Né(e) : 1925
Biographie :
Spécialiste des peuples finno-ougriens
Diplômé de finnois de l’Institut national des langues et civilisations orientales (ainsi que quatre autres langues), Bernard Le Calloc’h a été jusqu’en 2009 le vice-président de l’Association française pour le développement des études finno-ougriennes.
Ancien professeur au lycée français de Gödöllo (Hongrie), il est l’auteur d’une cinquantaine d’articles sur la Finlande, l’Estonie et les peuples finno-ougriens de Russie.
En 2007, Bernard Le Calloc’h a reçu le grand prix « pour voyage d’études, missions et travaux » de la Société de Géographie (dont il est, par ailleurs, membre d’honneur du conseil d’administration) pour ses deux études qui ont inauguré la collection Peuples en péril aux Éditions Armeline.
Ancien secrétaire de la Légation de France, Bernard Le Calloc’h s'est vu décerné par le gouvernement hongrois, la Croix d'or de l'ordre de Mérite pour l'ensemble de son œuvre.
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Diplômé de finnois de l’Institut national des langues et civilisations orientales (ainsi que quatre autres langues), Bernard Le Calloc’h a été jusqu’en 2009 le vice-président de l’Association française pour le développement des études finno-ougriennes.
Ancien professeur au lycée français de Gödöllo (Hongrie), il est l’auteur d’une cinquantaine d’articles sur la Finlande, l’Estonie et les peuples finno-ougriens de Russie.
En 2007, Bernard Le Calloc’h a reçu le grand prix « pour voyage d’études, missions et travaux » de la Société de Géographie (dont il est, par ailleurs, membre d’honneur du conseil d’administration) pour ses deux études qui ont inauguré la collection Peuples en péril aux Éditions Armeline.
Ancien secrétaire de la Légation de France, Bernard Le Calloc’h s'est vu décerné par le gouvernement hongrois, la Croix d'or de l'ordre de Mérite pour l'ensemble de son œuvre.
Source : bibliomonde
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Citations et extraits (4)
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"Le catholicisme est pour les hongrois de Moldavie, aujourd'hui autant qu'hier, comme une seconde nature. Quand ils parlent d'eux-mêmes, ils n'emploient pas les termes magyar ou csango, ils disent "les catholiques", tant l'appartenance à l'Eglise de Rome suscite chez eux un sentiment puissant de fierté. Ils y voient en quelque sorte un titre de noblesse qui les rattache pour toujours au peuple hongrois dont ils sont issus. La raison n'en est pas seulement le désir de se distinguer des orthodoxes, elle est aussi et surtout dans la conviction que c'est le catholicisme qui pour jamais forgé leur identité.p.56
Ce nom étrange de Csango apparaît pour la première fois dans une charte latine écrite vers 1400, sous la forme chango, sans accent (Georgium Chango dictum), qui figure dans les archives de la branche aînée de la famille comtale Zichy, archives publiées à Budapest en douze volumes de 1871 à 1931 par la société historique hongroise ( Magyar Történelmi Tarsulat)."p.9
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