Derrière les baies vitrées, le ciel et la mer se répondaient dans une perspective immense où s’effilait, au loin, la côte du Calvados. Les nuages et les vagues jouaient à cache-cache en nuances grises, puis s’illuminaient brusquement en bleu ou vert, sous un coup de soleil entre les nuages. Cette tapisserie mouvante servait de fond à l’incessant ballet des navires, (...). Le rouge des coques ajoutait un trait de peinture fauve à cette toile animée qu’on pouvait contempler sans guère se lasser.