L’intérêt est qu’il embrasse l’histoire du territoire depuis l’arrivée des premiers « habitants » jusqu’à son entrée dans l’Union Européenne.
Il est très instructif car il permet de comprendre que l’origine des finlandais n’est en rien évidente, et des doutes subsistent d’ailleurs sur l’origine de ce peuple nomade (les premières villes verront le jour d’ailleurs au 17ème siècle par la force des choses).
Il est aussi très intéressant pour comprendre le positionnement de ce pays, sa neutralité, lors des conflits mondiaux du fait qu’il a été occupé pendant près de 6 siècles par la Suède au point que le suédois a longtemps été une langue qui prévalait sur le finlandais qui n’a été retranscrit qu’au 19ème siècle.
Puis le pays a été sous domination russe avec une période beaucoup plus libérale de façon surprenante, ce qui permettra le développement d’un véritable essor de l’expression de sa culture et d’un sentiment national. Cela intervient pendant la période de retranscription du kalevala, la mythologie finnoise. Car oui la Finlande n’a rien à voir avec ses voisins scandinaves si ce n’est sa géographie.
« Arvidsson : « nous ne sommes plus suédois, nous ne pouvons devenir russes, soyons donc finlandais ».
Une véritable épopée d’un peuple opiniâtre, résilient qui a du serrer les dents pour exister entre ses deux voisins qui l’ont souvent pris pour un terrain de jeu ou comme zone tampon.
Un peuple aussi impressionnant face à l’URSS avec un rapport de force totalement déséquilibré, ce qui force autant le respect lorsqu’on lit les passages sur la Guerre d’Hiver.
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