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Critiques de Benoît Roberge (7)
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Eparpillé

Éparpillé explore avec une plume éloquente les réflexions parfois contradictoires, les relations tantôt maladroites et les désirs joignant ironiquement une soumission au conformisme avec une étincelle d’individualité de Louis de Gonzague, un jeune artiste célibataire qui vit dans le Mile End. À travers les diverses parcelles de vie du protagoniste, qui est aussi éparpillé dans son existence que les chapitres le sont dans le livre, le récit comporte toutefois une teinte qui rejoint les diverses sphères abordées : son épanouissement sexuel et la glorification du phallus.



Personnellement, mon expérience de la lecture de Éparpillé s’est entamée avec curiosité, pour rapidement de transformer en lassitude par la suite. L’intérêt porté envers le protagoniste est questionable lorsqu’il est difficile de s’identifier à celui-ci ou de s’attacher aux personnages qui agrémentent le récit, comme ce le fut dans mon cas. Bref, je considère le que le roman présente une plume charmante gaspillée dans un navet en pages.



Merci au projet Rubarbe pour cette découverte.
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Eparpillé

Lu dans le cadre du projet Rhubarbe, projet dans lequel on reçoit mensuellement un livre , sans savoir lequel, je dois écrire une critique sur Éparpillé, roman de Benoit Roberge.



Tout d'abord, notez qu'Éparpillé est un roman qui porte bien son titre. La trame narrative nous conduit dans les réflexions, les souvenirs et les sensations éparpillés du personnage principal, Louis. Les soupers entre amis, les bibittes de l'écrivain, la crouse avec des filles, l'identité, etc sont abordés chronologiquement ou non, à travers les yeux de Louis.





Sous ses apparences de livre ''léger'', le roman de Benoit Roberge contient des réflexions fortes sur l'identité ainsi que de très jolies figures de style et métaphores. L'atmosphère des cafés bohème/hipster montréalais me semble assez bien représentée. Pour avoir fair des études en littérature pendant un an, l'univers de Louis, ses pensées noires et ça vision de l'écriture me semblent très uqamiennes !



Les forces du roman : Ce livre se lit bien, l'écriture est fluante et on y retrouve l'atmosphère urbaine, tant dans le récit que dans l'écriture, propre à notre ère. L'écriture est assez cru, ce qui peut atteindre les lecteurs friands du style. Le personnage de Louis est bien construit. Sa psychologie est assez bien pensé et plus profonde qu'il n'y parait en surface.



Les faiblesses du roman : À part Louis, les personnages sont relativement peu présent. Le cliché du jeune sortant de littérature et voulant écrire mais n'y arrivant pas a été repris mille fois et je pense que , bien que sa version soit différente, L'auteur aurait pu aborder la question différemment. Enfin, la fin est un peu décevante car elle est trop prévisible.



Mon opinion : Éparpillé est un bon livre. Il se lit facilement, rapidement amène le lecteur à réfléchir sur certains passage . C'est un roman parfait pour l'été . Cependant, le sujet et le style ne convient pas à tous.
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Eparpillé

Benoit Roberge c’est un peu le Beigbeder du Québec. Dans Éparpillé (au roman autobiographique?), Benoit Roberge raconte les méandres de la vie amoureuse de Louis de Gonzague, une adulescent montréalais dans la trentaine qui abuse de l’alcool et des antidépresseurs pour maquer le vide d’une vie où il ère sans réel but, si ce n’est de retrouver la serveuse d’un café de son quartier qui a malencontreusement quitté son emploi sans crier gare. Le style de Roberge rythmé, incisif et un brin désabusé n’est pas sans rappeler celui de l’écrivain Français Frédéric Beigbeder. D’ailleurs les deux hommes partages aussi un physique assez similaire (barbe naissante, lunettes et vestes noires et chevelure savamment négligé). Éparpillé est définitivement un roman qui mérite d’être lu.
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Eparpillé

Il y a de tout dans ce livre: des réflexions sur la quête de sens, sur les femmes, l'amour, les hommes, la poésie mais d'élément déclencheur - il faut attendre la moitié du livre soit le chapitre 20 pour voir se dessiner une raison d'être au livre autre que celle, pour l'auteur, de livrer ses pensées éparpillées sur divers sujets.

De fait, le sujet qui m'a le plus intéressée est l''incursion dans le monde de l'écrivain. Le chapitre 28 qui fait 2 pages est un questionnement intéressant sur le rôle de l'écrivain dans la société. "J'aimerais être cette éponge. Pour exister hors des lois et hors du temps, pour fuir la réalité qui m'ennuie et donner un sens à cet été qui va nulle part." Le fil de la réflexion est par la suite redéveloppé au chapitre 45 mais on se demande pourquoi cet éparpillement? L'auteur nous fait passer du coq à l'âne pour nous plonger dans un extrait de théâtre avec un certain Chi-Chi ( prononcez t'chi t'chi ) qu'on ne reverra guère au cours de la lecture. De personnages développés et attachants, il n'y en a pas mis à part le narrateur. L’apparition de Marie-Charles, la muse du narrateur, donne lieu à une fin plutôt convenue mais avec des passages où Benoît Roberge arrive à faire passer l’émotion. Au final, j’en retiens un livre qui tient de l’exercice de style plus que du storytelling. À lire de façon décousue?

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Eparpillé

Un roman d'été, d'amour, de folie, désordonné, drôle et léger. Il y a 196 pages séparées par petits chapitres. Le narrateur est Louis de Gonzague. Il tombe amoureux.



Le roman est "éparpillé". Non pas chronologiquement, mais dans la structure même du livre. Un chapitre, le narrateur nous raconte, un petit poème en plein milieu fixant une émotion dans le temps et on arrive à la bonne vieille narration style "Je suis dieu et je sais tout".



Une douce folie parcours cet œuvre, et nous réussissons à palper les questionnements existentiels du héros. Le sens de l'humour de Benoit Roberge est hallucinant. Je n'ai rarement rie autant en lisant et surtout en si peu de pages. Sans sa plume l'histoire aurait fort probablement pu n'être qu'une simple nouvelle. Sa capacité de maquiller les faits rend certains passages hilarants.



"Hier, j'ai croisé sur la rue une fille qui avait de beaux mollets." On voit le portait, mais on garde les pieds sur terre. On n'est pas en train de délirer. On s'englue tristement dans la banalité. "Hier, j'ai été pétrifié par une fille sublime dont le corps tout entier semblait amoureux de ses mollets. Aussi dorés et scintillants qu'une statuette de gala, ils traversaient l'espace avec l'air assuré d'un mannequin norvégien sur un catwalk de Milan."



Magnifique. Tout simplement, magnifique. Ces pages sont truffées de ce maquillage sublime, d'une ligne à l'autre. Unique en son genre. Une poésie pour les yeux.



Par contre, bien sûr je dois absolument trouver des points négatifs, il ne s'agit pas d'un roman standard. Même court et même en aimant le style de l'écrivain, on atteint la fin en se disant: "C'est beau, mais un peu plus et ça aurait été trop". L'histoire n'est pas si énorme que ça. Il ne s'agit pas ici d'une aventure hors du commun. Il ne s'agit que d'une histoire banale d'un homme qui tombe en amour avec une femme. Ce qui fait le charme, c'est l'enrobage.



À lire pour connaître l'univers déliré de Benoit Roberge. À surveiller.



Ma note: 7 sur 10



James W. Pack
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Eparpillé

Abandon de lecture p.97. Tout avait bien commencé, de vrais éclats de rire comprimés sous la couette pendant que tout le monde dort, puis quelques uns au grand jour et soudain, tout a cessé... le texte est devenu lourd, trop décousu, contenant un peu trop d'instants de délire sur un thème... il m'a perdue juste au moment où il ne veut pas mourir avant son fameux samedi... Réalisateur, comédien, auteur, je ne doute pas de son talent, mais je doute que je puisse être son public cible! Malgré toute l'imagination dont il fait preuve, je n'ai pu m'accrocher à ses débordements...





Merci à Masse Critique de Babelio et aux Éditions Les Malins pour cet envoi.




Lien : http://booki-net.blogspot.co..
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Eparpillé

J'ai lu ce roman de Benoit Roberge dans le cadre du projet Rubarbe.

D'emblée, Éparpillé porte bien son titre. Une série de courts chapitres qui interrogent avec plus ou moins de pertinence le fait masculin, ses désirs et aspirations, ses déceptions.



Les chapitres, courts, me sont parfois apparus comme des exercices de style, légèrement académique, qui ne faisaient pas nécessairement avancer la trame narrative principale. D'ailleurs, j'ai eu l'impression que les deux derniers chapitres visaient à terminer au plus vite ce roman qui n'a fait qu'enfiler chapitres inintéressants sur chapitres inintéressant depuis le début.



Souvent inintéressant, malgré l'humour en filigrane, l'auteur sait écrire, mais son propos est souvent malheureusement vide. Mentionnons ce chapitre consacré à l'éloge du membre masculin et à ses théories l'entourant. Drôle, un peu, intéressant d'un point de vue stylistique, oui. Mais vraiment, cela nécessite d'être publié? N'y a-t-il pas autre chose à communiquer à l'humanité par le biais de la littérature?



Éparpillé m'est apparu comme de la chic litt au masculin. Ce roman est léger, peut divertir le lecteur qui n'en demande pas plus. Je ne suis donc pas, au final, le public cible de ce roman.
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