Cette jeune fille dont Ludwig rst éperdument amoureux, c’est Giulietta Guicciardi. La belle italienne, qui fait des ravages dans les cercles viennois, est entrée dans son cœur, la cristallisation a opérée jusqu’à lui faire envisager sérieusement le mariage. […].
Beethoven donne des leçons de piano à Giulietta. Il se montre, selon les dires de la belle elle-même bien des années plus tard, un professeur exigeant, sinon colérique, qui jette la musique par terre et la piétine quand la donzelle ne joue pas à sa convenance, ce qui n’est pas le meilleur moyen de séduire une aristocrate capricieuse, adulée par tous les mâles des alentours.