les agressions physiques et sérieuses sont très rares, la violence scolaire étant majoritairement composée d’agressions mineures et d’incivilités, de « micro-violences » : les bousculades intentionnelles, les vols et les insultes, les réflexions racistes, sexistes et homophobes
Le harcèlement et le cyberharcèlement ne forment bien souvent que les deux faces d’une même pièce. Ils doivent donc être appréhendés ensemble et peuvent être combattus par l’éducation à l’empathie, à l’esprit critique, à l’intelligence des traces, aux médias et à l’information, mais aussi par le développement des compétences psychosociales et émotionnelles : apprendre à exprimer ses émotions pour mieux reconnaître celles des autres, apprendre à se respecter soi-même pour mieux respecter l’autre
Nous nous proposons d’apporter quelques éléments de réponse à ces différentes interrogations, mais aussi quelques éléments de définition pour éclaircir le flou sémantique qui entoure, aujourd’hui encore, les notions de harcèlement, de cyberviolence et de cyberharcèlement
reconnaître l’enfant harcelé comme une victime, à ne pas minimiser sa souffrance et encore moins à lui faire porter la responsabilité et à le culpabiliser
la nouvelle bouteille que constituent Facebook, Twitter, Instagram et autre Snapchat ne donne-t-elle pas au vieux vin un nouvel arôme, un nouveau goût… ?
Cette abolition des frontières et la chambre d’écho que constituent les médias sociaux donnent au harcèlement une nouvelle audience…
En France, sept cent mille élèves sont victimes de harcèlement scolaire…