisse lire, et si l on a besoin de se détendre sans se prendre la tête ce livre fera tout à fait l affaire.

D où mes 4 étoiles.



Après ceci reste mon avis et je vous laisse vous faire le votre et le partager.

Bonne lecture à tous.

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Une cosmologie de monstres

Un livre qui m'a quelque peu déçu je dois l'avouer. Je reste un peu mitigé.



Dans un premier temps, je m'attendais à autre chose. Je pensais avoir des moments de frayeurs alors que pour ma part, le livre n'est pas axée sur ce chemin la.



Nous allons plutôt suivre la famille Turner et en particulier Noah.

Son père Harry, très fan de l'univers Lovercraft a l'idée de vouloir créer une maison d'horreu comme attraction. Je vais vraiment m'arrêter ici pour l'histoire car je trouve que la 4ème de couverture spoile vraiment bcp l'intrigue.



La force de ce roman est bien évidemment la famille Turner. J'ai été bcp attaché à eux. J'ai adoré voir leur évolution, les drames et tout ce qui en suit.

Il faut voir ce livre comme une saga familiale d'ambiance. Avec une pointe de fantastique mais pas bcp non plus, juste ce qu'il faut.



Si à la différence de moi, que vous prenez ce livre hors horreur, il sera peut être fait pour vous. Si le fantastique vous dérange, sachez que ici, je le trouve pas si présent que ça. Cela ne reste que mon humble avis.



J'aurai voulu par contre avoir des réponses à mes questions. Certaines choses reste dans une zone d'ombre qui aurait mérité plus d'explication.



Le livre à malgré tout du potentiel, l'écriture est vraiment accessible. Surtout pour un premier roman.



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Une cosmologie de monstres

Une très bonne surprise.

Je me suis plongé dans ce livre sans lire le quatrième de couverture, ce qui perturbe un peu au début.

Shaun Hamill fait monter l'intensité de l'histoire tout le long du livre. Plus on tourne les pages et plus on est aspiré.

Une vraie histoire de famille et de monstre.



Prendre du plaisir avec un récit fantastique d'un autre auteur que Stephen King, c'est appréciable.



Merci pour cette épopée familiaux-fantastique.



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